Chez les jeunes de 13 à 16 ans, les motifs sociaux, tels qu'être ensemble, s'amuser, la pression du groupe, ainsi que les soucis quotidiens figurent parmi les principales raisons. "Ils citent le plus souvent des motifs sociaux; en général, ils boivent de l'alcool quand ils font la fête avec leurs copines et copains.
Boire est alors un moyen de faire « comme les autres », de se sentir mieux dans le groupe : l'alcool devient d'une certaine façon un « facteur d'intégration ». L'alcool est aussi associé aux rencontres, considéré comme un « liant social », car quand on a bu, notre comportement change.
La personnalité de chacun mais également son histoire de vie participent à la construction de sa dépendance. Par exemple le manque de confiance en soi, les difficultés relationnelles ou matérielles, le sentiment de solitude, d'ennui ou d'échec, la dépression peuvent soutenir l'instauration d'une dépendance à l'alcool.
Certains étudiants boivent pour oublier leurs problèmes
Autres réalités, plus rares mais malheureusement présentes : pour quelques étudiants, consommer de l'alcool permet de combattre une situation négative, telle que le stress, la solitude ou la peur de l'avenir.
Les étudiants qui consomment le plus régulièrement boivent aussi de plus grandes quantités. Si la consommation quotidienne d'alcool est inférieure chez les étudiants par rapport aux 18-25 ans, 46% de ceux qui déclarent boire une fois par jour consomment plus de 4 verres à chaque occasion.
Les raisons de boire sont multiples, elles dépendent à la fois des individus (caractéristiques individuelles, personnalité ou disposition génétique), de la substance consommée (prix, effet produit) et du contexte de boisson (pression des pairs, valeurs véhiculées par la société, la situation familiale et ...
Etre «ivre d'amour» est une métaphore courante dans notre culture qui assimile souvent l'attirance sexuelle ou sentimentale à une perte momentanée de raison… L'alcool induit un état second à quoi on a souvent comparé le désir. Il rend fou.
C'est un réflexe de survie pour ne pas venir à manquer de son objet d'addiction. L'alcoolique aura tendance a de plus en plus se cacher et à rester seul pour boire car il sait que c'est une chose honteuse. Et se confier à un proche ou un médecin devient alors impossible alors que cela devient nécessaire.
Ce sont surtout des hommes (73 % en moyenne), et plutôt d'âge mûr. Ainsi, les patients hospitalisés pour une complication de leur alcoolisme ont en moyenne 56,7 ans, ceux pour sevrage 47,9 ans et ceux hospitalisés pour « intoxication aiguë » 43,5 ans.
Une consommation régulière et modérée d'alcool pourrait avoir certains bienfaits pour la santé, en ce qui concerne les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et le déclin cognitif chez les personnes âgées. La recherche laisse entrevoir d'autres effets favorables.
buveur n. Personne qui aime boire des boissons alcoolisées. buveuse n.f.
Selon un rapport de l'OCDE, la consommation excessive d'alcool fait perdre 1 an d'espérance de vie en moyenne, en raison des maladies et accidents qu'elle cause.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
Une déficience génétique
Il s'agit en fait d'une mutation génétique qui touche jusqu'à 1/3 de certaines populations asiatiques, chez qui le gène permettant de métaboliser l'alcool est déficient. « Au départ, on a tous un gène qui permet de se débarrasser de l'alcool, qu'on appelle déshydrogénase (ADH).
La raison est très simple : on retrouve du gaz carbonique dans la bière, car il s'agit d'une boisson gazeuse. Lorsque l'on boit une bière, on peut d'ailleurs constater que notre ventre a tendance à se gonfler, car ce gaz carbonique va distendre l'estomac et donc créer ce ventre à bière, mais d'abord temporairement.
De plus, l'effet désinhibiteur et dépresseur de l'alcool fait en sorte que certaines personnes finissent justement par exploser en libérant les émotions qu'elles refoulent depuis des mois, voire des années. C'est pour cela que l'on voit plusieurs personnes devenir très émotives ou agressives sous l'effet de l'alcool.
L'alcoolorexie n'étant pas médicalement reconnue, les symptômes de cette pathologie ne sont pas clairement définis. Elle se manifeste donc par le fait de sauter des repas pour pouvoir boire de l'alcool et réduire ainsi le nombre de calories ingérées.
Dans son livre The Married sex Solution : a realistic guide to saving your sex life, Kat Van Kirk affirme que la bière est la meilleure amie de l'homme, et notamment la bière brune. Riche en fer, elle augmente la production de globules rouges et améliore donc la circulation du sang, qui favorise l'érection.
Quand une personne est ivre, dit-elle la vérité ou est-elle submergée par ses émotions ? L'acool a une fonction désinhibitrice donc d'une certaine manière la personne aura plus tendance à dire des vérités qu'elle refoulerait en temps normal. Mais ce sont ses vérités, qui peuvent aussi être déformées par les émotions.
A terme, certaines cellules du cerveau vont aussi disparaître, c'est ce qu'on appelle la "perte de tissu cérébral". Elle s'observe clairement à partir d'une consommation journalière de 6 verres d'alcool et est due à la toxicité de l'alcool qui vient détruire les cellules cérébrales.
À long terme, l'alcool a-t-il des effets sur le cerveau ? Une consommation régulière et excessive d'alcool peut être responsable de troubles de l'attention, de la concentration, de la mémoire, des capacités d'abstraction et des fonctions exécutives.
Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive. Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement.
L'alcool a des effets inflammatoires sur le corps et sur la peau. Il est en effet un puissant vasodilatateur qui agit très rapidement sur les petits vaisseaux du visage.
Gonflement
Cernes gonflés, teint gris, rougeurs… autant de petits désagréments qui, à terme, laissent des marques visibles sur notre visage. Le bon geste en cas d'excès : l'eau est toujours la meilleure amie des excès.