3 - Cheh. Expression originaire de l'arabe dialectal du Maghreb, elle signifie "bien fait (pour toi)". Elle s'accompagne, surtout chez les enfants, par un poing fermé qui frotte la paume ouverte de l'autre main.
Ce terme se prononce "chè" par les ados. Selon Cyriel, ce mot est utilisé pour faire comprendre à une personne qu'elle n'a que ce qu'elle mérite, que ce qui lui arrive est bien fait.
Horace Doursther a donné une définition de ce poids dans le “Dictionnaire universel des poids et mesures anciens et modernes” publié en 1840 : “Le cheh, usité à Fort-Marlborough, île Sumatra, est la 10e partie du tael chinois, et se divise en 10 hoons = 100 lees = 1000 see = 10000 hoot = 58 ⅓ grains anglais = 3.7795 ...
Enfin, les jeunes peuvent régulièrement se plaindre d''avoir le seum', ce qui est une expression pour dire que l'on est horripilé au plus haut point. Le terme 'seum' vient du mot arabe 'sèmm' qui signifie 'venin'. Autrement dit, quand on a le seum, on a la rage.
Swag : « avoir le swag » ou « être swag », c'est être cool. Retenez-le mais ne l'utilisez pas, ce serait déjà passé de mode.
Ken : Faire l'amour. Exemple : « La première fois que je suis allée chez lui, on a ken. »
Verbe. (Argot) S'en aller, décamper.
Miskine, miskina au féminin, est une interjection qui s'insère dans une phrase ou vient la ponctuer en bout de ligne. C'est une exclamation de pitié empreinte de compassion qui semble dire « Oh ! le pauvre ! ». Tantôt elle sera teintée d'humour, tantôt elle sera accusatrice, un peu comme on dirait « pauvre type ! ».
YOLO est l'acronyme de «You Only Live Once» (Tu ne vis qu'une fois), phrase extraite de la chanson The Motto du rappeur canadien Drake, disque de platine aux USA en 2011.
C'est pourtant un mot très précis dans sa langue d'origine. Car "wesh" est en fait un adverbe interrogatif qui nous vient de l'arabe algérien. On dit ainsi "Wesh kayn ?" pour dire "Qui y a-t-il ?" et "Wesh rak" pour dire "Comment vas-tu ?".
Au début du XIXe siècle, le daron s'emploie en effet comme un sobriquet dans la bouche des ouvriers pour qualifier «leurs bourgeois». Il signifie alors, note le TLF, «vieillard fin et rusé».
En anglais, sheesh est attesté depuis le milieu du XXe siècle. Cette interjection a d'abord été utilisée pour exprimer un sentiment d'ennui ou de surprise. Dans ce sens, elle équivaut un peu à oh my god (« oh mon dieu »).
(Argot) Banlieue ; taudis.
Wesh: Ce mot signifie oui, je suis d'accord, mais il peut s'utiliser pour dire bonjour.
« Wesh mon pot », ça veut dire « salut mon copain, comment vas-tu ? » Wesh mon pot. On peut même dire « wesh gros », pour reprendre une expression vue précédemment. « Wesh gros », c'est « salut mon ami, salut mon copain, comment vas-tu ? » C'est aussi apparemment utilisé pour interpeller quelqu'un.
Le terme « seum » vient étymologiquement du mot arabe « sèmm » qui signifie « venin ». Autrement dit, quand on a « le seum », « on a la rage ». Jusque-là cette expression argotique née en banlieue n'avait jamais dépassé le coin de la rue ou le boulevard des réseaux sociaux.
Le mot seum , qui s'emploie surtout dans l'expression avoir le seum , est d'origine arabe, c'est un emprunt à l'arabe. Le mot d'origine appartient à la famille du mot sma , sèmm , qui signifie « venin, poison ». En arabe, par extension, il peut aussi prendre le sens de « jalousie » et de « rage ».
seum n.m. Vif ressentiment mêlé d'écœurement.
Le mot vient de l'arabe et signifie « pet ». Mais comment une flatulence a-t-elle pu devenir un mot d'argot ? A l'instar du vent, le toz est un refus lorsque quelqu'un vous fait une proposition. Par dérivation, toz peut également signifier une forme d'indifférence.
Interjection. (Familier) Exclamation typique du sociolecte des banlieues versant beur qui est une prononciation dérivée du mot arabe « zerma », souvent utilisée pour marquer l'ironie ou le cynisme, voire le ridicule.
"Starfoullah" signifie en arabe : "Que Dieu me pardonne". Ce terme marque la surprise ou le dépit par rapport à une situation.
Plus de trois siècles d'histoire
Le mot «balle» est utilisé pour désigner une unité de monnaie depuis plusieurs siècles. On en retrouve la trace dès 1655 chez les tenanciers de jeu pour désigner une «livre», unité de compte utilisée en France depuis 781.
Dalleux : personne affamée qui a « la dalle ». Par extension se dit d'une personne qui a faim de sexe, frustrée.
Caractéristique s'appliquant à une personne qui est sans cesse la proie de malchances, comme poursuivie par un mauvais sort.