L'économie africaine est une économie rentière et peu diversifiée. La faiblesse des transports, l'absence de services, les coûts élevés de l'électricité ou encore le faible pouvoir d'achat des Africains sont autant de facteurs qui empêchent le développement de l'activité économique.
Le manque de vision politique, l'instabilité politique, la faiblesse de la taille du marché, les difficultés d'accès au financement, et le faible niveau du capital humain sont également mis en évidence comme entraves majeures à l'industrialisation du continent.
Cette pauvreté est en partie due aux difficultés rencontrées par les agriculteurs (qui sont la majorité de la population) du fait de contraintes bio-climatiques défavorables dans de nombreuses régions. S'y ajoute une exploitation des richesses qui ne profite pas à la majorité des Africains.
35Par ailleurs, la lente croissance économique, l'instabilité, le sous-emploi, les inégalités, la monoproduction, la dépendance économique et politique sont des facteurs qui caractérisent le sous-développement africain ; mais ce ne sont pas des déviations du modèle idéal, celui des pays industrialisés.
Ce ralentissement s'explique par la fin du super-cycle des matières premières avec la chute brutale des cours du pétrole, du cuivre et du minerai de fer.
La « conquête » de l'Afrique, un continent riche en matières premières (pétrole, or, cobalt, coltan, diamant, bois, uranium) constitue, en ce début de xxie siècle, un enjeu majeur. Il est, en outre, au cœur d'un jeu d'influence de plus en plus agressif, souvent au détriment des pays africains eux-mêmes.
Au XV e siècle, les Portugais, en particulier sous les ordres du prince Henri le Navigateur, ont découvert les côtes de l'Afrique de l'Ouest. La curiosité scientifique et l'esprit missionnaire chrétien ont rapidement été subordonnés à des considérations mercantiles, notamment le commerce d'esclaves.
Pour réussir sa transformation économique, l'Afrique doit innover à tous les niveaux et enrichir régulièrement son capital humain, social et intellectuel. L'Afrique, en effet, n'a plus besoin d'adopter passivement les innovations développées sur d'autres continents.
L'Afrique du Sud est redevenue en 2021 le premier producteur d'or en Afrique.
Disposant des réserves de gaz les plus importantes d'Afrique, le Nigeria, s'appuyant sur sa démographie de 220 millions de consommateurs, demeure, et pour longtemps encore, la première économie du continent.
L'Afrique est incontestablement la région la plus riche en ressources naturelles. Le continent a littéralement de l'or sous les pieds. Comme le met en avant notre carte, ce précieux métal était le premier produit exporté en valeur de 16 pays en 2020, soit environ 30 % des nations africaines.
Conséquence : l'Afrique abrite les dix pays les plus démunis de la planète, sans exception. La richesse par habitant en République centrafricaine, au Madagascar, en Somalie, au Soudan du Sud, au Niger et au Mozambique oscille entre 500 et 600 dollars.
Le continent peut soutenir, développer et mettre en œuvre des instruments financiers intérieurs viables, notamment des flux financiers découlant de la titrisation des transferts de fonds, des revenus des minéraux et des combustibles minéraux, des réserves internationales des banques centrales et de la croissance du ...
En 2013, la Libye était le pays le plus développé d'Afrique si on se réfère au classement IDH (Indice de développement humain) établi par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). En 2023, l'Afrique représente 18 % de la population mondiale mais seulement 3 % du PIB mondial.
« Mais avec les bonnes politiques et une réinitialisation solide et efficace du système multilatéral, l'Afrique peut bien se remettre de la triple crise du climat, de la santé et de l'économie pour bâtir des économies très résilientes à l'avenir ».
Les économistes ont cerné les principaux facteurs qui conduisent à la croissance économique. Ce sont l'innovation technologique, les investissements dans le capital physique et humain, un faible niveau d'inflation, la stabilité politique et l'existence d'une économie de marché décentralisée. mondiale.
Il faut mobiliser davantage de ressources, en partie auprès des citoyens et des entreprises des pays africains qui doivent être incités à respecter leurs obligations fiscales, pour pouvoir libérer les fonds indispensables à la lutte contre la pauvreté.
La forte croissance démographique de l'Afrique subsaharienne rend difficile une scolarisation généralisée, d'où le nombre élevé de femmes non scolarisées qui se marient précocement, ont beaucoup d'enfants et utilisent peu ou mal les systèmes de soins.
L'Afrique est le berceau de l'humanité pour 2 raisons. La première est que les plus proches cousins actuels de l'homme sont les grands singes africains, ce qu'avait déjà énoncé Charles Darwin dès 1871. La seconde raison est que les plus anciens fossiles d'hominidés ont été découverts en Afrique.
1) Pauvreté et traite des noirs
L'Afrique se présente comme le continent malchanceux de l'histoire contemporaine. Car, naturellement, il est relativement pauvre : les milieux biologiques et naturels sont fragiles (la savane ne supporte pas une exploitation systématique ; la forêt vierge qui ne se reconstitue pas).
L'Afrique était le « continent non historique » de Hegel. Le film du passé s'était bloqué on ne sait quand sur un tableau figé des tribus et il était censé n'avoir redémarré qu'avec l'arrivée des Blancs, « tradition and change »…
Quel a été le premier pays d'Afrique à être colonisé ? L'Angola est le premier pays de l'histoire de l'Afrique à accueillir un bateau de colon. À cet effet, les colons ayant accosté les rives angolaises de l'époque sont notamment les Portugais en 1482 sur le navire de Diogo Cão.
Les deux principaux pays européens concernés étaient la France et le Royaume-Uni. L'Allemagne, l'Italie, le Portugal, la Belgique et l'Espagne y ont aussi participé, mais de façon moins importante et souvent plus tardive.