En présence de maladie cœliaque, la réaction du système immunitaire aux protéines de gluten est anormale, ce qui déclenche une inflammation, endommage la paroi de l'intestin grêle et réduit l'absorption du fer, du calcium et des vitamines.
La maladie cœliaque (appelée aussi intolérance au gluten) peut provoquer une perte de poids en raison d'un syndrome de malabsorption (protides, lipides, glucides), avec carences. Le diagnostic n'est pas toujours facile, car les symptômes peuvent être atypiques.
La maladie cœliaque est difficile à diagnostiquer, notamment en raison du large spectre de signes et de symptômes cliniques et du fait que les professionnels de la santé et les patients ne connaissent pas bien les bonnes approches diagnostiques.
Les principales complications de la maladie cœliaque sont l'association à d'autres maladies auto-immunes qui peuvent toucher tous les organes (thyroïde, pancréas, hypophyse ...) et une augmentation du risque de cancer et en particulier de lymphome qui est 4 fois plus fréquent que dans la population générale.
La maladie cœliaque est une pathologie d'origine immunologique : chez certaines personnes, l'ingestion d'une protéine présente dans les farines (blé, orge, seigle) - le gluten - déclenche une réaction exagérée du système immunitaire, d'où une inflammation entraînant la destruction des villosités de la muqueuse ...
La maladie cœliaque peut survenir à tout âge. Elle peut apparaître chez les jeunes enfants de 6 mois à 2 ans après l'introduction des céréales dans leur diète, comme elle peut se déclarer à l'âge adulte entre 20 et 40 ans.
Malheureusement, il n'existe actuellement aucun remède ni traitement pour guérir cette affection. Si vous vivez avec la maladie cœliaque, il est impératif de suivre un régime alimentaire sans gluten à vie. Ceci peut soulager vos symptômes et protéger votre bonne santé.
Cette maladie a un caractère héréditaire et il existe des formes familiales. Le risque pour un apparenté au premier degré (ascendant ou descendant direct, fratrie) d'un malade est au moins 10 fois plus élevé que dans le reste de la population. Chez les vrais jumeaux des malades, le risque est de 70%.
La maladie cœliaque est une maladie chronique et auto-immune qui se développe chez les personnes génétiquement prédisposées. L'ingestion d'aliments contenant du gluten par un individu cœliaque provoque une réponse anormale et disproportionnée de son système immunitaire.
Pour ceux qui souffrent de cette affection, la consommation de gluten entraîne à la longue des lésions à l'intestin grêle, principal organe chargé de l'absorption des nutriments. Il en résulte souvent des carences alimentaires, en plus de nombreux désagréments et complications.
Hydratation régulière
Les eaux moyennement minéralisées (évitez l'Hépar et autres eaux qui peuvent jouer sur le transit intestinal) Les thés verts et tisanes, notamment de menthe poivrée contre les ballonnements, la badiane en cas de diarrhées ou encore le thym pour faciliter la digestion. Les bouillons.
en théorie. Comme le gluten est une protéine, il ne fait pas grossir en tant que tel. Mais pour les personnes qui y sont sensibles, éradiquer le gluten estompe les ballonnements et la rétention d'eau due à l'inflammation silencieuse. Résultat : le ventre devient plus plat.
Oui et non. Cela dépend des aliments qui vont remplacer ceux contenant du gluten. Le gluten ne fait pas grossir, mais les farines qui en contiennent sont présentes dans un grand nombre d'aliments à base de farine de blé, dont certains sont également gras et/ou sucrés : biscuits, viennoiseries, gâteaux, pizzas, etc.
Dans le cas du sans gluten, il s'agit plus souvent d'un régime curatif qui permet, en le suivant, de soigner des maux. Il ne s'agit donc en aucun cas de maigrir en mangeant sans gluten.
Le régime sans gluten peut-il aussi faire maigrir ? Contrairement aux graisses ou au sucre, le gluten en lui-même ne fait pas prendre de poids. Le supprimer de notre alimentation ne devrait donc pas, a priori, avoir une influence sur notre ligne.
Les féculents naturellement dépourvus de gluten sont : le riz, le soja, le sarrasin, le tapioca (manioc), le millet, le sésame, le quinoa, les châtaignes, le sorgho, l'igname, la pomme de terre, le maïs, la polenta, les panisses, la socca, les légumineuses, la patate douce, le topinambour, les petits pois…
Les malades cœliaques n'ont pas le choix : ils doivent éliminer tous les aliments à base de blé (froment) et ses dérivés (épeautre et Kamut), mais aussi les aliments à base d'orge, d'avoine et de seigle comme le pain, les pâtes, les pâtes à tarte, les biscuits, la semoule, les raviolis, le couscous, les panures, les ...
Ou opter pour du “pain des fleurs”, des tartines croquantes à base de farines sans gluten et de sel.
Au quotidien, la clé est de s'organiser et... d'en parler ! D'origine génétique, la maladie cœliaque est une atteinte inflammatoire de l'intestin grêle entraînant principalement des troubles du transit : constipation, diarrhée, ballonnements... « Pour soulager ces symptômes, le seul moyen est de supprimer le gluten.
Il n'existe pas de traitement définitif contre la maladie cœliaque. Le seul traitement possible est la diète sans gluten à vie. L'adoption à vie d'une diète sans gluten permet le plus souvent de faire disparaître complètement les symptômes, de traiter les carences et de prévenir d'éventuelles complications.
A long terme, l'intolérance au gluten, également appelée maladie cœliaque, peut entraîner un ralentissement de la croissance chez l'enfant, de la fatigue, une ostéoporose, des maladies auto-immunes et des troubles neurologiques. Pouvant survenir à tous les âges, elle apparaît même, dans 20 % des cas, après 60 ans.
Il s'agit d'une prise de sang puis, si nécessaire, des biopsies de l'intestin grêle. Cet examen est pratiqué par endoscopie digestive haute (par la bouche), sans anesthésie générale chez l'adulte. Un typage génétique peut également être pratiqué pour mettre en évidence une prédisposition génétique chez le patient.