Beaucoup moins connue que la ménopause, l'andropause est liée à la baisse de production de testostérone chez l'homme. Pour l'heure, elle n'est pas reconnue par la communauté scientifique, mais de vrais symptômes existent.
Les termes de “ménopause masculine” ou andropause, que l'on retrouve principalement dans les médias, décrivent la baisse de la testostérone liée au vieillissement naturel et les symptômes qui y sont associés, notamment une baisse d'énergie, une perte de concentration, un gain de poids et un dysfonctionnement érectile.
Quels en sont les symptômes ? Il y a d'abord des érections moins rigides et moins nombreuses, mais aussi une baisse de la libido : les hommes n'ont plus envie de faire l'amour. Un phénomène encore aggravé parce qu'ils savent qu'ils ne peuvent pas compter sur une érection fiable.
Quels hommes sont concernés par l'andropause et à quel âge ? Tous les hommes peuvent être concernés par une baisse de la testostérone, une hormone masculine produite par les testicules régulant plusieurs paramètres physiologiques.
Elle s'installe habituellement entre 45 et 65 ans. Le déclin hormonal chez l'homme est partiel, progressif et inconstant, dès la trentaine. Tous les hommes ne présentent pas forcément de symptômes liés à la baisse du taux d'hormones sexuelles.
Passé 50 ans, l'érection est en général moins rapide. Il n'est pas rare que quelques minutes soient nécessaires, au lieu de quelques secondes à 20 ans. Elle est moins ferme et dure moins longtemps. Par ailleurs, la période réfractaire, c'est-à-dire le temps nécessaire entre deux érections, s'allonge.
e. A l'issue de cette étude, en croisant les données liées au genre et à l'âge, les scientifiques ont constaté que le pic d'attractivité des hommes, aux yeux de la gent féminine, est atteint à… 50 ans.
Les bouffées de chaleur chez l'homme sont principalement le signe de l'andropause. Cette affection touche en priorité les hommes entre 45 et 65 ans. Elle est due à un ralentissement de la production de testostérone, une hormone sexuelle.
La durée de l'andropause varie également d'un homme à l'autre. La durée moyenne est de 7,4 ans et donc semblable à celle des femmes. Le processus, qui commence de manière insidieuse, surprend et déstabilise souvent les hommes.
L'Andropause se définit par un déficit en hormones sexuelles qui stimulent et contrôlent les caractères sexuels chez l'homme. L'andropause correspond à l'ensemble des symptômes physiologiques liés à la baisse de sécrétion de testostérone ainsi que d'autres hormones sexuelles chez l'homme, à partir de 45 ans.
Dans la ménopause, il y a un arrêt total des œstrogènes et de la progestérone (secrétions hormonales féminines). Dans l'andropause, d'une part, il n'y a qu'une hypo-androgénie, c'est-à-dire une baisse des hormones mâles et non pas un arrêt total, d'autre part, l'âge de survenue est ici très variable.
Si une andropause est diagnostiquée, un traitement hormonal à la testostérone est parfois prescrit. Il s'agit du seul traitement médicamenteux disponible actuellement.
Hormones testiculaires
La testostérone est la principale hormone mâle (androgène) sécrétée par le testicule. La testostérone joue un rôle clé dans le fonctionnement sexuel (libido, érection,..) mais aussi dans le développement des caractères sexuels secondaires (pilosité, masse musculaire, timbre de la voix,…).
Une thérapie de remplacement de la testostérone dans le sang est le traitement le plus fréquemment administré aux hommes qui traversent l'andropause. Ce traitement est susceptible de procurer un soulagement des symptômes et d'améliorer, dans bien des cas, la qualité de vie.
Chez l'homme
La testostérone est produite en duo par les glandes surrénales et les cellules de Leydig, situées dans les testicules. Elle intervient dans le développement des caractéristiques physiques masculines comme la maturation des organes génitaux, la pilosité et la mue de la voix.
Le vieillissement est la cause première pouvant mener à un faible taux de testostérone. Les niveaux de testostérone diminuent naturellement de 1% par an dès que l'homme atteint la trentaine. Au-delà de l'âge, les facteurs de risques menant à un faible taux de testostérone peuvent inclure: Obésité
La préménopause indique les premiers changements corporels qui accompagnent les changements hormonaux, essentiellement une diminution des taux d'œstrogènes et de progestérone, chez la femme. La production d'œstrogènes et de progestérone diminue à des niveaux extrêmement bas, jusqu'à atteindre la ménopause.
Les femmes sont plus sensibles aux écarts de température et la température à laquelle elles se sentent bien est environ 2,5° supérieure à la température convenant aux hommes.
Par ailleurs, chez la femme, lors de la deuxième moitié du cycle hormonal (c'est-à-dire après l'ovulation), la température du corps est légèrement supérieure à celle de la première partie de cycle, ce qui peut également expliquer la sensation d'avoir plus chaud que d'habitude", indique le Pr Krempf.
Question de corpulencePlus on est petit et trapu, plus on a chaud. Pour certains, ce rafraîchissement prendra plus ou moins de temps. C'est notamment le cas chez les personnes en surpoids. Certaines études scientifiques expliquent cela par la propriété isolante de la graisse.
C'est prouvé: la peau d'un homme vieillit moins rapidement que celle d'une femme. En cause notamment, le fait que leur peau soit à 25% plus épaisse que la nôtre, et avec un taux de densité en collagène (qui assure l'élasticité de la peau et qui décroît avec l'âge) bien plus élevé.
La gérontophilie (du grec : geron, qui signifie « vieillard » et philie, qui signifie « amour ») est une paraphilie (comportement sexuel atypique) de type chronophilie (excitation due à la différence d'âge) dans laquelle un individu est sexuellement attiré par un partenaire sexuel très âgé.
En clair, la jeune femme troquerait son physique, « sa fraîcheur », contre la situation confortable d'un homme plus âgé, intégré socialement. Elle provoquerait chez l'homme le sentiment d'être rajeuni par sa partenaire, et bénéficierait de l'expérience d'un homme mûr.