Les fibromes peuvent grossir au point que leur approvisionnement en sang devient insuffisant et ainsi dégénérer. La dégénérescence est décrite comme hyaline, myxoïde, calcifiée, kystique, grasse, rouge (habituellement seulement pendant la grossesse), ou nécrotique.
La croissance des fibromes dépend de la présence de l'œstrogène et de la progestérone. Les contraceptifs hormonaux, l'hormonothérapie et les hormones de la grossesse peuvent accélérer la croissance des fibromes. Le volume de la plupart des fibromes diminue après la ménopause.
L'acétate d'ulipristal est un modulateur sélectif des récepteurs de la progestérone offert sur le marché canadien. Il s'agit d'un médicament administré par voie orale qui bloque la progestérone, ce qui réduit efficacement la taille des fibromes et les symptômes qui en découlent.
Parfois, les fibromes volumineux sont responsables d'un gonflement abdominal. Les fibromes pédiculés peuvent se tordre, bloquant ainsi l'apport sanguin, et provoquer une douleur intense. En général, en cas de croissance ou d'évolution maligne, ils provoquent une compression ou des douleurs.
L'application de compresses chaudes (ou de glace) sur les régions douloureuses peut aider à soulager la douleur. L'acupuncture, les massages, l'homéopathie peuvent également concourir à une amélioration. Le gattilier (Vitex agnus-castus), plante progestérone-like peut rééquilibrer la balance hormonale.
"Les fibromes sont bénins au sens où ils ne sont jamais un cancer. Mais les fibromes peuvent être embêtants s'ils entraînent des complications comme une hémorragie interne. Il s'agit d'une tumeur bénigne mais qui peut se révéler dangereuse du fait de son volume, de sa vascularisation..."
Le Dr Ardaens relève : « 64 % des femmes souffrant d'un fibrome utérin se disent fatiguées et stressées vs 43% des femmes sans fibrome.
Constitués de cellules musculaires lisses, de taille plus ou moins importante et arrondie, certains fibromes utérins peuvent atteindre la taille d'un melon. Un gros fibrome utérin peut entraîner une augmentation de la taille de l'utérus comparable à celui d'une femme enceinte de six ou sept mois.
Un fibrome peut être unique ou multiple (allant jusqu'à plusieurs dizaines de fibromes). La taille des fibromes est variable. Elle peut aller de quelques millimètres à plusieurs dizaines de centimètres. De même, leur poids peut varier de quelques grammes à plusieurs kilogrammes.
Quand les fibromes utérins deviennent trop handicapants, une chirurgie s'impose. L'une des opérations les plus courantes est l'hystéroscopie. Reportage. Depuis plusieurs semaines, cette patiente souffre de fatigue et de règles abondantes.
Le fibrome intra-cavitaire, appelé également fibrome sous-muqueux, peut être responsable de fausses couches. Ce fibrome peut être responsable de fausses couches surtout lorsque la partie du fibrome, située dans la cavité utérine est majoritaire.
Aussi il est recommandé d'adopter une alimentation faible en gras: viande rouge, charcuteries, friture, panure, sauces grasses, crème, crème sure, vinaigrette crémeuse, beurre, margarine, saindoux, suif, shortening, pâtisseries, beignes, croissants, tartes, gâteaux, brioches, chocolats, fromages à plus de 20 % m.g.
Comme ils répondent aux œstrogènes, les fibromes ont tendance à augmenter de taille pendant la période fertile et à régresser après la ménopause. Les fibromes peuvent grossir au point que leur approvisionnement en sang devient insuffisant et ainsi dégénérer.
Des problèmes intestinaux : le fibrome qui comprime le rectum peut causer de la constipation. Des douleurs lors des rapports sexuels. Des douleurs dans le bas du ventre et du dos. Un gonflement au niveau du bas-ventre.
Ils représentent près de 70 % de l'ensemble des fibromes, et entraînent tout ou partie des symptômes suivants : des saignements importants, des envies fréquentes d'uriner et des douleurs au niveau du dos ou du pelvis, des douleurs pendant les rapports sexuels, des sensations de pesanteur ou une lourdeur pelvienne.
Également appelée embolisation des artères utérines, l'embolisation des fibromes est un traitement mini-invasif qui constitue une alternative aux traitements chirurgicaux et à l'hystérectomie. Ce traitement consiste à injecter des micro-billes dans les vaisseaux irriguant le fibrome afin d'entraîner sa destruction.
Actuellement, aucun traitement médical ne fait disparaître définitivement les fibromes de l'utérus. Toutefois, certains médicaments peuvent réduire les symptômes. Lorsque ces symptômes sont importants (hémorragies, infertilité...), un traitement chirurgical peut aussi être envisagé.
Les ultrasons reçus sont focalisés sur le fibrome. Cette technique est pratiquée pour le traitement des fibromes interstitiels, d'une taille comprise entre 5 et 12 cm et qui se situent sur le devant de l'utérus. D'autres solutions existent : laser et IRM, cryocoagulation et thermocoagulation.
On procède par hystéroscospie, sous anesthésie générale, et on « rabote » au maximum dans la cavité utérine. Cette intervention est définitive, excepté si le fibrome intracavitaire présente une extension dans le muscle utérin, car celle-ci pourra alors être à l'origine de récidives.
Le chirurgien pratique une incision horizontale en bas du ventre comme pour une césarienne. Dans certaines conditions, l'abord de l'utérus peut être réalisé par cœlioscopie. L'intervention comporte une incision de la paroi de l'utérus, l'ablation du (ou des) fibrome(s) et la fermeture de la paroi de l'utérus.
La grande ortie (Urtica dioica), riche en carotène, vitamine C, potassium et calcium, est un anti-inflammatoire, antidouleur, hémostatique et reminéralisant. La vitamine E vient intensifier ces actions. Antioxydante, elle agit en régularisant les troubles hormonaux déclencheurs de fibromes.
L'adénomyose utérine correspond à la présence de glandes de l'endomètre et du stroma de la musculature utérine; elle tend à provoquer une augmentation diffuse du volume de l'utérus. Dans l'adénomyose, le tissu endométrial ectopique tend à induire une augmentation diffuse de volume de l'utérus (utérus globulaire).
Elle permet de confirmer le diagnostic, de préciser le type de fibrome (et ses remaniements), de définir une cartographie lésionnelle très précise des fibromes, d'éliminer les diagnostics différentiels, de rechercher les lésions associées et d'orienter le choix de l'option thérapeutique.
L'apparition d'un fibrome peut cependant survenir avant l'âge de 35 ans et son évolution peut être plus ou moins lente. Sous la dépendance des œstrogènes et de la progestérone qui ont un effet multiplicateur sur leur croissance, les fibromes tendent à disparaître à la ménopause.