Elle permet de témoigner, au sein de la cité, d'un choix de vie radicalement différente.
Portée avec simplicité, comme une « blouse de travail », la soutane se révèle un vêtement adaptable à tous les milieux et à tous les ministères : elle peut aider le prêtre à se faire tout à tous. Enfin, dans une société de plus en plus sécularisée, la soutane joue son rôle de signe qu'il existe une autre réalité.
La soutane intérieure (souvent appelée tout simplement soutane) est une robe portée par tous les clercs, moines, et souvent par des séminaristes. Les lecteurs et les sous-diacres la portent souvent quand ils sont à l'église, mais en général ils ne sont pas censés la porter au quotidien.
La fonction d'avocat était alors exercée par des membres du clergé. Ces derniers portaient une soutane de couleur noire, dont l'aspect a évolué au fil des siècles. A mesure que la société se sécularisait, le curé est resté le conseiller de l'âme, l'avocat est devenu celui de l'homme.
Le col blanc, ou «col romain» est un des signes particuliers de la tenue des prêtres chrétiens, catholiques et protestants. Cet accessoire rompt avec la soutane noire pour symboliser la pureté et l'humilité. Il s'est imposé au milieu du XXe siècle pour permettre aux fidèles de reconnaître les membres du clergé.
Il symbolise également la résurrection et l'immortalité et est donc porté au cours du Temps Pascal (Pâques), à Noël (Nativité), durant l'Épiphanie, la Toussaint, la fête du Saint-Sacrement mais aussi durant les baptêmes et les mariages. Le rouge représente le sang versé par le Christ et symbolise donc la Passion.
Après le blanc, la couleur la plus utilisée pendant les messes du dimanche et des jours de la semaine, en dehors de fêtes bien définies, est le vert, symbole d'espoir, de constance et d'écoute persévérante. Il accompagne le chemin quotidien des prêtres et des fidèles qui s'adressent à eux.
Le calice est un vase en forme de coupe, habituellement porté par un pied, avec une tige comportant un nœud, et dans lequel le prêtre consacre le vin lors de l'eucharistie.
Le pape porte une soutane de couleur blanche. C'est Saint Pie V, pape au XVIème siècle qui l'a instauré pour signifier son appartenance à l'ordre des Dominicains, eux-mêmes habillés en blanc.
Le diacre reçoit le premier degré du sacrement de l'ordre dans l'Église catholique. Alors que les prêtres, qui ont reçu le second degré du sacrement de l'ordre, sont les collaborateurs de l'évêque dans son caractère sacerdotal, le diacre est collaborateur de l'évêque dans son caractère ministériel.
À l'origine, chez les Byzantins, les vêtements liturgiques sont de trois couleurs. Le noir sert pour les Présanctifiés, le rouge pour le Carême et pour les cérémonies funèbres, le blanc pour toutes les autres circonstances.
Certains évêques ne dédaignaient pas non plus les dentelles, mais la plupart des prêtres portaient un col à rabat blanc (appelé «col gallican»), simple et austère, qui cachait l'échancrure de leur soutane. Le «col romain», à l'origine, se portait seulement chez le clergé de Rome.
La chape. Il s'agit d'un manteau ample, sans manches mais avec capuchon, que le prêtre, et d'autres ministres aussi, revêtent lors de certains offices solennels, en dehors de la messe.
Les pasteurs sont des hommes comme les autres ; contrairement aux prêtres, leur fonction ne relève pas du sacré. Dans la religion orthodoxe, un homme déjà marié peut être ordonné prêtre. Les popes peuvent également être mariés. Ils ne peuvent ni divorcer, ni se remarier.
Ce n'est qu'à partir du Concile d'Elvire, vers l'an 305, que l'église interdit aux membres du clergé de prendre une épouse dans un souci d'élévation morale. Le Concile de Nicée en 325 même interdit de cohabiter avec une femme.
Des chaussures à revendications
Au Moyen Âge, seuls les pauvres en portaient tout comme les moines franciscains, motivés par le rejet des biens matériels et temporels. En Occident, dans la religion judéo-chrétienne, le pied nu est symbole de dépendance au dieu créateur mais aussi de respect et de pureté.
L'étole, dérivé du latin stola qui signifie longue robe, lui-même du grec στολη (stolē), est un morceau de tissu porté sur les épaules, dans son usage profane, et un ornement liturgique de l'évêque, du prêtre et du diacre. Elle est l'insigne par excellence de la prêtrise.
Robe noire est le nom que donnaient, aux XVI e et XVII e siècles, les Amérindiens de Nouvelle-France — Hurons, Algonquins, Iroquois — aux missionnaires jésuites. Il fait allusion au vêtement ecclésiastique — une longue soutane noire — que ces missionnaires portaient traditionnellement.
Les cardinaux et les évêques portent toujours la mitre simple en présence du pape.
Prêtre et curé
Prêtre : Dans l'Église catholique, celui qui, en vertu de l'ordre du sacerdoce, a le pouvoir de dire la messe et d'administrer les sacrements. Prêtre, c'est donc un état. Curé : Prêtre placé à la tête d'une paroisse, et soumis dans l'exercice de ses fonctions à l'évêque du diocèse.
L'hostie et le calice
Le prêtre élève au-dessus de sa tête les éléments consacrés pour les montrer à l'assistance. Selon le missel romain, l'élévation doit se faire aussi haut qu'il est confortablement possible par l'officiant. Ces élévations constituent un ajout médiéval tardif au rite romain.
D'habitude, le linge d'autel se compose du corporal (un linge de forme carré en lin ou en coton amidonné sur lequel est posé le corps du Christ), la pale (un carré de tissu orné de broderies qui recouvre le calice et la patène afin de les protéger des poussières, des impuretés et des insectes), le manuterge (utilisé ...
Plusieurs raisons au vœu de célibat
"Le prêtre est un alter Christus, comme l'a notamment rappelé le pape Paul VI en 1967, c'est-à-dire qu'à l'instar du Christ, il doit vivre dans la chasteté", explique à BFMTV, Yves Chiron, auteur de l'Histoire des conciles.
Le presbytère (du latin presbyterium, du grec πρεσβύτερος (presbuteros), « ordre ou sacerdoce des prêtres », d'où lieu de vie des prêtres) est l'habitation du curé catholique ou du pasteur protestant.
Vient alors à l'idée que le prêtre est une sorte de frère aîné, ce qui placerait le prêtre dans une situation ambivalente de frère et de père, le frère aîné pouvant participer à la puissance et à l'autorité du père.