Pourquoi les parisiens se sont-ils révoltés en 1871 ? L'hiver 1870-1871 de la guerre franco-allemande semble décisif. Le 18 septembre 1870, les Prussiens assiègent la capitale. Le manque de ravitaillement commence à se faire sentir et les Prussiens bombardent la ville dès janvier 1871.
Le soulèvement du 18 mars 1871 est la riposte des révolutionnaires parisiens à la décision du gouvernement d'Adolphe Thiers de leur retirer leurs armes et leurs canons. En 24 h , le gouvernement et les troupes régulières se replient sur Versailles et abandonnent la capitale aux insurgés.
Les Parisiens, essentiellement ouvriers, artisans et professions libérales, se soulèvent contre le gouvernement d'Adolphe Thiers qui veut désarmer la Garde nationale, et empêchent l'enlèvement des canons de la Garde nationale ; le gouvernement quitte Paris pour Versailles.
Le 18 mars 1871, une émeute éclate à Paris, sur la butte Montmartre. Adolphe Thiers, chef du gouvernement provisoire de la République, renonce à la réprimer et s'enfuit à Versailles avec tous les corps constitués. C'est l'amorce de la « Commune ».
L'œuvre sociale de la Commune est audacieuse : elle proclame la séparation de l'Église et de l'État ; l'instruction gratuite, laïque et obligatoire pour les garçons et les filles ; la gratuité de la justice ; l'élection des juges et des hauts fonctionnaires et la suppression de toute distinction entre enfants légitimes ...
Réfugié à Versailles, Thiers entend terrasser cette « République de Paris ». Le 21 mai 1871, les troupes versaillaises conduites par les généraux Mac Mahon et Galliffet entrent dans la ville pour la reprendre aux insurgés. C'est le début de la « Semaine sanglante ».
Les communards veulent une république fédéraliste, démocratique et sociale avec une autonomie absolue des communes de France, ainsi qu'une séparation de l'Église et de l'État.
Le 26 janvier 1871, un premier armistice est signé entre la IIIe République française et l'Empire allemand. Un mois plus tard, le 26 février, des préliminaires de paix sont signés à Versailles. Ce traité prévoit que l'Alsace-Moselle intègre l'Empire allemand et que les soldats allemands entrent dans Paris.
C'était il y a 150 ans ! Le 18 mars 1871 débutait la Commune de Paris. Un événement qui finira par « la semaine sanglante » du 21 au 28 mai où environ 20 000 communards furent tués par les Versaillais. Un court moment de l'histoire qui marqua et marque encore les esprits tant en France qu'à l'étranger.
La Commune de Paris est écrasée durant la « Semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871, pendant laquelle près de 20 000 Communards trouvent la mort. Les survivants sont souvent déportés. Une loi d'amnistie est votée en 1880.
Ils veulent un pouvoir fort et centralisé pour avant tout préserver les acquis de la Révolution. Ils ne veulent à aucun prix d'une guerre. Ils s'appuient sur les sans-culottes parisiens, toujours prêts à déclencher une émeute. Le 23 mars 1792, Louis XVI appelle au gouvernement les Brissotins.
La mairie a pour principale mission de satisfaire les besoins quotidiens de la population. Ses attributions sont multiples : état-civil, urbanisme et logement, écoles et équipements, activités culturelles, santé et aide sociale, police …
La Commune veut une école laïque, obligatoire et gratuite, une idée qui existe à la fin du Second Empire chez les républicains radicaux et dans l'extrême gauche parisienne.
Portrait officiel par Nadar. La présidence d'Adolphe Thiers dure du 31 août 1871 au 24 mai 1873 . Il est désigné par l'intermédiaire de la loi Rivet, qui le proclame président de la République française, lui qui était depuis le 17 février 1871 « chef du pouvoir exécutif ».
Il y a eu une révolution parisienne en juillet 1830 car les parisiens se soulèvent contre la fin de la liberté de la presse. Le peuple, mécontent de la politique réactionnaire de Charles X , une insurrection éclate à Paris.
Les Versaillais seront 130 000 au début de la Semaine sanglante. Ces soldats d'une armée de métier (service de 7 ans) sont surtout issus du milieu paysan.
II L'échec de la Commune : le refus de mesures extraordinaires, de compromis et la supériorité militaire des versaillais 2.1 ) L'impossible compromis et le refus de mesures exceptionnelles Certains membres du comité central de la Commune, des maires, quelques députés ont longtemps cherché un compromis avec les forces ...
Elle porte sur le trône un nouveau roi, Louis-Philippe Ier , à la tête d'un nouveau régime, la monarchie de Juillet, qui succède à la Seconde Restauration. Cette révolution se déroule sur trois journées, les 27, 28 et 29 juillet 1830 , dites « Trois Glorieuses ».
La paix, signée le 10 mai 1871, confirme les préliminaires : cession à l'Allemagne de l'Alsace et du nord-est du plateau lorrain, y compris la vallée de la Moselle (Thionville et Metz), mais à l'exclusion de Briey (Bismarck ayant appris trop tard la valeur du gisement ferrifère), de Château-Salins et de l' ...
En 1870, Napoléon III est fait prisonnier par les Prussiens. À Paris, on proclame la III e République. Ses débuts sont difficiles, car les républicains ne sont pas majoritaires. De plus, ils doivent faire face à la menace prussienne et à une guerre civile née de la Commune de Paris.
La Commune de Paris est un gouvernement révolutionnaire français qui a duré environ deux mois (du 18 mars au 28 mai 1871). Cette rébellion mit en place pour la ville de Paris une organisation proche de l'autogestion, parfois comparé à un système communiste.
L'élément déclencheur : la candidature d'un prince prussien au trône d'Espagne. L'une des causes de la guerre fut le jeu politique des classes dominantes autour du trône d'Espagne, vacant depuis la révolution de septembre 1868 .
Le 23 juin 1848 éclatent à Paris de violentes émeutes de la faim provoquées par la fermeture des Ateliers nationaux. Leur répression, très brutale, consacre la rupture entre la classe ouvrière et le régime républicain issu des journées révolutionnaires de Février.
Un communard ou cardinal est un apéritif semblable au kir où un vin rouge remplace le vin blanc. Il prend son nom du patois bourguignon où le cassis était appelé « le commun ».
Le 10 mai 1871, Jules Favre et Adolphe Thiers concluent au nom de la France un traité de paix avec l'Allemagne à l'hôtel du Cygne, à Francfort (Allemagne). Ce traité met fin à la guerre franco-prussienne enclenchée le 19 juillet 1870 par les maladresses de Napoléon III et de son gouvernement.