Les raisons principales sont ici le taux de chômage élevé, ainsi que des politiques familiales peu développées. On voit ainsi qu'en Europe de l'Ouest et du Nord, les deux grandes difficultés exposées par les chercheurs, marché de l'emploi et inégalités de genre, se sont estompées.
Mais le principal facteur reste le fait que les femmes font moins d'enfants, qu'elles soient déjà mères ou non. Ce sont surtout chez les moins de 30 ans (de 25 à 29 ans) que le taux de fécondité baisse le plus régulièrement depuis les années 2000, avec une diminution qui s'accélère à partir de 2015.
La diminution de la fécondité résulte d'abord d'un contrecoup à la poussée mal expliquée du baby boom (p. 33). Le développement des méthodes de contraception, notamment à partir du milieu des années 60, a aussi permis de réduire la part des naissances non désirées.
Le problème, c'est tout simplement le vieillissement de la population, alors que ces pays ne veulent plus faire appel à l'immigration. Le taux de fécondité en France est tombé à 1,87 enfant par femme. Ça veut dire que la population n'augmente plus.
Depuis la récente crise économique, la fécondité a de nouveau chuté dans de nombreux pays développés, à l'instar des États-Unis, de la Norvège et de la Suède, ainsi que du Portugal et de l'Espagne. Dans la plupart des autres pays développés, la fécondité stagne depuis 2008.
La baisse des taux de natalité a provoqué une diminution du nombre d'enfants et une hausse du nombre d'adultes en âge de travailler au sein des populations des pays en développement en pleine transition démographique.
Cette corrélation forte entre la productivité du travail et la croissance économique est d'autant plus importante dans les pays en développement où le travail est surtout manuel. Ainsi, une population en bonne santé voit son espérance de vie augmenter et son cycle de vie s'allonger.
Les raisons principales sont ici le taux de chômage élevé, ainsi que des politiques familiales peu développées. On voit ainsi qu'en Europe de l'Ouest et du Nord, les deux grandes difficultés exposées par les chercheurs, marché de l'emploi et inégalités de genre, se sont estompées.
Une diminution qui peut être expliquée par nombre de facteurs : l'intégration des femmes dans le marché du travail, la hausse des prix de l'immobilier dans les pays riches, un meilleur accès aux soins, à la contraception et à l'éducation dans le monde, ou encore la crise du coronavirus qui a accentué la tendance.
Avec un taux de fécondité de près de 7 enfants par femme, le Niger est le pays avec le plus haut taux de fécondité, suivi du Mali.
La fécondité joue un rôle déterminant dans la composition, la taille et l'accroissement d'une population (Wallace, 2008). En outre, le bien-être des femmes et des enfants, ainsi que le statut social et la santé physique et mentale des femmes sont fonction du niveau de fécondité (taille des familles) et de la maternité.
Les niveaux de fécondité élevés en Afrique subsaharienne sont le résultat de la persistance d'un fort désir d'enfants dans la région. En effet, les femmes interrogées à ce sujet indiquent un nombre idéal d'enfants compris entre 4 et 9 enfants (contre 2 à 3 enfants dans la plupart des autres pays en développement).
Plusieurs facteurs peuvent expliquer la reprise de la natalité : certains sont d'origine économique, d'autres d'ordre institutionnel, d'autres encore tiennent à l'influence directe de la guerre.
Entre le désir de combler notre vie, la pression sociale, et même l'instinct animal, différentes choses nous poussent à avoir une grande famille. Certaines personnes ne veulent pas d'enfants, d'autres si et beaucoup ! Chacun peut faire le choix qu'il veut.
Au 15 novembre 2022, notre planète comptera 8 milliards d'êtres humains. C'est la projection dévoilée lundi par l'ONU, à travers son département des affaires économiques et sociales. En seulement 250 ans, la population mondiale a été multipliée par sept.
À l'aube de l'agriculture, environ 8.000 ans avant Jésus-Christ, la population du monde se situait aux alentours de 5 millions.
Dans les pays industrialisés non européens, la fécondité des générations se situe en général à un niveau plus élevé qu'en Europe. Ainsi, aux États-Unis, en Australie et en Nouvelle-Zélande, la descendance finale de la génération 1965 s'établit respectivement à 2,07, 2,03 et 2,25 enfants par femme.
Taïwan : un des taux de natalité les plus bas au monde.
Cette croissance non contrôlée était jugée largement excessive. On la considérait sans la moindre réserve comme la cause principale de la malnutrition, de la pauvreté, du médiocre niveau de la santé et de l'éducation, de l'augmentation des inégalités et de la détérioration de l'environnement.
Bien des pays en développement ont des populations particulièrement jeunes en raison des taux de fécon dité (nombre de naissances par femme) élevés des der nières décennies ainsi que de l'amélioration des taux de survie infantile.
On estime que chaque Française qui se serait mariée entre 15 et 25 ans devrait avoir, dans de bonnes conditions sanitaires et économiques, de 10 à 12 enfants. Or, 15 % seulement des couples ont 5 enfants vivants.
Affronter le vieillissement de la population
Les personnes âgées étant plus faibles, elles sont davantage exposées aux problèmes de santé, cela induit une forte augmentation des coûts de santé. Elles sont moins autonomes et ont besoin d'une prise en charge sur le long terme.