Les œufs pondus le jour du Vendredi saint occupent une place à part dans les traditions de la semaine sainte et d'une manière générale pendant le reste de l'année. On était convaincu qu'ils ne pourrissaient pas, et qu'ils allaient protéger efficacement la maison contre la foudre et tous les malheurs.
Elle l'est d'autant plus le jour du Vendredi Saint, jour de la mort de Jésus-Christ, où l'Église demande aux chrétiens de « faire maigre », c'est-à-dire de s'abstenir d'aliments riches tels que la viande, l'alcool, ainsi que, selon les époques ou les lieux, les laitages ou les œufs, en mémoire du sacrifice de Jésus- ...
Depuis l'antiquité, l'œuf est un symbole de vie et de renaissance, les romains, les perses et les égyptiens décoraient des œufs et se les offraient pour célébrer le retour du printemps. Au 9ème siècle, l'église catholique interdit la consommation d'œufs durant le carême, la période de privation juste avant Pâques.
L'Eglise catholique ne reconnaissait pas cette coutume païenne, qu'elle voyait d'un mauvais œil. Et c'est pour cela que l'on s'offrait des œufs en secret. Des œufs qui étaient donc cachés! Au Moyen Age, les paysans payaient les impôts aux propriétaires fonciers en leur donnant des œufs au printemps.
Coutumes catholiques
L'Église catholique préconise de jeûner (« privation substantielle de nourriture selon l'âge et les forces de chaque chrétien ») le Vendredi saint. Le jeûne consiste à ne prendre qu'un repas complet par jour, deux petites collations étant permises le matin et le soir.
« Et le vendredi saint, en mémoire du sacrifice de Jésus-Christ, les Chrétiens ont coutume de manger maigre et de s'abstenir de consommer de la viande, le poisson venant ainsi se substituer à ces aliments.
Les Biélorusses, par exemple, lorsqu'ils juraient par la terre, mangeaient de celle-ci en guise de véracité de leur promesse. Dans de nombreux endroits, les femmes n'avait pas le droit de manger de la terre, elles l'embrassaient en guise de serment, comme on embrasse la croix ou la bible3.
La tradition de s'offrir des œufs au printemps remonte à l'Antiquité : les Perses, les Égyptiens s'offraient en guise de porte-bonheur des œufs de poule décorés en signe de renouveau.
La coutume d'offrir des œufs existait déjà dans l'Antiquité, héritage des traditions païennes. Les Perses, les Romains et les Égyptiens célébraient le retour du printemps, saison de l'éclosion de la nature, en offrant des œufs peints et décorés. Les œufs symbolisent la fécondité, le renouveau et la création.
Le lièvre ou le lapin.
Cette tradition du lapin de Pâques vient d'Allemagne (le Osterhase) et a gagné les Etats-Unis (le Easter Bunny). Pourquoi cet animal ? Parce qu'il symbolise le printemps, le renouveau et la fertilité.
L'explication provient de la Bible, où le mot "agneau" revient à plusieurs reprises. Il symbolise en réalité Jésus, "l'agneau de Dieu qui enlève le pêché du monde". Manger de l'agneau à Pâques est donc un hommage rendu à Jésus.
Les œufs symbolisent la fécondité, le renouveau et la création. La tradition a ensuite été reprise par l'Église, pour fêter la renaissance de Jésus-Christ, ressuscité le dimanche de Pâques.
Les racines étymologiques du mot « Pâque » évoquent la notion de passage. En effet, la Pâque – Pessah en hébreu – est une fête juive qui commémore l'exode du peuple juif d'Égypte, libéré de l'esclavage par Moïse en traversant la mer Rouge.
Dès le 4ème siècle, l'Eglise interdit aux croyants de manger des œufs durant le carême, car ils avaient un rapport direct avec la viande. Les poules continuant à pondre, le festin de Pâques était un moment faste pour manger des œufs !
Pourquoi le poisson ? Parce que le poisson a une signification religieuse : c'est synonyme d'abondance dans l'Évangile, (Jésus apporte du pain et des poissons, des histoires de pêche miraculeuse), et par extension, les poissons vont symboliser les chrétiens eux-mêmes qu'il faut pêcher.
Une période de quarante jours précédant les fêtes de Pâques, pendant laquelle l'abstinence et le jeûne sont de rigueur. Il est notamment interdit de consommer de la viande ou du poulet tous les vendredis, jusqu'au vendredi saint prévu le 30 mars prochain.
Au Moyen-Âge, l'Eglise a interdit de manger des œufs pendant le Carême : ils étaient conservés jusqu'à la fin du jeûne, puis décorés. C'est au XVIIIe siècle que l'on a eu l'idée de vider les œufs pour les remplir de chocolat pour marquer la fin du jeûne et du Carême.
Les fritures en chocolat ont pour origine la Bible, et plus précisément Pâques qui est une fête religieuse chrétienne et qui représente la renaissance de Jésus (1). Les poissons, crustacés et coquillages font référence à la pêche miraculeuse qu'aurait accompli Jésus après sa résurrection (2).
A Pâque en Grèce, il est de coutume de teindre les œufs de Pâque en rouge. Le rouge symbolise le sang du Christ. Les œufs sont généralement teints le jeudi saint précédent Pâque.
Le Carême prépare à la fête de Pâques, qui commémore pour les chrétiens la résurrection du Christ. Pendant cette période de jeûne de 40 jours, les fidèles sont invités à repenser leur mode de vie et à se recentrer sur eux et leurs proches.
L'île de Pâques, ou Rapa Nui, est une île du Sud-Est de l'océan Pacifique, abordée et peuplée par des polynésiens vers 1200. Elle est ainsi nommée car elle fut découverte par des européens pour la première fois le jour de Pâques, en l'an 1722. Ses habitants s'appellent les Pascuans.
La surprise dans l'œuf de Pâques
Si d'un côté les Anglais affirment que l'inventeur des œufs de Pâques serait John Cadbury, qui en 1842 créa le « premier » œuf en chocolat à offrir aux enfants pour Pâques, en réalité la véritable patrie de l'œuf de Pâques semble être l'Italie.
En Russie on se salut normalemant en se disant bounjour et c'est tout. Si on est les amis proches et on ne s'est pas vu longutemps, on peut se prendre dans les bras.
Quand on dit que l'on « s'embrasse à la russe », cela équivaut à un baiser sur la bouche avec une personne du même sexe que soit. Contrairement aux bisous amoureux, celui-ci n'a rien de sentimental mais signifie un lien de fraternité. C'est un acte qui est inscrit dans les mœurs en Russie mais qui tend à disparaître.
Les évangiles indiquent que cette exécution a eu lieu un vendredi parce qu'il s'agissait d'un double sabbat, mais pour les synoptiques c'est le lendemain du repas de la Pâque (15 nisan) alors que pour l'évangile de Jean c'est le jour du repas de la Pâque (14 nisan).