Suite aux expériences, nous avons conclu que plus l'altitude augmente, plus la pression et la température d'ébullition baisse. Pas étonnant qu'il soit difficile de faire cuire les pâtes en montagne, elles sont dans de l'eau moins chaude qu'en plaine.
Une question de pression
Ainsi, pour chaque pallier de 300 mètres d'altitude, l'eau bout environ un degré plus bas. Par exemple, l'ébullition a lieu à 93° à 2000 mètres, à 85° au sommet du Mont-Blanc, et à 72° à la pointe de l'Everest – et elle ne deviendra pas plus chaude.
Autre erreur courante selon la spécialiste, celle de ne pas remuer suffisamment, "dès le début de la cuisson mais aussi pendant. Elle tempère toutefois : pas besoin de mélanger constamment non plus mais au moins de temps en temps. C'est impératif si l'on veut éviter que les pâtes ne collent à la casserole".
Laissez tremper les pâtes au moins 2 heures ou idéalement pendant toute la nuit. Faites chauffer l'eau dans votre casserole et aux premiers bouillons, ajoutez les pâtes. Remuez une minute et le tour est joué, vos pâtes ont été cuites en 60 secondes, top chrono !
Sur Terre on peut observer ce phénomène lié à la pression atmosphérique, dans une moindre mesure, lorsque l'on fait bouillir de l'eau en altitude. Au sommet de l'Everest, l'eau bout à 60 degrés, alors qu'au niveau de la mer, c'est à 100 degrés précisément.
Petit cours de physique-chimie : quand on met de l'eau à bouillir, des gaz s'en échappent sous forme de vapeur. Or cette vapeur contient des composés volatils qui, si on laisse l'eau refroidir, vont venir se redéposer dans l'eau et à sa surface.
L'eau ne bout pas toujours à 100 degrés. Cela dépend notamment de la pression atmosphérique et des éléments qu'on lui ajoute. Ainsi, en montagne, elle bout à une température inférieure (et donc plus rapidement) car la pression est moindre, à l'inverse de l'eau dans une cocotte minute.
Les pâtes à cuisson rapide cuisent plus vite parce qu'elles sont plus fines. Du coup, à l'arrivée, il faudra (légèrement) plus de pâtes, en nombre, pour en avoir le même poids dans l'assiette.
L'astuce de l'huile pour empêcher l'eau de déborder
En effet, l'huile se trouvant à la surface de l'eau va s'intercaler entre les particules d'amidon libérées par les pâtes lors de leur cuisson : elle limitera ainsi la mousse formée par cet amidon et empêchera donc l'eau de déborder.
Si le sel n'a pas grand intérêt en termes de temps de cuisson, il apporte réellement un goût supplémentaire à vos pâtes. En étant intégré à l'eau de cuisson dès le démarrage de votre recette, il permet de saler votre plat plus uniformément. De même, il est aussi très utile pour éviter aux pâtes de coller entre elles.
En cuisant, les pâtes rejettent de l'amidon dans l'eau de cuisson. C'est cela qui les fait coller les unes aux autres. Le vinaigre blanc, lui, neutralise l'effet de l'amidon. Résultat, les pâtes ne collent pas.
En effet, lorsque vous les rincez, vos pâtes sont effectivement délestées de tout l'amidon qui a été libéré pendant la cuisson sous la pression de la chaleur. Sauf que problème : c'est grâce à ce dernier que la sauce tient si bien sur les pâtes.
Lorsqu'il s'agit d'un plat froid, le rinçage doit être fait pour refroidir les pâtes au plus vite, afin de conserver une bonne texture. Dans ce cas très particulier, si vous ne lavez pas l'excès d'amidon avant de les laisser refroidir, les morceaux de pâtes risquent vraiment de coller.
Alors que pour une pression de 616 hPa, l'eau change d'état à seulement 80°C environ. Donc à 4000m d'altitude, l'eau va bouillir à 80°C. Et cette température est insuffisante pour cuire les pommes de terre qui ont besoin de 95°C environ pour cuire (doc.
L'eau bout à une température plus basse en montagne
Souvenez-vous que chez elle l'eau bout à 95°C (la température d'ébullition baisse de 1°C par tranche de 300m au-dessus du niveau de la mer). Et donc, il faudra cuire les œufs plus longtemps (c'est valable aussi pour les pâtes !).
Ainsi, même quand la température passe en dessous de 0°C, l'eau passe directement de l'état solide à l'état liquide. C'est ce qu'on appelle la sublimation. En résumé, l'eau ne gèle à 0°c et ne bout à 100°C que dans le cadre d'une pression atmosphérique… normale.
La plupart du temps, sur les paquets, il est préconisé de cuire 100 g de pâtes par personne. Cela peut ne pas sembler beaucoup, mais il faut bien comprendre qu'une pâte crue et une pâte cuite n'ont pas le même poids. Ainsi, 100 g de pâtes crues représentent environ 250 à 300 g de pâtes cuites.
Car sinon, vous risquez de faire déborder l'eau des pâtes. De plus, ces dernières semblent mieux cuire lorsque le couvercle n'est pas mis. Par conséquent, ne mettez le couvercle que lorsque vous voulez faire bouillir plus rapidement votre eau. Mais dès que vous avez plongé vos pâtes dans cette dernière, oubliez-le.
Le principe est simple : une fois les pâtes cuites à votre goût, égouttez-les puis reversez-les dans le plat de cuisson (ou dans une poêle) avec une ou deux cuillères à soupe d'huile d'olive.
Ainsi, des pâtes complètes, riches en fibres, peuvent être un excellent choix pour un repas du soir. Elles seront plus faciles à digérer et leur cuisson plus longue les rendront également moins caloriques et excellente pour la santé. Vous l'aurez compris, il n'y a aucun problème à manger des pâtes le soir.
On ne casse pas les pâtes longues pour les faire cuire plus vite. En effet, casser les spaghettis par exemple, ne servira qu'à les faire rentrer plus facilement dans votre casserole. Le temps de cuisson des pâtes dépend de leur diamètre et non de leur longueur.
En pâtisserie, le beurre joue un rôle fondamental car il permet d'imperméabiliser les pâtes. Il augmente à la fois le croustillant et la friabilité des sablés et de toutes les pâtes sèches (petits gâteaux de voyage par exemple) et apporte moelleux et onctuosité aux pâtes levées.
L'eau salée monte plus rapidement en température, l'ébullition a lieu quelques secondes plus tôt qu'avec l'eau douce. L'eau salée atteint le seuil de 101,5 °C. On peut dire que la présence de sel a fortement favorisé la montée en température et a permis d'atteindre un peu plus vite la température d'ébullition.
Ainsi, sous 1 atmosphère, soit la pression atmosphérique normale, l'eau bout effectivement à 100°C. Lorsque la pression augmente, on voit que la température d'ébullition augmente elle aussi : il faudra chauffer plus pour obtenir de la vapeur.
Il est tout à fait possible de faire bouillir de l'eau sans même la chauffer. Détails : Si l'on place une casserole d'eau dans une cloche sous vide et que l'on aspire l'air, l'eau commencera à bouillir ! Dans des conditions atmosphériques normales, l'eau arrive à ébullition à 100° C.