Lorsqu'ils volent en groupes, ils crient tous ensemble, créant ainsi un son continu, ondulant et haut-perché, souvent entendu autour des immeubles et des monuments en été, témoins des colonies de nidification.
Grégaire, le martinet est souvent occupé à poursuivre ses congénères en criant. Comme il ressemble à une hirondelle qui serait dotée d'ailes démesurées, il est souvent confondu avec elle. Cette confusion fait que nous le connaissons mal, malgré son étonnant comportement.
Les martinets sont des oiseaux très rapides
Ses pattes sont courtes et il ne peut pratiquement pas se poser car il ne pourrait plus s'envoler. Son nom latin est "Apus", c'est-à-dire "sans pattes". C'est la raison pour laquelle il est toujours en vol et cela même pour l'accouplement. Le martinet dort même en volant.
Tous les soirs, les martinets montent à la limite de la stratosphère et donc de l'oxygène. Là, ils dorment, du moins en partie, comme le font souvent les grands migrateurs : une moitié du cerveau reste en veille, l'autre est en sommeil profond.
Parfois même, si le temps pluvieux persiste, ils s'élancent dans une mini-migration incroyable de 2000km pendant plusieurs jours. Car les insectes ne volent pas si la pluie s'installe.
"Ils dorment peut-être en planant"
Chaque jour au crépuscule et à l'aube, les martinets noirs montent jusqu'à une altitude de 2000 à 3000 mètres, note Anders Hedenström.
Alimentation. Le martinet noir se nourrit du plancton aérien qu'il recueille dans les couches inférieures de la troposphère. Il capture plusieurs centaines d'espèces différentes d'arthropodes qu'il est capable de reconnaître en plein vol.
Pendant la période de reproduction il peut établir des colonies et il a aussi un comportement social lors de sa migration hivernale et de son hivernage en Afrique subsaharienne . Généralement le martinet noir vit entre 6 et 10 ans mais le record de longévité est de 21 ans.
C'est un oiseau migrateur qui passe l'hiver dans le Sud de l'Afrique et revient nicher en Europe, notamment en Provence, à la belle saison.
Le cri du Martinet noir est un sifflement en trille strident de tonalité élevée. L'oiseau n'en est pas avare, en particulier lors des poursuites aériennes typiques de l'espèce. Il l'émet également au nid, particulièrement lorsqu'une troupe bruyante passe à proximité. Il n'y a pas de chant à proprement parler.
Les plus sportifs comme les hirondelles ou les martinets boivent en vol en effleurant la surface de l'eau.
Le nouvel instrument prit le nom de son inventeur, qu'il porte encore aujourd'hui. Officier contemporain du célèbre Charles de Folard (1669-1752), le colonel Martinet, de l'armée de Louis XIV, mérite une place à côté de ce tacticien par les changements qu'il a introduits dans les manœuvres de l'armée.
Contrairement aux jeunes passereaux, les jeunes martinets noirs n'ouvrent en principe pas spontanément le bec et doivent être nourris de force. Cela demande beaucoup de doigté car les becs en filigranes se cassent vite.
Et pour cause : les rapaces nocturnes, chouettes et hiboux, ont un vol absolument silencieux, à la différence de la majorité des oiseaux.
Il chasse le reste de la journée et dort la nuit dans sa cavité ou en vol (BRUDERER & WEITNAUER, 1972). Le Martinet noir est migrateur. Il revient sur les lieux de reproduction dès la fin de mars mais surtout dans les deux premières décades d'avril.
Ces oiseaux installent leur nid sous les gouttières, sous les toits des maisons, dans les cheminées ou encore dans les cavités des murs. Le nid est composé de brins d'herbe, de paille, de plumes que le martinet noir trouve en volant et qu'il mélange à de la salive pour former une coupelle.
Le martinet noir est le premier à partir. Déjà fin juillet/début août, il s'en va vers ses quartiers d'hivers africains. Parmi les espèces qui migrent en octobre, une partie des individus hiverne aussi dans nos régions. Les oiseaux qui migrent tôt dans la saison vont en Afrique et volent généralement de nuit et seuls.
Son alimentation
Très grande diversité d'insectes (généralement de moins d'un cm de longueur) : tipules, moustiques, taons, fourmis volantes, bourdons, scarabées, taupins, chrysomèles, charançons, staphylins, vers luisants, coccinelles, pucerons, cicadelles, punaises…
Le martinet est similaire au chat à neuf queues, un instrument sévère à neuf lanières ou cordes longues qui fut utilisé dans les marines, les forces armées et des institutions pénitentiaires, surtout dans l'Empire britannique ; et au knout, surtout connu de l'Empire russe.
- Si le martinet est entièrement brun sombre sauf la gorge (claire) il s'agit d'un adulte. - Si ses plumes de couverture (celles du dos et de la tête) sont bordées d'un liseré blanc, si son front est clair (et pas seulement sa gorge), il s'agit d'un jeune de l'année.
Le mâle et la femelle sont entièrement noirs avec seulement une petite tache blanche au niveau de la gorge. La tête et le cou sont gros, le bec est très court. Bien que de grande taille, il garde une silhouette élancée, des ailes très longues et une queue effilée. Les juvéniles sont plus foncés que leurs parents.
"Le martinet est un oiseau qu'on ne voit quasiment jamais posé, il faut donc toujours lever la tête pour l'observer", récapitule Ghislaine Ferrère. Toutefois, il est possible de rencontrer un martinet au sol : "Le martinet peut avoir l'air ridicule une fois posé, car il traîne ses grandes ailes par terre.
Chaque jour au crépuscule et à l'aube, les martinets noirs montent jusqu'à une altitude de deux à trois milles mètres, note le professeur Hedenström. "Ils dorment peut-être quand ils planent pour descendre mais nous n'en sommes pas sûr", ajoute-t-il. De nouvelles ailes.
Si vous trouvez un martinet au sol, vérifiez d'abord si les ailes sont plus longues que la queue : si elles sont plus courtes, il s'agit d'un jeune incapable de voler, il vous faut alors l'apporter sans attendre dans un centre de revalidation .
Avec son corps fuselé et sa large poitrine, le faucon pèlerin bat tous les records de vitesse… lorsqu'il est motivé. En moyenne, il plane à 90 km/h, ce qui n'est pas très spectaculaire, mais, quand il effectue des descentes en piqué pour attraper des proies en vol, il est capable de doubler voire quadrupler sa vitesse.