La tonsure est une pratique adoptée par certaines Églises, consistant à raser une partie des cheveux d'un clerc. Signe de renonciation au monde, elle est aussi, avec la prise d'habit et le changement de nom, un élément d'un rituel de mort et de renaissance qui efface les péchés antérieurs.
Nulle coquetterie capillaire dans ce look adopté par les moines mais plutôt un signe de reconnaissance entre les religieux, une marque distinctive aux yeux des laïcs et une référence à la couronne d'épines de Jésus-Christ sur la croix. La suite des dessous de ce dessus, c'est ci-dessus…
1. Espace rasé circulaire au sommet du crâne, marquant (avant Vatican II) l'appartenance d'un homme à la cléricature. 2. Cérémonie liturgique, qui marquait l'entrée d'un laïque dans la cléricature.
La tonsure est une pratique adoptée par certaines Églises, consistant à raser une partie des cheveux d'un clerc. Signe de renonciation au monde, elle est aussi, avec la prise d'habit et le changement de nom, un élément d'un rituel de mort et de renaissance qui efface les péchés antérieurs.
Certaines personnes choisissent de se raser la tête car la perspective de perdre leurs cheveux soudainement est trop difficile à supporter émotionnellement. Le rasage de tête est une manière de prévoir cette étape, de mieux se préparer à la chute des cheveux et donc de mieux l'accepter.
Une personne voulant faire vœu de devenir moine doit se raser la tête. Cet acte permet de symboliser le renoncement aux attachements mondains. En d'autres termes, se raser le crâne permet de montrer que le moine est une personne libérée de toute emprise des désirs humains.
Pour une part, cette insistance sur le silence permet une élévation spirituelle, d'autre part elle permet d'éviter le péché. Un dialogue se poursuit entre les Bénédictins et les Cisterciens qui définit un « archétype monastique » caractérisé par la paix et le silence.
Jadis, l'eau était généralement de piètre qualité, souvent contaminée, et rendait souvent malade. Alors les moines ont eu l'idée ingénieuse de se mettre à boire de la bière ! Eh oui, cela permettait d'éviter d'attraper des infections : En effet, pour faire de la bière, il faut faire bouillir l'eau.
Il autorise notamment la consommation d'une hermina, soit 30 cl de vin par jour et par moine. Vers 650-660 est créé en Champagne le monastère d'Hautvilliers, près d'Epernay, où travaillera mille ans plus tard le fameux dom Pérignon. moins fameux est le moine qui a fondé en 740 un monastère dans la région de Libourne.
Les premières traces connues remontent à la Chine de 7 000 ans avant J.C. où des résidus dans des pots de glaise ont révélé que les gens produisaient une boisson alcoolisée à partir de riz, de millet, de raisins et de miel fermentés.
Pour les abbayes, monastères, prieurés et couvents, la règle bénédictine énoncée au VIe siècle se généralise à toute l'Europe carolingienne aux VIIIe et IXe siècles : le vin est la boisson courante des moines et de leurs commensaux dont la ration quotidienne est fixée par la règle à une émine (0,476 litre).
« Nous avons à travailler le bavardage intérieur ou extérieur, car je peux aussi ”me bavarder”, par des murmures, un bruitage », poursuit sœur Marie-Catherine. Le silence demeure toutefois un moyen, et il n'est pas absolutisé. Il sert à rejoindre une intériorité où Dieu se révèle.
Pas de chasse, pas de viande, pas de banquet, le moine est du côté de l'agriculture et bannit le plaisir de sa table : consommation végétarienne et sobriété. À aucun prix la table ne doit être une « bonne table ».
CHAPITRE 22 / COMMENT DORMENT LES MOINES
3 Autant que possible, tous dorment dans un même lieu. Quand ils sont trop nombreux, ils dorment par groupes de 10 ou 20, avec les anciens qui prennent soin d'eux. 4 Dans ce dortoir, une lampe brûle toute la nuit jusqu'au matin.
4Au Tibet, on tond les cheveux des nonnes et des moines comme ailleurs dans le monde bouddhique ; ensemble, la tête rasée (ou les cheveux très courts) et la robe religieuse constituent le principal marqueur d'identité permettant de distinguer celui ou celle qui fait partie de la communauté monastique.
Parfois aussi ils se rasent les sourcils, ainsi en Thaïlande. Ce faisant, ils reproduisent un des gestes fondateurs du Bouddha qui se rasa les cheveux et la barbe avec la lame de sa propre épée quand il prit la décision de se retirer du monde pour se livrer à la méditation.
Dieu étant le Créateur de tout, nous sommes ses enfants; déduction, on ne peut pas y être marié.
Le bouddhisme et l'islam la condamnent, parce que l'alcool fait perdre la maîtrise de soi. La tradition sunnite considère que « l'alcool est la mère de tous les vices et c'est le vice le plus honteux » (Sounan Ibn-Majah, Hadith 3371).
L'Inde reste le pays qui compte le plus de végétariens avec 38 % de la population, suivi d'Israël (13 %), de Taïwan (13 %) et de l'Italie (10 %), mais il reste difficile d'obtenir des chiffres fiables. En France, entre 3 et 5 % de la population serait végétarienne.
Dans la tradition bouddhiste, pas de viande ! C'est une conséquence du principe de non-violence des bouddhistes, le tout premier principe moral. Il s'agit de ne pas attenter à la vie d'un autre être vivant sensible.
La devise des bénédictins est « Ora et Labora » : prie et travaille. Ce travail se doit d'être essentiellement manuel, selon la Règle de Saint Benoit, car un travail simple permet de prier en même temps. Cet ordre monastique remporte un vif succès auprès des nobles et seigneurs.
Avant la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat de 1905, les prêtres étaient payés par l'Etat, qui leur versait un salaire. Depuis cette date, ils font appel aux dons des fidèles pour se verser un salaire.
« Les clercs sont tenus par l'obligation de garder la continence parfaite et perpétuelle à cause du Royaume des Cieux, et sont donc astreints au célibat, don particulier de Dieu par lequel les ministres sacrés peuvent s'unir plus facilement au Christ avec un cœur sans partage et s'adonner plus librement au service de ...
Associé au sentiment de bien-être et de convivialité, le fait de boire du vin est donc lié à plusieurs facteurs physiologiques et psychologiques.
La bière a pour propriété (aujourd'hui scientifiquement prouvé) de favoriser la production de lait maternel et d'être une boisson nourrissante. Certaines brasseries ont utilisé ces qualités pour promouvoir leur bière.