73% des Français consomment des produits de la mer pour leur santé Parmi les raisons évoquées par les Français lorsqu'on leur demande pourquoi ils consomment des produits de la mer, la santé arrive avant le goût. Pour près de 73% d'entre eux, la santé est la première raison pour consommer des produits de la mer !
Acide gras oméga-3
Le poisson est plus riche en acides gras insaturés que la viande. C'est le « bon » cholestérol dont a besoin notre corps pour fonctionner convenablement. La teneur en oméga-3 dépend de la variété de poisson.
La santé, qui constituait en 2021 la principale raison pour manger moins de viande, se retrouve en 2022 en deuxième position, derrière le facteur prix. Outre le contexte d'inflation, « il y a une hausse des arguments environnementaux pour manger de moins en mois de viande », assure Benoît Granier.
Il est donc logique que les plus gros consommateurs de poisson résident dans des pays en bord de mer et qui ont une culture séculaire de ce type d'activité et d'alimentation : les Coréens (78 kg par habitant), Norvégiens (67 kg), Portugais (62 kg), Birmans (60 kg), Malaisiens (59 kg) et Japonais (58 kg).
Le poisson est une source privilégiée en acides gras oméga-3 dont certains sont indispensables au développement et fonctionnement du système nerveux et contribuent à la prévention des maladies cardio-vasculaires.
Manger du poisson régulièrement est donc un excellent moyen de fournir au corps des adultes et des enfants l'apport nécessaire en protéines d'origine animale, plus riches en acides aminés que les protéines végétales.
L'idéal est d'en manger deux fois par semaine ou plus. En effet, on s'est rendu compte que lorsque l'on mangeait du poisson deux fois par semaine, nous avions moins de risque d'infarctus et moins de risque de troubles du rythme cardiaque.
Le cabillaud, aussi appelé morue lorsqu'il est séché ou salé, est le poisson le plus consommé en Europe et en France (16.000 tonnes chaque année).
Dans l'Union européenne, au classement des plus gros consommateurs de poissons et de fruits de mer se trouvent les Portugais, loin devant, avec 56,8 kilogrammes par habitant et par an ; viennent ensuite les Espagnols avec 45,6 kg et enfin les Maltais qui en consomment en moyenne 37 kg.
Sans remonter jusqu'au XIXe, l'anchois et la sardine restaient les principales espèces pêchées il y a quelques années encore. En 2022, ça n'a pas été le cas. Avec moins de 300 tonnes, le volume de sardines est en baisse de 64 % par rapport à 2021 (830 tonnes).
viande : 24% fruits & légumes : 24% pain & céréales : 18% lait, fromage & œufs : 14%
Inflation, santé, environnement
La raison, pour 53 % des répondants, faire des économies dans un contexte actuel d'inflation. Cette préoccupation passe avant la santé. Les considérations écologiques ont fait un bond dans le classement (45 %), soit six points de plus qu'en 2021.
Le pays le plus végétarien dans le monde est le Bangladesh, où seulement quatre kilos de viande sont consommés par an et par une personne, selon les chiffres de 2009 auprès de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture.
La viande est une bien meilleure source de fer que le poisson, en particulier les viandes rouges. Or, le fer est indispensable à la synthèse des globules rouges : sa carence fait d'ailleurs partie des principales sources d'anémie.
Les protéines de poisson sont d'aussi bonne qualité que celles de la viande et apportent des acides aminés indispensables pour assurer la synthèse des protéines du corps humain. D'autre part, les poissons sont souvent moins gras que les viandes et de ce fait sont beaucoup moins caloriques.
Peu connu, le régime pescetarien est fréquemment confondu avec le régime végétarien. En réalité, les pescetariens ne consomment certes pas de viande rouge ni de viande blanche, mais mangent du poisson et des fruits de mer. Le terme tire en effet son origine du latin «piscis», qui signifie «poisson».
Depuis toujours, le cabillaud est dans le cœur des Français. Encore aujourd'hui, 60% de la population déclarent en consommer et il s'agit d'ailleurs du poisson préféré de 13% d'entre eux !
Les poissons les plus pollués sont : espadon, marlin, requin, lamproie, brochet, anguille… Les poissons moyennement contaminés sont : lotte, bonite, flétan, dorade, bar, saumon, thon… Les poissons les moins contaminés sont : colin, merlan, sole, cabillaud, hareng, truite, anchois, maquereau, sardine…
Malgré notre grande consommation de saumon, nous importons la majorité depuis la Norvège. La Norvège est le deuxième exportateur de poissons au monde et son marché favori est l'Union Européenne.
La Chine reste le principal producteur de pêche en mer, devant l'Indonésie, les États-Unis et la Russie. L'empire du Milieu domine aussi la production de pêche continentale. Viennent ensuite le Myanmar, l'Inde et le Bangladesh. La production venant de la pêche est plutôt stable depuis les années 80.
L'omble chevalier d'élevage : Ce noble poisson qu'on appelle aussi omble de l'Arctique représente un choix durable, car il est élevé au Québec. Comme il fait partie de la famille des salmonidés, sa chair est une bonne source d'oméga-3.
Le plus grand consommateur de morue au monde est le Portugal, qui, malgré sa petite taille, consomme environ 70 000 tonnes de morue salée par an soit en moyenne 7 kg par habitant .
L'espadon. D'un point de vue général, il est recommandé d'éviter les poissons prédateurs. En effet, ces gros spécimens sont souvent riches en mercure parce qu'ils consomment eux-mêmes d'autres petits poissons contaminés au mercure. C'est le cas de l'espadon dont la chair peut rappeler celle du thon.
En général, il est préférable d'éviter les repas lourds avant de se coucher. Les repas lourds entraînent des risques importants de brûlures d'estomac et ont également tendance à vous faire perdre le sommeil car votre corps est concentré sur la digestion.
Manger des sardines est bon pour la santé. Elles sont en effet remarquablement riches en Oméga 3 (EPA et DHA), en vitamine D mais aussi en calcium, en phosphore et en vitamine B12. La consommation de 100 g de sardines couvre de 1 à 6 fois le besoin quotidien en la majorité de ces éléments nutritionnels très importants.