Il s'agit notamment de personnalités, d'amis ou de groupes de personnes partageant leurs expériences : ce sont des consommateurs qui en influencent d'autres. Par un mécanisme d'adaptation au groupe de référence, le jeune veut adopter leur style de vie et leur conception du luxe (Kembau et Mekel).
Ils commencent par acheter les produits que ces personnalités mettent en avant dans leurs «posts» et «stories». Certains influenceurs font même ce qu'on appelle des «partenariats rémunérés». D'autres partagent simplement leurs passions, sans recevoir d'argent de la part des marques.
Introduction. Les marques de luxe ont une forte valeur ostentatoire, identitaire, distinctive, affective et utilitaire pour les consommateurs (Vigneron, 2014). En effet, elles coûtent le plus cher, s'adressent aux personnes qui ont le plus de revenus et permettent de montrer la richesse de leur propriétaire.
Amour, gloire et beauté Si le luxe fascine, c'est aussi parce qu'il incarne l'idéal du modèle culturel occidental. Consommer, épater, plaire : les signes de réussite sociale correspondent parfaitement aux attraits du luxe.
Les ados y sont très sensibles. Dans leur esprit, avec les marques, ils se démarquent ! Ils se détachent du club famille pour rejoindre celui plus attirant des copains, celui d'une marque de la jeunesse qui s'affirme. Et ça c'est un désir puissant qui fait aimer acheter des objets de marque.
Les jeunes suivent la mode pour se doter d'une nouvelle personnalité qui représente leur âge et ainsi rompre avec les liens de l'enfance et paraître adultes. Mais malheureusement, cette démarche est limitée par l'exigence de la culture populaire qui les oblige à s'habiller à la mode.
Ils adorent qu'on leur demande leur avis. Sinon, ils s'ennuient et n'achètent pas ! » Certaines marques s'appuient directement sur les ados pour se développer via Instagram. C'est le cas de Rad, qui ne possède pas de boutique physique mais un compte nourri de photos d'ados.
B.
allus. à la réputation des habitants de Sybaris et, en partic., p. réf. à certains aspects de leur façon de vivre] Personne qui aime le luxe, le raffinement en matière de plaisir, qui recherche le confort dans la vie comme dans la pensée ou qui y est habitué.
De fait, aux yeux de ses amateurs, le luxe est une façon de se valoriser. Au-delà de sa dimension hédoniste, le luxe est aussi une façon de sécuriser son avenir. Ainsi, sur les trois continents, 85% des clients le définissent « comme un investissement pour l'avenir ».
La notion de luxe met en jeu différentes composantes : La rareté, le luxe est rare, il faut l'attendre. Le prix, avec une « valeur imaginaire » attachée au produit et surtout à la marque. Le prix de base est fixé selon des valeurs imaginaires plutôt que sur la structure de coût.
Les consommateurs dans le secteur du luxe sont de plus en plus jeunes. Ces derniers recherchent une expérience client tournée vers la transparence et qui suscite l'émotion La Chine et le Japon sont en première position en termes de croissance dans le secteur du luxe.
Dans l'univers du luxe, le consommateur attend plus qu'une connaissance irréprochable de la marque, de la bienveillance et de la courtoisie : il souhaite être accueilli et traité par un vendeur passionné par la marque.
Le luxe peut élargir son champ de revenus et de rentabilité en offrant des expériences individuelles et uniques offrant du temps, ce dernier concrétisant l'ultime mesure du luxe. Les clients du luxe deviennent alors les co-acteurs des expériences qui leur sont offertes.
Ces individus se caractérisent par des habitudes de consommation bien particulières, mais aussi par des attentes sans précédent au sein du secteur, notamment en matière de respect de l'environnement.
En ce qui concerne les vêtements en général, rien de très surprenant. Les fidèles Zara, H&M, Pimkie, Stradivarius, Pull&Bear, Mango, Primark, Bershka ou encore Uniqlo possèdent en leur sein tout ce dont ont besoin les ados !
Pour leur valeur toujours plus grande
Les parfums sont, quant à eux, les produits les plus populaires de ce monde haut de gamme. Même plus accessible, notamment grâce aux achats en seconde main, les maisons de luxe voient leurs créations prendre de la valeur et ce, malgré la crise.
Le Luxe est une industrie dont la substantifique moelle est le commerce, mais au delà de la vente, se trouve tout un univers de désir, de plaisir, d'identification , d'image, de sérénité et d'élégance. Autrefois, le luxe était réservé à l'élite ; il est devenu aujourd'hui un élément de plaisir pour tout un chacun.
Les ventes de luxe y ont bondi de 45% en 2020 à 44 milliards d'euros. "C'est le champion de la croissance depuis la sortie de la crise sanitaire grâce à l'explosion de la demande locale. Le marché a bénéficié de la reprise des voyages régionaux en son sein et du développement des zones duty free.
LVMH (propriétaire des « Echos ») conserve sa place de numéro un incontesté, devant Kering en seconde position, suivi de l'américain Estée Lauder. L'Oréal arrive en 5e position, talonné par la maison Chanel. Et grande nouveauté de 2020, l'entrée d' Hermès dans ce Top 10.
Le Luxe, une valeur sûre depuis des générations
Référant à l'exceptionnel, il est le symbole d'une réussite sociale accomplie mais également du raffinement et de l'amour du « beau ». Depuis la nuit des temps, tout objet ou matériaux faisant office de rareté s'accompagne d'une haute valeur monétaire et symbolique.
On aime les marques pour la même raison qu'on aime nos amis. Ils nous font rire, ils nous réconfortent, ils nous surprennent. On vit dans un monde où tout le monde veut être le plus standardisé possible. Une quête de perfectionnement qui vise à effacer toutes traces d'imperfections (lisez intervention humaine).
Comment cela s'explique? Les jeunes recherchent leur identité et le regard des autres a beaucoup d'importance. Du coup ressembler à une personne célèbre et fort appréciée leur permet d'avoir plus confiance en eux. Elles représentent un idéal.
Si la rémunération demeure le levier le plus efficace pour attirer les jeunes, l'ambiance et les relations humaines arrivent juste derrière. À noter également : ils placent la confiance que leur accorde l'entreprise avant la réputation de celle-ci.
A travers son style vestimentaire, l'adolescent tente de s'identifier ou d'externaliser sa personnalité. Aujourd'hui, au nom de la mode, les jeunes et même certaines personnes d'âge moyen portent des jeans déchirés, des vêtements informes et sales, des tee-shirts aux slogans provocateurs.