Certains ados en viennent à éprouver une sensation de vide quand ils ne sont pas devant leur écran», prévient Jean-François Biron. Il importe aussi de rappeler que l'utilisation des écrans stimule les mêmes zones du cerveau que la consommation d'alcool et d'autres drogues, explique Jean-François Biron.
les troubles de l'humeur (anxiété, dépression) ; les troubles bipolaires ; les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) ; les troubles de la personnalité : un individu ayant une personnalité paranoïaque peut ainsi utiliser Internet pour projeter ses délires de persécution et de violence.
Il s'agit de lui donner des gratifications dans la vie réelle pour ne pas qu'il cherche une fausse popularité dans des univers virtuels.
sur le comportement : un changement de comportement chez l'enfant ou l'adolescent (changement d'humeur, agitation, forte fatigue diurne, isolement, agressivité...)
Passer trop de temps devant un écran augmente également le risque de troubles cognitifs, notamment des problèmes de concentration et une perturbation du sommeil.
À long terme, les écrans peuvent être responsables du développement des yeux secs et d'une vision fluctuante, entraîner de la photophobie (une sensibilité excessive des yeux à la lumière), causer ou aggraver un problème de coordination des yeux et favoriser la progression de la myopie.
Si cela vous semble familier, vous souffrez peut-être de ce que l'on appelle le "mal du cyberespace" (ou cybersickness en anglais). Outre ces premiers signes, il existe un large éventail d'affections qui seraient induites, par un temps d'écran quotidien important.
Pour limiter ce risque, optez pour un réveil traditionnel, et sortez votre téléphone de votre chambre durant la nuit ! Passez votre écran en noir et blanc et vous serez moins tenté de le regarder ! Cette astuce simple proposée par Tristan Harris, un ancien employé de Google, peut s'avérer efficace.
Entre 8 et 12 ans, ils passent à près de 4 h 45. Entre 13 et 18 ans, ils frôlent les 6 h 45.
Faites-lui porter une montre pour éviter qu'il regarde constamment l'heure sur son téléphone… et équipez sa chambre d'un réveil analogique : pas d'excuse pour garder son portable la nuit ! Encouragez-le à faire du sport, proposez autant que possible des activités en famille et/ou avec ses amis loin des écrans.
La dépendance est due à un déséquilibre du fonctionnement neurobiologique à la suite d'une consommation régulière d'une substance psychoactive. Ce déséquilibre entraîne l'envie de consommer à nouveau la substance psychoactive, pour ne pas subir les effets désagréables consécutifs à l'arrêt de sa prise.
Elle correspond à des pratiques sur écran excessives et incontrôlables, qui peuvent rejaillir sur la scolarité, le travail et les relations avec les autres. Souvent due à un mal-être ou à un isolement social, cette addiction impacte parfois l'alimentation et le sommeil.
En effet, selon de nombreux chercheurs, les réseaux sociaux produisent des effets sur le cerveau qui pourraient être comparés à ceux provoqués par la drogue, et, qui entraînent l'addiction. Ainsi, les likes apparaissent alors comme des doses de dopamine qui satisfont notre représentation du “moi idéal”.
Si l'exposition prolongée aux écrans chez les plus jeunes peut avoir des effets délétères sur le développement du langage ou de la concentration, il n'est en aucun cas la cause d'un TSA. Voir notre Canal Détox Vidéo : Une épidémie d'autisme, vraiment ? Des écrans malfaisants, vraiment ?
Il n'y a pas d'éléments dans la littérature scientifique au sujet d'un quelconque rapprochement entre exposition aux écrans et troubles du spectre autistique. Ceci vient tout juste d'être confirmé par les travaux de la haute autorité de santé (HAS) sur la prise en charge de l'autisme parus en février 2018.
Si votre seul ordinateur est un ordinateur portable, la limite quotidienne est de 40 minutes (soit 3 fois moins). Si vous utilisez un smartphone uniquement, la limite est de 20 minutes (soit 6 fois moins).
Mais le risque touche aussi les parents (et les adultes sans enfant d'ailleurs), puisque l'addiction aux écrans toucherait jusqu'à 2 % de la population générale (5 % chez les plus jeunes) et que des comportements à la limite de l'addiction concernent une bien plus large part des Français.
Une envie irrépressible de passer du temps sur écran, au point de ne plus pouvoir la contrôler et de vouloir augmenter davantage son exposition. Un isolement social et/ou comportemental s'installe : décrochage scolaire, détournement d'activités habituellement appréciées, repli sur soi, augmentation de la sédentarité…
Les personnes ayant un usage excessif des écrans ont un risque important de repli sur soi voire de désocialisation augmentant ainsi les risques dépressifs. Cela peut avoir un effet négatif notamment dans le cadre de son travail. Trop d'écrans peut avoir des conséquences négatives sur la santé mentale du consommateur.
Règle générale, la durée maximale recommandée est de deux heures par jour pour les activités de loisir. Cependant, cette notion de temps dépend du type de contenu (médias sociaux, jeux vidéo, clavardage, émissions, etc.), du contexte d'utilisation (moment de la journée, simultanéité des activités, etc.)
Les écrans produisent de la lumière bleue, présente dans la lumière naturelle. Celle-ci est connue pour réguler notre horloge biologique. Ainsi, lorsque votre enfant regarde un écran avant d'aller se coucher, la lumière bleue artificielle va perturber sa sécrétion de mélatonine.