Notons que les greffiers en chefs portent également une toge de cette couleur alors que pour les audiences ordinaires d'appels correctionnels ou d'affaires civiles, les juges et procureurs gardent la robe noire, le rouge étant réservé aux audiences solennelles.
Jusqu'au XVIIe siècle, ces robes amples étaient portées au quotidien et à longueur de journée par les magistrats comme symbole du prestige de leur profession. Aujourd'hui elles permettent notamment de marquer la distance entre l'individualité des magistrats et la fonction qu'ils occupent.
Le président du tribunal de Paris, le procureur de la République de Paris et le président du tribunal de commerce de Paris sont également les trois seuls magistrats de première instance en France à avoir une robe de cérémonie rouge.
Pouvoir distinguer les représentant de l'exercice de la Justice et professionnels du droit dans le tribunal d'instance (TI), tribunal de grande instance (TGI), tribunal de commerce (TC), tribunal correctionnel et tous les autres tribunaux, ainsi qu'éviter l'inégalité d'apparence entre confrères, selon le jargon du ...
La perruque, très populaire chez les gentilshommes anglais du XVIIe siècle - notamment les juges et les avocats -, faisait partie du costume officiel des magistrats. Lorsque la perruque passa de mode, les juges et les avocats continuèrent de la porter, ce couvre-chef donnant de la dignité aux procédures.
L'épitoge représentant l'ancien manteau (qui se portait sur l'épaule depuis que les avocats avaient le droit de porter la toque de docteur en droit), les avocats parisiens la portent sans hermine aux audiences ordinaires.
Le fait d'appeler un avocat “Maître” est une vieille coutume qui remonte aux origines de la profession. Cette tradition est apparue lors du commencement de ce métier. En effet, les avocats étaient des clercs laïcs (église catholique) représentant les ministres ordonnés.
En signe de deuil, on dit que les avocats de Paris portent désormais leur épitoge «décapitée d'hermine». Cette épitoge particulière est nommée «la veuve». Cependant, cette tradition, ou superstition, n'est pas confirmée. Une explication plus probable mais se situant à la même période, est avancée.
Les origines de la robe d'avocat sont lointaines.
De la Grèce Antique au Moyen-Age, elle a toujours été un symbole de dignité et de puissance. Son style a pour origine la robe des ecclésiastiques rappelant que la Justice était un véritable sacerdoce.
La robe d'avocat a été modifiée au fil du temps mais était au départ une soutane de religieux comportant, autrefois, les 33 boutons symbolisant l'âge du Christ à sa mort.
Pourquoi l'avocat parisien porte l'épitoge sans hermine ? On dit que l'épitoge dépourvue d'hermine est « veuve ». Certains considèrent qu'il s'agit d'une défiance des avocats parisiens à l'encontre de Napoléon III qui voulait leur faire prêter serment.
Les présidents d'assemblées, de commissions ou de réunions, ainsi que les juges du siège dirigent les débats avec un marteau, appelé gavel en anglais. L'expression gavel to gavel exprime la continuité des délibérations, symboliquement du premier coup jusqu'au dernier.
Ajoutons que pour les audiences ordinaires (appels correctionnels, affaire civiles), les conseillers et avocats généraux, qui sont les juges et les procureurs d'une cour d'appel, gardent la robe noire en usage devant le tribunal de grande instance.
Le Syndicat est la figure de proue de ces nouveaux « juges rouges », selon une expression reprise par les médias, qui se veulent progressistes et contestataires. Le juge d'instruction de Béthune Henri Pascal, chargé du dossier de l'affaire de Bruay-en-Artois en 1972 était membre du Syndicat.
On parle de juges rouges pour définir certains magistrats dont la robe est toujours de couleur rouge. Il s'agit des conseillers de cours d'appels, des avocats généraux et des présidents de chambres.
Dans la justice administrative, les juges ne portent pas de robes mais sont en tenue civile. En effet, ils ne sont pas les héritiers de la noblesse de robe de l'Ancien Régime, mais plutôt des membres du Conseil du roi, chargés de traiter les requêtes, qui ne portaient pas de costume d'audience.
En effet, comme beaucoup d'uniformes, les perruques sont un emblème de l'anonymat, une façon de se distancier de toute implication personnelle et un moyen de valoriser visuellement l'autorité de la loi. La persistance de cette tradition est donc symbolique.
À son entrée en fonction, l'avocat prête serment en ces termes : "Je jure, comme avocat, d'exercer mes fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité". Ce serment engage l'avocat à respecter les principes essentiels de la profession.
Vous le savez, nous avons un costume d'audience, nous plaidons en robe. Selon les historiens, notre robe est inspirée de la soutane du religieux. On l'appelle aussi la toge, elle est noire avec un rabat blanc.
« Ils mentent tellement qu'ils n'auraient pas le droit de voir Dieu en face », relève une quadragénaire en ricanant. Elle explique ainsi la légende qui voudrait qu'on enterre les avocats sur le ventre contre le cercueil et non sur le dos comme le commun des mortels. Une pratique qui n'existe pas en réalité.
La robe noire de l'avocat, appelée toge, dérive du costume noir clérical (soutane) de l' Ancien Régime. Les lettrés, dont faisaient partie les gens de justice, étaient essentiellement des clercs. À l'origine, la robe comptait trente-trois boutons, en référence à l'âge du Christ au moment de sa mort.
Déesse de la Justice, Thémis la représente grâce à de nombreux symboles qui lui sont associés. La balance, le glaive sont les plus connus mais le bandeau, le genou dénudé et la main de Justice sont aussi attachés à l'institution judiciaire.
« Maître », la formule consacrée pour s'adresser aux avocat(e)s. Concrètement, pour s'adresser à un avocat, on dit "Maître", pour les femmes et pour les hommes. C'est d'ailleurs la même chose pour d'autres professionnel(le)s du droit : les notaires, les huissiers, etc.
Vous pouvez simplement l'appeler Maître en disant par exemple « Bonjour Maître » lorsque vous êtes en face de lui. Si vous êtes devant son secrétaire et que vous désirez demander à vous entretenir avec le notaire, dites « Maître, suivi de son nom de famille ».
Le terme maître peut prendre au féminin soit la forme maître, soit la forme maîtresse, selon le cas. Le choix de l'une ou l'autre de ces formes dépend du titre.