Jusqu'au XVIIe siècle, les robes portées lors des audiences solennelles pouvaient également être rouges. La profession a ensuite adopté le noir, couleur de l'autorité et du pouvoir, pour se distinguer des magistrats des parlements, dont les charges étaient vénales et héréditaires.
Le Commissaire du Gouvernement, puis le Procureur général et ses substituts doivent porter à la toge noire une bordure rouge devant et aux manches, une bordure blanche à la toge rouge. Le greffier en chef revêt le même costume que les juges, mais sans or à la toque et à la ceinture.
Le choix d'une couleur noire pour l'uniforme de l'avocat a des raisons, notamment : Autrefois, il n'y avait pas de colorants disponibles en grande quantité. La couleur violette étant synonyme de royauté, la seule couleur de tissu restante était le noir. C'est la raison pour laquelle le noir était un choix évident.
On l'appelle aussi la toge, elle est noire avec un rabat blanc. Une épitoge est portée au dessus de notre robe: c'est une bande de tissu distinctive portée par-dessus la toge.
Les magistrats du tribunal judiciaire, les directeurs des services de greffe judiciaires, et les avocats portent une épitoge herminée noire. Les magistrats des cours d'appel et de la Cour de cassation portent une épitoge rouge lors des audiences solennelles, coordonnée à leur robe, rouge elle aussi en ces occasions.
Selon l=école de pensée contemporaine, on utilise tout simplement Monsieur le Juge ou Madame la Juge dans tous les cas. En outre, si on s=adresse aux juges d=un tribunal collégial, on dira Mesdames et Messieurs les Juges.
La perruque, très populaire chez les gentilshommes anglais du XVIIe siècle - notamment les juges et les avocats -, faisait partie du costume officiel des magistrats. Lorsque la perruque passa de mode, les juges et les avocats continuèrent de la porter, ce couvre-chef donnant de la dignité aux procédures.
« Ils mentent tellement qu'ils n'auraient pas le droit de voir Dieu en face », relève une quadragénaire en ricanant. Elle explique ainsi la légende qui voudrait qu'on enterre les avocats sur le ventre contre le cercueil et non sur le dos comme le commun des mortels.
Pour les audiences dites ordinaires, les avocats parisiens portaient leur épitoge sans hermine. De fait, après la mort du dernier roi Capet, le port de l'hermine n'avait plus aucun sens et fût donc abandonnée.
La robe d'avocat a évolué au fil du temps et puise son origine dans le monde religieux. Aussi est-elle la descendante de la soutane de prêtre, cette dernière possédant 33 boutons, en hommage à l'âge de la mort du Christ.
La robe de l'avocat Parisien n'est herminée que dans l'hypothèse, ou il prête serment, plaide en province, devant la Cour d'assises, ou lors d'une audience solennelle devant la Cour d'appel de Paris. Les avocats membres du Conseil de l'ordre et les secrétaires de la conférence du stage la portent eux-aussi.
Dans la justice administrative, les juges ne portent pas de robes mais sont en tenue civile. En effet, ils ne sont pas les héritiers de la noblesse de robe de l'Ancien Régime, mais plutôt des membres du Conseil du roi, chargés de traiter les requêtes, qui ne portaient pas de costume d'audience.
Les juges portent une toge noire dans les juridictions de district, la haute cour et la cour d'appel tandis que les avocats ne doivent porter un veston noir que devant ces deux dernières juridictions.
Notons que les greffiers en chefs portent également une toge de cette couleur alors que pour les audiences ordinaires d'appels correctionnels ou d'affaires civiles, les juges et procureurs gardent la robe noire, le rouge étant réservé aux audiences solennelles.
Le fait d'appeler un avocat “Maître” est une vieille coutume qui remonte aux origines de la profession. Cette tradition est apparue lors du commencement de ce métier. En effet, les avocats étaient des clercs laïcs (église catholique) représentant les ministres ordonnés.
453. La cravate très ample est de batiste blanche, ornée d'une bande de velours. Les avocats et les procureurs doivent être ainsi vêtus aux audiences des tribunaux et des cours, ainsi que devant les juridictions indiquées dans l'alinéa de l'art.
La Toque est le chapeau que les gens de Justice portaient lors des audiences. Ils la gardaient pour plaider en signe d'indépendance. Elle tomba en désuétude à la fin du XIXe siècle.
« Les enterrements face contre terre étaient un moyen de signaler quelque chose lors des funérailles - d'une manière ou d'une autre, la société a permis la commission de trop de péchés, alors ils voulaient faire pénitence. »
Quel est le comble pour un juge ? Réponse : de manger un avocat.
Il y a 2 catégories de magistrats : les magistrats du siège : Magistrat qui exerce la fonction de juger, qu'on appelle juges, et les magistrats du parquet : Magistrat qui n'exerce pas la fonction de juger, qui sont les procureurs et les substituts.
Une consigne critiquée par l'intéressée, qui avait estimé sur les réseaux sociaux avoir vécu un « cauchemar » et une « humiliation ». À Lille, dès juin 2019, les membres du Conseil de l'Ordre ont tranché pour l'interdiction du port de signes religieux avec la robe d'avocat.
Pour le public, la première fonction de la robe judiciaire est de représenter l'institution. Qui porte la robe incarne l'autorité de la Justice. C'est souvent sous prétexte de renforcer la proximité entre le juge et le justiciable que la suppression du costume d'audience est évoquée.
Seuls certains juges aux affaires familiales président parfois les audiences de divorce en robe dans leur cabinet. En revanche, les avocats portent la robe dans le palais, en toute occasion, y compris en audience de cabinet.
Lorsque vous vous adressez au juge, dites « Votre Honneur » ou encore « Madame la Juge » ou « Monsieur le Juge ». Vous pouvez par exemple dire « Monsieur le Juge Bédard » ou « Votre Honneur ». Vous devez vous lever lorsqu'un juge entre dans la salle ou en sort.
Au sommet de l'ordre judiciaire, la Cour de cassation, qui est le juge des décisions des juges et peut aussi donner des avis à la demande des juridictions, contribue à l'élaboration de la jurisprudence et est la garante de l'application de la loi par les tribunaux.