Par ailleurs, les mères apportent à leurs fils la sensibilité, le sens de l'écoute et du dialogue, des valeurs féminines de plus en plus appréciées par notre société contemporaine. Elles leur apprennent également à exprimer leurs émotions, ce que font rarement les pères.
Même au sein d'une famille le favoritisme existe et c'est la science qui le dit. Selon une étude menée par Katherine Conger, une sociologue et professeure à l'Université de Californie, tous les parents auraient un enfant " préféré ".
Définition. Le complexe de Jocaste désigne la pulsion amoureuse de la mère envers son fils. Le terme désigne le pendant du complexe d'Œdipe (Jocaste était la mère d'Œdipe). Cela va de l'amour maternel à la jalousie incestueuse de la mère envers sa fille ou son fils.
Sentiment généralement inconscient, difficile à avouer, la préférence parentale existe bel et bien. Ce sujet tabou au sein des fratries donne au premier abord une image négative des relations familiales. Mais préférer l'un de ses enfants est quelque chose de normal.
D'après son enquête publiée dans le Journal of Family Psychology, l'aîné a une position privilégiée au sein de la famille. Elle a établi ce constat après avoir étudié de près plus de 380 familles sur une période de trois ans. Le premier enfant de la famille bénéficie de toute l'attention des parents au début.
Une préférence, des explications. Comment expliquer qu'il existe des préférences? «Il est impossible de faire des généralités», explique Claudine Paque. «Tantôt c'est dû au caractère de l'enfant, tantôt à sa place dans la fratrie, à l'histoire de sa conception ou au fait qu'il soit plus fragile que les autres.»
À partir de 3 ou 4 ans, un enfant peut vivre une passion exclusive vis-à-vis de son parent du sexe opposé. Il s'agit d'une étape normale du développement des enfants appelée le complexe d'Œdipe. Cette passion pour le parent de l'autre sexe amène d'ailleurs souvent le tout-petit à exclure l'autre parent.
La réponse du Dr Marie Lion-Julin * « Il semble qu'il y ait quelque chose de très narcissique chez votre mère. Qu'elle aime uniquement quand ça la valorise. Or, pour une raison qui vous échappe, sa première fille l'a valorisée, et vous un peu moins.
Des différences structurantes
C'est parce qu'un enfant est perçu – et se sent aimé – par ses parents comme "un" et unique qu'il peut se reconnaître comme tel, accepter sa singularité et prendre conscience de sa valeur.
Une mère toxique est une mère qui empoisonne la vie de son enfant en ayant recours à la manipulation, la domination ou encore la violence. Les traumatismes émotionnels sont difficiles à porter pour l'enfant devenu adulte.
Une maman compréhensive sait qu'elle ne peut vivre votre vie à votre place. Elle sait que vous allez sortir avec des personnes qui ne vous correspondent pas. Elle sait que parfois, la vie sera dure. Mais à chaque fois que vous commettez une erreur, elle sera là pour essuyer vos larmes.
Cette impression peut aussi être causée par des conflits répétitifs ou une communication difficile. Il est aussi possible qu'elle soit provoquée par une rivalité au niveau de la fratrie. Certains enfants sont plus sensibles aux inégalités.
Les études montrent que les causes sont généralement graves, que ce soient de la violence, de la négligence ou des problèmes de toxicomanie. Même si les membres de la famille ne sont pas d'accord sur ce qui s'est passé ou sur l'état de la relation, au moins une personne perçoit la relation comme négative.
L'une des premières raisons qui peut pousser les frères et les sœurs à se détester tient au fait qu'à l'arrivée d'un nouvel enfant dans la famille, l'aîné ressent un danger, une intrusion, la peur que ce frère ou cette sœur lui vole ses parents, ses jouets, ses vêtements, etc.
Être un bon parent, c'est la capacité de se remettre en question, de remettre en question nos interventions. De s'adapter aux nouvelles situations en allant chercher de l'information, en demandant conseil à nos parents, à nos amis, de faire tout ce qu'on peut pour être simplement meilleur la prochaine fois.
En lui disant « je t'aime », mais à bon escient.
Dire “je t'aime” doit être un élan du cœur. Il faut le dire pour l'enfant, et non pour soi ; pas pour se dédouaner parce qu'on se sent coupable, ni pour l'entendre en retour. »
Attachement excessif, surprotection pendant l'enfance, intrusion dans sa vie d'adulte ou rivalité avec sa compagne, ces signaux indiquent une relation fusionnelle entre une maman et son fils.
Si les propos de votre enfant vous blessent parce que vous avez peur qu'il préfère réellement son père ou qu'il ne vous aime plus pour vrai, il est important de garder votre sang-froid et de toujours vous rappeler que les enfants aiment leurs parents de manière inconditionnelle.
Il peut être issu de nombreux facteurs. Si c'est en général un des deux parents qui est à l'origine des jeux et des activités, qui a une approche douce et pleine d'affection, tandis que l'autre parent est moins présent et plus autoritaire, voilà une première source d'explication.