Marqueur de la séparation entre les sexes, les femmes s'en servent pour s'émanciper dans les années 1960 en France, devenu aujourd'hui l'un des symboles de la lutte contre le sexisme aux quatre coins du monde. Jusqu'à l'excès.
La jupe comme « corset invisible »
Selon Pierre Bourdieu, la jupe est un « pense-bête » qui rappelle aux femmes les exigences sociales de leur féminité, un « corset invisible » qui les oblige à marcher et à se tenir d'une certaine façon.
Outre le symbole véhiculé, la minijupe présente des avantages et des inconvénients pour la femme qui la porte. Le principal avantage réside dans le fait que la minijupe, puisque s'arrêtant à mi-cuisses, offre une liberté de mouvement supérieure à une jupe plus longue enserrant davantage les jambes.
Aujourd'hui, la plupart des femmes ont adopté le pantalon comme une base fiable et sécurisante de leur tenue. Porter une robe est donc une manière de s'affirmer, de se mettre en valeur et d'être pleinement féminine.
Vers l'an mil, à la fin du Haut Moyen Âge, les nobles abandonnèrent la tunique courte pour des vêtements plus longs. Les vêtements masculins et féminins étaient alors très similaires entre eux. Néanmoins, contrairement aux hommes, les jupes des femmes n'étaient pas censées découvrir les pieds de celles-ci.
Autrefois obligatoire pour les femmes, la jupe incarnait tout ce que les associations féministes rejetaient : la différences des sexes, l'imposition d'un vêtement ouvert, la soumission de la femme.
Étymologie. De l'italien giubba ou jupa, issu de l'arabe جبة , jobba (« pelisse courte »). Le mot a supplanté cotillon.
La jupe et la robe ont de particulier qu'elles laissent voir une partie du corps souvent cachée, surtout chez les hommes. Les vêtements qui couvrent le haut du corps, explique l'historienne, sont toujours mieux acceptés dans leur version unisexe que ceux qui (dé)couvrent le bas.
Mais historiquement, l'utilisation du pantalon a fait son apparition avec la domestication du cheval car il était plus simple d'être libre de ses jambes. Au Moyen-Age, les hommes portent des chausses avec des lacets. Puis les chausses vont être adaptées aux besoins.
Être bien habiller, va vous permettre d'être plus sûr de vous à long terme et de prendre confiance en vos capacités. Ce qui va influencer vos décisions, vos relations, votre avenir professionnel et également la manière dont les gens vous traitent...
Les collants (pluriel plus fréquent pour paire de collants), ou le collant, sont un sous-vêtement ou vêtement moulant qui couvre les jambes des pieds à la taille. Son utilité est multiple : l'apport de chaleur, la mise en valeur des jambes, le confort, l'amélioration de la circulation sanguine.
La jupe fait son apparition dans l'Antiquité et été portée par les Romains et les Grecs en tunique ou toge. En l'an mil, la tunique courte fut abandonnée pour un vêtement plus long. La jupe commence à devenir un vêtement autant masculin que féminin même si les formes sont différentes.
C'est pour améliorer ses performances à vélo, qu'elle pratiquait assidument, et rivaliser avec les hommes, qu'une Nancéienne, Marie Marvingt, a inventé, dans les années 30, la célèbre jupe-culotte.
Pour eux, les joueuses doivent représenter une certaine attractivité. L'objectif de ces tenues est également d'attirer l'attention des médias, plus souvent focalisée sur les hommes dans le domaine sportif. La jupe serait ainsi une manière de mettre en avant la féminité des joueuses.
La jupe crayon trouve ses origines et devient un « classique » dans les années 1940, où l'interdiction de la ceinture en cuir, les restrictions de tissus durant la guerre raccourcissent et simplifient les jupes.
Réponse du Ministère des droits des femmes
Pour mémoire, cette ordonnance visait avant tout à limiter l'accès des femmes à certaines fonctions ou métiers en les empêchant de se parer à l'image des hommes.
Les hommes délaissent les robes pour une tenue deux-pièces. C'est une révolution vestimentaire profonde. À la Renaissance, malgré l'omniprésence du pourpoint, les robes ne sont pas effacées des gardes-robes masculines. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, les bébés garçons et les vieillards portent le vêtement long.
Peut-être qu'un jour, la robe deviendra un choix banal pour les hommes dans les magasins – qui sait ? Mais le problème se trouve dans la tête des gens, pas dans le vêtement. Un homme peut parfaitement porter une jupe ou une robe. »
Dans les cultures « non-occidentales »
En dehors des cultures occidentales, les vêtements d'homme incluent des jupes et dérivés. Par exemple la dhoti ou le longhi en Inde, et le sarong en Asie du Sud et dans le sud-ouest asiatique, ainsi qu'au Sri Lanka.
Choisissez un style et des couleurs qui vont ensemble.
Le fait de porter des habits de couleur sombre au niveau de la taille et faire croire que l'on est mince et que l'on a une taille de guêpe. Optez pour des hauts en col V ou décolletés afin de lui donner un style plus féminin.
Si tu souhaites porter des habits qui sont habituellement utilisés par les enfants de l'autre sexe, tu en as le droit. «Il n'y a aucun problème pour que les garçons portent des jupes et des robes, ils font ce qu'ils veulent.
Une parementure ce n'est ni plus ni moins que l'empreinte du haut de la jupe. Selon le dictionnaire c'est une « pièce de tissu cousue sous certains vêtements, en particulier autour de ses ouvertures, afin de le renforcer et de maintenir sa forme ». On l'appelle aussi « enforme » qui est une finition intérieure.
jupe n.f. Vêtement généralement féminin qui enserre la taille et descend jusqu'à la... jupes n.f. pl. Ensemble formé par la jupe et le (ou les) jupon(s).
La coupe de la jupe cloche
Pliez le tissu lisière contre lisière pour repérez le droit fil. Prenez votre tissu et posez le dans la pliure AC'. En haut de la taille, dans les rayons AB' et AB, laissez 1 cm de couture et coupez en suivant le contour du quart de cercle.