Les préjugés sur les femmes qui ne veulent pas d'enfant vont bon train, et ne pas vouloir d'enfants est vu comme contraire à la norme. Non, ces femmes ne sont pas des égoïstes, des carriéristes et j'en passe. Ce sont des personnes engagées qui ont pris une décision délibérée.
Ce n'est ni un sacrifice personnel, ni un choix égoïste. C'est une question de bon sens, de logique. Ne pas avoir d'enfant, dans le monde dans lequel nous vivons, c'est presque un don de soi à autrui.
Qu'on les appelle Childfree ou S'envol (Sans enfant volontaires), ils sont de plus en plus nombreux à être sûrs et certains de ne jamais enfanter. Aujourd'hui, en Occident, une femme sur 5 mourra sans avoir eu d'enfant. Ceux pour qui c'est un choix nous expliquent pourquoi. Pourquoi ne souhaites-tu pas d'enfant ?
“Avoir des enfants permet de transmettre des copies de ses gènes au cours des générations. Sans succès reproductif, l'individu disparaît”, explique sur LaLibre.be Serge Aron, biologiste et chercheur à l'Université Libre de Bruxelles.
Les chercheurs indiquent une piste pour expliquer cette brusque augmentation. Selon eux, elle pourrait être liée à l'anxiété associée à la pandémie de Covid-19. Pour autant, leur questionnaire a abordé ce thème une seule fois, il faudra donc d'autres études pour confirmer cette hypothèse.
Selon une étude de l'Ined, 5% des femmes et des hommes en France ne veulent pas d'enfant. Leurs raisons sont multiples : indépendance, éthique, ambition, absence de désir de maternité… Certains couples font aussi le choix de ne pas avoir d'enfant. Cette décision est souvent mal perçue par leur entourage.
Nombreuses sont les raisons pour ne pas faire d'enfants en 2022, n'en déplaise à la pression sociale. Il existe autant de raisons de ne pas vouloir d'enfants que de personnes child free, et personne ne devrait avoir à se justifier.
Entre 30 et 35 ans, la probabilité d'avoir un bébé est de 12% par cycle. A 35 ans, 94% des femmes à 35 ans conçoivent un enfant après 3 ans de rapports réguliers sans contraception. A 38 ans, cette valeur passe à 77%. Après 45 ans, la fertilité des femmes est presque nulle.
Il en est ressorti trois grandes raisons d'engendrer couramment avancées : le plaisir, ou la joie que procurera la présence de l'enfant ; le devoir, la volonté de transmettre des valeurs, un nom, une histoire ; et enfin l'amour.
L'homme se considère encore comme un enfant :
Un amour qui devra être partagé, et donc une attention moins forte sur lui. Dan cette même catégorie, se joue aussi la peur de revivre pour l'homme un « traumatisme » d'enfant où un frère ou une sœur à pris sa place, ou a pris une partie de l'amour maternel.
En France, l'âge moyen pour un premier enfant chez les hommes est de 31 ans, contre 28/29 ans pour les femmes. Mais selon les derniers chiffres de l'INED, 5% des hommes font un enfant après 45 ans, soit presque trois fois plus qu'en 1980.
Communiquer avec son conjoint, exprimer sa tristesse et ce que l'on souhaite : adopter un enfant, essayer d'avoir un enfant avec des techniques de fécondation in vitro... Rencontrer des femmes ou des hommes confrontés à ce renoncement au désir d'enfant peut aussi aider à faire son deuil.
Résumé : Je ne veux pas être maman est un récit autobiographique qui traite du choix de la non-maternité, et des situations et conflits que génère la prise d'une telle décision, encore taboue dans notre société.
Dans certaines contrées on voit des familles pauvres avoir des enfants en grand nombre. Pour beaucoup, c'est tout simplement qu'ils ne savent pas comment on peut ne pas procréer. La volonté et la raison sociale font défaut.
La naissance d'un enfant est généralement la concrétisation d'un désir profond et puissant. Elle est aussi, le plus souvent, le fruit d'une histoire d'amour entre un homme et une femme. Mais l'envie d'avoir un bébé peut révéler parfois des motivations très inconscientes, propres à l'histoire de chaque femme.
L'enfant crée du lien, parental, familial, social. Faire un enfant, c'est aussi faire cadeau de la vie à quelqu'un qui, en retour, rendra notre vie de tous les jours plus belle.
Faire l'amour tôt le matin peut donc améliorer la fertilité naturelle, tout comme prélever le sperme avant 7h30 peut augmenter les chances de réussite de la procréation assistée.
Bien évidemment, à cette question, la réponse est non. Faire pipi après l'amour n'a rien d'une méthode contraceptive naturelle. Et ce même si vous allez aux toilettes immédiatement après l'éjaculat.
« Dans les sociétés où l'on ne pratiquait pas de contrôle des naissances, les femmes encore mariées à 50 ans avaient eu leur dernier enfant bien avant cet âge, vers 40 ans en moyenne », nous rappelle l'Institut. En clair : la plupart des femmes deviennent donc stériles bien avant 50 ans.
En effet, rien ne va changer si un enfant de moins nait sur la planète : on produira tout autant de biens de consommation, on consommera tout autant de ressources et d'énergie. La différence que fait votre décision est donc marginale, insignifiante. Faire un enfant de moins, ça ne change rien globalement.
Selon les travaux d'Emmanuel Pont, renoncer à faire des enfants déclencherait des résultats peu significatifs et trop tardifs au regard de l'urgence climatique. Le chercheur rappelle que le poids écologique de l'humanité revient principalement aux pays riches ayant une faible natalité.
Ainsi, dans un monde aux ressources limitées, freiner la croissance de leur population permettrait aux pays pauvres, non seulement de sortir de la misère, mais aussi de réduire le volume de leurs émissions de CO2 et de mieux s'adapter aux effets du réchauffement – manque d'eau, insécurité alimentaire –, estime l'agence ...
La préadolescence, période compliquée pour les parents
C'est donc entre 11 et 12 ans que les parents vivraient le plus mal la grande aventure de la parentalité. Pour en venir à ces affirmations, les chercheurs ont interrogé 2200 mères d'enfants de tous âges, aussi bien nourrissons que majeurs.
Oui, on peut connaitre la stérilité, renoncer à être mère et être comblée, pleine, heureuse… Mais quel chemin ! Trois femmes stériles nous racontent comment, envers et contre leurs propres rêves et ceux de la société, elles sont heureuses.
Journet (1992) dit « avant le mariage la femme devait fournir la preuve de sa fécondité en ayant un enfant ». Si la femme par malheur est stérile, alors elle est considérée comme une « bâtarde » : la société lui dénie toute légitimité sociale contrairement à l'enfant qui serait d'elle hors mariage.