L'une des raisons avancées pour justifier l'opération est de se débarrasser des pirates barbaresques qui infestaient la mer Méditerranée depuis trois siècles, et dont un des repaires était justement le port d'Alger, et de mettre fin à l'esclavage subi par les populations chrétiennes.
Il s'agissait en fait de garder des ports comme points militaires et commerciaux, dans la logique des points d'appui. Elle renvoyait alors à un mode de colonisation qui se rapprochait du système des comptoirs de l'Ancien Régime.
La conquête de l'Algérie par la France est réalisée de 1830 à 1847 et se poursuit par intermittence jusqu'au début du XXe siècle. L'expédition d'Alger, a été entreprise en mai 1830 par le gouvernement de Charles X, pour détourner l'attention des Français sur leurs difficultés politiques intérieures.
Héritant de cette encombrante conquête, le roi Louis-Philippe maintient les troupes françaises à Alger et l'annexion de l'Algérie est finalement proclamée en 1834. Alternant défaites et victoires, l'armée occupe les côtes et laisse une grande partie du territoire de la régence sous le contrôle de l'émir Abd el-Kader.
La guerre est surtout due au refus des gouvernements français et des colons de remettre en cause les profondes inégalités civiles, politiques et économiques entre la population d'origine européenne (les colons ou « pieds noirs » installés par vagues successives depuis 1830) et la population arabo-berbère de religion ...
Le 12 mars 1956, l'Assemblée nationale vote les pouvoirs spéciaux au gouvernement Guy Mollet : la décision de recourir à l'armée marque un tournant dans le dispositif répressif du maintien de l'ordre. Il est fait appel au contingent : 450 000 soldats français (contre 25 000 combattants algériens).
La fin des hostilités entre le FLN et la France fut la conséquence des accords d'Evian signés le 18 mars 1962 par les représentants du gouvernement français et ceux du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA).
Ce surnom viendrait du fait que les chauffeurs des bateaux à vapeur avaient l'habitude de marcher pieds nus dans la soute à charbon du navire. Ces chauffeurs étant souvent algériens, « pied-noir » a ensuite désigné, par extension, un Algérien. Cet emploi est attesté en 1917. Son emploi actuel n'est attesté qu'en 1955 .
C'est le terme al-Djazayr qui a donné ensuite Alger et Algérie.
Dans l'Antiquité, le territoire algérien connaît la formation des royaumes numides avant de passer sous la domination partielle des Romains, des Vandales, des Byzantins et des principautés berbères indépendantes. Le VII e siècle marque le début de l'islamisation puis l'arabisation partielle de la population.
En 1946, le statut de ces colonies fut changé pour celui de Territoires français groupés dans l'Union française. Après avoir été placé sous mandat français en 1919, puis sous tutelle en 1945, le Cameroun rejoignit les États constituant l'Afrique équatoriale française.
Cette idée que le général de Gaulle octroya, de son propre chef, l'indépendance à l'Algérie, revient à dire qu'il trahit la victoire des militaires, sur le terrain. L'affirmation est courante et elle reste au cœur des critiques des anciens de l'armée qui désapprouvaient la politique du Général.
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », etc..
Mais les causes du fait colonial sont en fait très diverses : économiques (recherche de débouchés et de matières premières), religieuses (convertir de nouveaux chrétiens), démographiques et surtout politiques (concurrence entre les nations).
Au premier siècle avant notre ère, les Romains occupèrent l'Afrique du Nord (dont le territoire de l'Algérie actuelle) et transmirent leur civilisation aux populations locales.
Pendant quatre ans, de l'été 1940 à l'été 1944, la France vaincue a été gérée comme une colonie par l'Allemagne.
L'islam s'est installé au Moyen Âge et il constitue la religion majoritaire des Kabyles. Son influence sur la culture, la société est majeure ; et ce à travers diverses périodes historiques. Au début de la conquête musulmane du Maghreb, la population berbère se convertissait massivement.
Les déficits budgétaire et courant ont atteint 3,8% et 2,8% du PIB. La dette publique s'établirait à 63% du PIB et les réserves de changes à 45 Mds USD fin 2021 (soit 10 mois d'importations).
Les Français arrivés en terre berbère sous occupation turque en 1832, ont mis près de 30 ans pour conquérir la Kabylie.
Les uns et les autres sont bien distincts par leurs statuts dans l'Algérie coloniale – les Pieds-noirs sont les anciens Français d'Algérie, c'est-à-dire les Français qui possédaient (comme ceux de métropole) les droits associés au statut de citoyen, tandis que les Harkis appartenaient aux Français non-citoyens (Étienne ...
En France, l'expression de harkis de Paris désigne, pendant la guerre d'Algérie et à partir du 20 mars 1960 , une « force de police auxiliaire » mise en place par le préfet Maurice Papon. La plupart de ces auxiliaires sont d'origine algérienne et installés dans des quartiers à forte densité algérienne.
Selon une appréciation aujourd'hui dominante dans l'opinion publique française, les pieds-noirs ont été conduits à quitter l´Algérie car menacés d´épuration ethnique. Des représentants du FLN auraient annoncé dès 1960 qu'« ils excluaient tout avenir pour les non musulmans ».
Au sein de l'Empire colonial français, l'Algérie constitue un territoire particulier. Il s'agit de la plus ancienne conquête coloniale, le territoire est annexé à la France depuis 1830. Son statut est unique puisque l'Algérie est divisée en trois départements, qui sont gérés par le ministère de l'Intérieur.
L'Armée de libération nationale (ALN) a été créée par le CRUA en 1954 et constitua le bras armé du Front de libération nationale (FLN) en guerre de 1954 à 1962 contre la présence coloniale française en Algérie.
Avec les rotations d'effectifs, près de 400 000 musulmans algériens (appelés ou supplétifs) ont également combattu du côté français pendant la guerre d'Algérie. L'effectif total de l'armée française en 1962 (hors gendarmerie) est de 938 000 militaires.