Pourquoi ? Parce que ce son strident arrive au cerveau par l'amygdale, structure cérébrale impliquée dans la perception des émotions, et notamment de la peur. Ainsi, « les cris ne sont pas seulement considérés comme des sons mais aussi comme des déclencheurs d'une sensibilisation accrue […].
Les cris humains peuvent refléter jusqu'à six émotions primaires. Non seulement nous crions de colère, mais cette réaction est souvent le reflet de la douleur, de la peur, de la joie, de la tristesse et de la passion.
C'est un mécanisme de défense qui contrôle une structure très concrète du cerveau : l'amygdale. Il suffit d'écouter un son aigu, un ton de voix élevé pour que dès cet instant, une petite aire cérébrale l'interprète comme une menace et active notre système nerveux sympathique pour activer la fuite.
Crier n'est pas mauvais, cela a même des vertus thérapeutiques. S'époumoner peut par exemple permettre d'évacuer le stress lié à la crise sanitaire actuelle. Mais attention à ne pas trop crier sur ses enfants car une éducation sévère peut nuire à leur bon développement.
Comme la peur, le cri a joué un rôle dans l'évolution. Il sert aux animaux à alerter leurs semblables ou à appeler à l'aide, et peut même surprendre ou intimider un prédateur.
SALAMI (conjoint impulsif qui crie en cas de désaccord)
Parler fort et crier vient naturellement dans la communication de beaucoup de petits. Et plus encore, quand ils sont en groupe. En effet, chaque jour, ils découvrent quelque chose de nouveau et, à l'occasion, ils s'expriment de manière forte et euphorique.
Plutôt que de l'écouter, regardez le désespoir et la frustration qu'il subit en ce moment. Souvenez-vous que vous ne validez pas les actes de cette personne. Vous sympathisez avec lui afin de voir les parties de sa vie dont vous pouvez prendre pitié lorsque le moment de réagir viendra.
Les femmes ont besoin de plus de sommeil que les hommes
Comme elle ne dort pas assez, votre épouse est donc plus facilement stressée. Si vous la voulez plus détendue, allez donc voir ce dont les enfants ont besoin.
De façon générale, si l'on a trop tendance à crier sur nos enfants, c'est souvent parce que l'on est par ailleurs soumis(es) à beaucoup de pression. Cela peut être utile de se demander comment réduire notre charge mentale pour éviter le burn-out, et si besoin, ne pas hésiter à se faire accompagner.
Alors, le magazine Pèlerin nous révèle les neuf règles d'or pour se parler sans crier. C'est ce qu'on appelle la Communication Non Violente. Ne pas chercher à convaincre à tout prix, savoir écouter, ne pas juger, cela parait de bon sens et assez vertueux.
Crier « Ooh ! » peut aider à augmenter la tolérance à la douleur. Et si on le fait par réflexe, cela « fonctionne » vraiment et peut presque s'expliquer, selon cette étude de psychologues de l'Université de Singapour.
Parler trop fort peut être un signe de perte d'audition. Les autres signes de perte auditive neurosensorielle comprennent la difficulté à entendre lorsqu'il y a beaucoup de bruits de fond et l'incapacité à comprendre clairement ce que les autres disent.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
La colère entraîne une contraction musculaire importante. Cela est visible sur l'ensemble du corps. Il a donc tendance à se figer : les épaules demeurent immobiles, les mains se fixent sur un objet (bras du fauteuil, verre, crayon, dossier de chaise, etc.) et le regard se focalise.
La colère peut arriver seule, à la suite de la présence d'un irritant, d'un besoin non satisfait, ou d'un désir non respecté. Mais elle peut aussi être un moyen de libérer d'autres émotions enfouies telles que la peur, l'angoisse, la tristesse…
C'est bien connu, certaines personnes ne supportent pas des sons au point d'éprouver un profond énervement et l'envie de fuir. Une réaction disproportionnée dont le nom est "misophonie", un trouble qui trouverait son origine dans une suractivité anormale dans une zone précise du cerveau.
Cela démontre que soit il cherche à vous rabaisser soit il recherche des personnes qu'il peut prendre à témoin. Dans tous les cas, l'idéal serait de comprendre ce qui déclenche de telles disputes et pourquoi cela nécessite la présence de tiers.
Je répète souvent aux parents qui me consultent : les cris sont souvent générés par excès de stress. Ils expriment un besoin d'être entendu pour stopper le processus. On crie parce qu'on vit une situation d'urgence qu'on a du mal à gérer.
Prenez un peu de distance de la personne qui vous crie dessus en faisant un pas en arrière ou en vous appuyant contre votre chaise. En prenant le contrôle de votre espace physique, vous vous sentez moins vulnérable et vous retenez l'envie de pleurer X Source de recherche . Excusez-vous et allez-vous-en.
Sois patient. Quand on se retrouve face à une personne impulsive il faut absolument s'armer de patience et d'indulgence. L'objectif est de nouer une relation saine avec cette personne donc si tu veux que ça marche, il va falloir que tu t'adaptes à ses réactions en faisant quelques efforts.
Prendre le temps de respirer calmement quand la situation vous agresse permet de vous oxygéner, de vous calmer et aussi de montrer aux enfants que vous savez gérer la pression que vous ressentez. Ensuite, si votre enfant est agité et crie, parlez-lui tout bas pour essayer de comprendre ce qui se passe.
Crier ou hurler lui fait croire qu'il est en danger de la part même de celui qui doit le protéger. Ce comportement perçu comme particulièrement violent et menaçant peut engendrer des changements neurologiques au niveau du cerveau qui affecteront sa personnalité plus tard.
Dans une large mesure, cela est dû à une mauvaise maîtrise de soi et à une faible tolérance à la frustration. Cependant, ce ne sont pas les seules causes. Sous la colère se cache aussi très souvent une couche de tristesse que nous ne savons pas affronter, et encore d'autres sentiments ou émotions refoulés.