Inhalé à travers un ballon de baudruche, il provoque une euphorie, mais peut aussi générer des troubles de la santé. C'est un produit de plus en plus prisé dans les soirées étudiantes: le protoxyde d'azote, aussi appelé gaz hilarant, séduit les fêtards par la facilité avec laquelle on peut s'en procurer.
Les effets sur le cerveau
Or, le protoxyde d'azote empêche l'action du glutamate sur ses récepteurs. Résultat : “il y a une désinhibition de certains circuits qui interviennent dans la régulation des perceptions sensorielles, et leur excitation excessive provoque des troubles de sensations, voire des hallucinations“.
Son usage détourné consiste à inhaler le gaz par le biais d'un ballon, après avoir « cracké » la cartouche pour l'ouvrir. Le produit, bon marché, est consommé par certains adolescents et jeunes adultes. Ils recherchent l'effet rapide, fugace, euphorisant et les distorsions sensorielles ressenties avec ce produit.
Le protoxyde d'azote est un puissant gaz à effet de serre (GES) ayant un pouvoir de réchauffement global (PRG) sur 100 ans 310 fois plus élevé qu'une masse équivalente de dioxyde de carbone. Il participe donc grandement au réchauffement climatique de la planète.
Le protoxyde d'azote peut entraîner des effets indésirables, qui disparaissent généralement 15 minutes après l'arrêt de l'inhalation mais qui peuvent persister quelques heures, voire quelques jours, en fonction de la dose consommée : nausées et vomissements. maux de tête. crampes abdominales.
diarrhées ; somnolence et légère baisse de la vigilance dans les 30 minutes qui suivent la prise ; vertiges ; acouphènes (perceptions de bourdonnements en l'absence de bruit extérieur).
Qu'est-ce que le protoxyde d'azote ? Le protoxyde d'azote est un gaz incolore et de saveur légèrement sucrée, utilisé notamment en milieu hospitalier en tant qu'analgésique. Il est consommé de façon détournée à partir d'aérosols notamment, de capsules de chantilly, ou ballons.
Il s'agit de cartouches de protoxyde d'azote, initialement destinées aux siphons à chantilly. Le « proto », ou « le gaz hilarant », est aujourd'hui consommé par des jeunes, souvent mineurs, à des fins récréatives.
Une drogue très accessible.
Les jeunes gens vident le contenu d'une cartouche de siphon à chantilly dans un ballon de baudruche avant d'aspirer le gaz par la bouche. Les effets "hilarants" sont alors immédiats et se dissipent après quelques minutes.
L'arrêt conventionnel face au ballon- Allez au-devant du ballon avec votre pied d'appui. - Serrez bien les 2 mains. - Collez les 2 pouces afin d'éviter toute faute de mains. L'arrêt de la balle dans la niche- Allez au-devant du ballon.
L'azote, est l'un des constituants majeur de l'air, et ne présente pas intrinsèquement de toxicité particulière. Les principaux dangers liés à l'azote liquide sont les gelures et l'asphyxie (conséquence de l'hypoxie).
Assurez-vous de bien fermer l'embout du ballon pour que le gaz ne s'échappe pas. Inspirez ensuite de l'air, placez l'embout du ballon dans votre bouche, libérez-en le contenu lentement dans votre bouche, puis inhalez.
Si vous éprouvez des difficultés à arrêter spontanément votre consommation de protoxyde d'azote vous pouvez en parler et être aidé. Appelez Drogues info service au 0 800 23 13 13 (appel anonyme et gratuit, 7j/7 de 8h à 2h).
Elimination Très volatile, le protoxyde d'azote est rapidement éliminé par les poumons, sous forme inchangée ; de faibles quantités passent dans les urines ou diffusent à travers la peau. L'élimination cutanée ne compte que pour 6 à 7 % de la quantité quittant les alvéoles.
Le protoxyde d'azote, aussi connu sous le nom de « proto » et « gaz hilarant » par le grand public, est un gaz utilisé couramment dans les produits culinaires pour sa fonction de propulseur (dans les siphons de chantilly) et pour ses qualités anesthésiantes dans le milieu hospitalier.
Une petite cartouche de gaz vidée dans un ballon de baudruche avant d'être inhalée: c'est le nouveau mode de «défonce» de plus en plus prisé par certains jeunes. Ce gaz, c'est le protoxyde d'azote, ou «proto».
Le protoxyde d'azote communément appelé “proto” ou “gaz hilarant” est en vente libre. Mais sa consommation à haute dose peut entraîner de graves atteintes neurologiques, alerte Cécile Chevallier, pharmacotoxicologue au Centre anti-poison de Lyon.
Le protoxyde d'azote est un gaz anesthésique utilisé depuis plus de 160 ans pour induire une anesthésie et maintenir les patients sous anesthésie pendant toute la durée d'une opération.
3611‑3 du code de la santé publique sont ainsi rédigés : « Il est interdit de vendre ou d'offrir du protoxyde d'azote à tout particulier, quel qu'en soit le conditionnement. « Cette interdiction est valable tant pour les sites de commerce électronique que pour tout autre commerce physique. »
Pour tenter de freiner le phénomène, l'Anses rappelle que ce gaz peut avoir des effets graves, allant des vertiges aux troubles du système nerveux central. Le protoxyde d'azote, plus connu sous le nom de «gaz hilarant» ou de «proto», est de plus en plus utilisé par les jeunes pour ses effets excitants et euphorisants.
DOMAINE D'APPLICATION. Le MEOPA est administré sur prescription médicale par des soignants (paramédicaux et médicaux) spécifiquement formés à l'administration du MEOPA. L'administration de MEOPA n'entraîne pas d'anesthésie générale.
Un ballon gonflé est inhalé. Celui-ci est rempli de protoxyde d'azote n2o injecté, qui provient d'une cartouche injectée dans le ballon via une seringue spéciale. Comme il s'agit d'un gaz très froid, vous vous brûleriez les lèvres si vous essayiez de respirer le gaz directement à partir de la cartouche.