Cela remonterait à notre vie ancestrale, à l'époque où l'Homme était encore nomade, et serait lié à l'instinct de survie. En effet, la nuit était le moment où les femmes pouvaient accoucher à l'abri des prédateurs et des dangers. Elles pouvaient alors reprendre la route dès le matin et veiller sur le nouveau-né.
L'un des chercheurs de cette étude, Dr Peter Martin, explique que si plus de 70% des accouchements surviennent durant la nuit, c'est notamment en raison des hormones de la mère, mais aussi de l'héritage évolutif. En effet, nos ancêtres vivaient en groupe, mais ils avaient l'habitude de se dissiper le jour.
Plusieurs facteurs peuvent favoriser l'apparition de ces contractions : une position debout un peu trop longue, une journée fatigante, une période de stress… Elles apparaissent généralement le soir, après une journée bien remplie ! Il suffit d'un peu de repos pour que celles-ci disparaissent.
Et pour les femmes qui ont des trous de mémoire, les médecins s'appuient sur l'échographie du 1er trimestre pour déterminer la date prévue de l'accouchement. Environ 30 % des femmes accouchent à 40 semaines d'aménorrhée, 20 % à 39 semaines et 20 % à 41 semaines.
Pourquoi est-ce important ? Accoucher en position couchée sur le dos pourrait avoir été recommandé afin de faciliter le travail des sages-femmes et des obstétriciens lors du travail et de l'accouchement. Cependant, de nombreuses femmes indiquent que l'accouchement sur le dos est douloureux, inconfortable et difficile.
La position à califourchon peut augmenter la fréquence et l'intensité des contractions et facilite la descente du fœtus dans le bassin maternel. La position assise augmente la pression du fœtus vers le bas. Le position à genoux ouvre le bassin, la pesanteur dirige le fœtus dans la bonne direction.
La position gynécologique dite classique
La position la plus connue pour accoucher est ce que l'on appelle la position gynécologique. C'est à dire allongée sur le dos, les pieds dans les étriers. Il faut que le dos soit bien à plat. Le bassin est basculé, les genoux ramenés vers soi.
Pour un premier bébé, la sage femme conseille de venir à la maternité apprès deux heures de contractions espacées de cinq minutes. Pour un second bébé, ou plus, mieux vaut venir plus rapidement, après une heure de contractions espacées de cinq minutes.
Lorsqu'un bébé est prêt à naître, l'initiation de l'accouchement se fait grâce à l'interaction entre certains facteurs de la mère et du fœtus. On croit même que le génome du bébé contrôle en partie le déclenchement du travail.
Les changements chez maman
La 8ème semaine de grossesse (10 SA) est marquée par un grand chamboulement à l'intérieur du corps de la future mère. En effet, l'embryon, qui va bientôt devenir un fœtus, va prendre de plus en plus de place, et votre corps va en subir quelques conséquences.
Dès qu'il y a des contractions, il y a une diminution des mouvements actifs fœtaux", souligne le Dr Stéphane Bounan. Dans ce cas, vous vous rendrez davantage compte des contractions du fait que le bébé bouge moins. En revanche, si vous ne sentez juste plus votre enfant bouger, c'est un motif de consultation en urgence.
Est-ce que le bébé bouge beaucoup avant l'accouchement ? Plus un bébé grandit, moins il a de place dans le sac gestationnel pour bouger. Si vous sentiez déjà des petits coups depuis plusieurs mois, à 9 mois de grossesse, le moins que l'on puisse dire, c'est que bébé bouge beaucoup !
Les gynécologues ont pourtant l'habitude de fixer la date de l'accouchement 280 jours, soit 40 semaines, après la fin des dernières règles. D'après les recherches des scientifiques américains, il semblerait que 70% des femmes accouchent environ 10 jours avant la date prévue par le médecin.
Pour une première grossesse, environ la moitié des femmes accoucherait après 40 semaines et 5 jours, c'est-à-dire 285 jours. Dans le cas d'une deuxième grossesse, on parle de 40 semaines et 3 jours. Certaines femmes peuvent également vivre une grossesse plus longue.
Les traitements physiques tels que la massothérapie, l'acupuncture, l'ostéopathie ou encore les électrolytes, l'hydratation et tout ce qui diminue le stress peuvent aussi avoir un impact très positif pour diminuer le faux travail.
Une tristesse qui dure longtemps ou une dépression prénatale ont une cause et, avec un peu d'aide, on peut la mettre en mots. Nommer cette souffrance de façon juste et précise la désamorce bien souvent en grande partie et même souvent totalement.
Un stress trop brutal ou un taux de stress très élevé (choc traumatique, licenciement, deuil, conflit familial, etc.), peuvent être responsables d'accouchements prématurés ou au contraire retarder l'accouchement, voire le bloquer.
Marcher dans la pièce, faire des mouvements dans le lit ou sur une chaise, ou le simple fait de changer de position favorise ce processus, car le poids du bébé exerce une pression sur le col. Se balancer doucement ou danser sur une musique apaisante serait également efficace pour certaines personnes.
Sur le canapé, en pleine nuit ou dans la rue, la rupture des membranes peut se produire à tout moment même si en pratique elle a lieu la plupart du temps à la maternité. A terme, le volume du liquide amniotique représente entre 1 et 1,5 litre.
Être active pourrait favoriser le début du travail. En effet, par gravité, la marche favorise une pression du bébé sur le col, ce qui stimule la libération d'ocytocine.
Elles se manifestent souvent par une sensation de serrement à l'abdomen causée par un resserrement et un relâchement de l'utérus. Elles peuvent être inconfortables sans être douloureuses. Plusieurs femmes les comparent aux douleurs prémenstruelles ou les décrivent comme des tiraillements.
Le massage du périnée : préparer le corps à l'accouchement
Elle peut commencer à faire des petits cercles sur le noyau central du périnée, la zone externe située entre le vagin et l'anus. Elle va ensuite introduire son pouce dans son vagin afin de masser le périnée vers les côtés et vers l'anus.
Plusieurs femmes ressentent la douleur des contractions dans le bas du ventre. Pour d'autres, la douleur se situe dans le bas du dos et s'étend vers l'avant. Certaines femmes trouvent que la douleur des contractions ressemble à celle des crampes menstruelles, en plus fort.