Les produits de contraste intraveineux iodés couramment utilisés en radiologie sont souvent proscrits chez les patients présentant une fonction rénale réduite en raison des risques perçus de lésion rénale aiguë induite par le contraste. Et cela peut entraver un diagnostic rapide et précis chez ces patients.
L'utilisation d'un produit de contraste iodé risque de causer une hypothyroïdie ou une hyperthyroïdie.
Ces produits de contraste contiennent de l'iode qui les rend visibles aux Rayons X. Ce sont des produits injectés le plus souvent par voie veineuse (pose d'un cathéter au niveau d'une veine du bras). Ils sont alors transportés par le sang jusqu'à l'organe à explorer.
Boire de l'eau à composante salée et bicarbonatée reste la meilleure solution éliminer le produit de contraste. L'hydratation est par ailleurs très importante et très efficace pour préserver la fonction rénale. Elle s'adresse à tous les patients ayant eu une injection de produit de contraste.
Il existe plusieurs catégories de produit de contraste. Les plus utilisés actuellement sont les produits de contraste iodés (PCI) généralement pour les scanners, et les produits de contraste gadolinés (PCG), à base de gadolinium, utilisés en IRM. D'autres produits peuvent être injectés par voie veineuse.
De manière générale, les manifestations cutanées locales (urticaire, érythème, prurit), digestives (nausées, vomissements), respiratoires transitoires et ne nécessitant pas de traitement particulier (dyspnée, wheezing), sont considérées comme de gravité légère à modérée.
De manière générale, un taux de contraste de 500:1, dans le cadre d'un usage bureautique, est suffisant. Il monte à 1000:1 et bien au-delà pour les écrans PC dédiés au monde de l'image sous toutes ses formes (PAO, CAO, etc.). Attention, il s'agit d'un taux de contraste dit « typique ».
Mais la réelle allergie à un produit de contraste est diagnostiquée par une élévation des marqueurs plasmatiques de tryptase et d'histamine durant la première heure suivant la réaction et par des tests cutanés intradermiques à réaliser entre six semaines et six mois après celle-ci.
Les suites de l'examen
Le patient peut rentrer immédiatement chez lui. Dans le cas où un produit de contraste a été administré, il sera précisé au patient de boire 2L d'eau dans le reste de la journée afin d'éliminer le produit de l'organisme.
Le scanner, tout comme l'injection, sont indolores. Les effets secondaires les plus fréquents sont : Une réaction allergique au produit de contraste, notamment si vous avez des antécédents allergiques. Cette réaction imprévisible est généralement transitoire et sans gravité.
La réaction allergique peut se manifester par différents symptômes (rhinite, crise d'asthme, éruption…) et peut être grave notamment en cas de choc anaphylactique (manifestation d'hypersensibilité immédiate) avec un risque potentiellement vital, nécessitant une prise en charge en urgence.
Enfin, si vous avez reçu un produit de contraste, veillez à boire deux litres d'eau durant le reste de la journée (sauf avis contraire de votre médecin). Cela permet une élimination rapide du médicament.
Le choix d'une IRM avec ou sans injection dépend principalement de la nature des organes que le radiologue va devoir explorer. Pour visualiser par exemple des structures vasculaires comme les coronaires, l'injection d'un produit de contraste est obligatoire.
"Un excès d'iode peut entrainer une hyperthyroïdie, ou à l'inverse, une hypothyroïdie (l'iode en excès inhibant dans ce cas la synthèse des hormones thyroïdiennes)", alerte Maëva Blanchard.
Cependant, ingérer des niveaux extrêmement élevés d'iode peut s'avérer dangereux et notamment entraîner des goitres qui entravent le fonctionnement de la thyroïde (mais il faudrait probablement prendre, pendant plusieurs semaines, la dose d'iodure de potassium recommandée pour que ces troubles se produisent).
Les produits de contraste intraveineux iodés couramment utilisés en radiologie sont souvent proscrits chez les patients présentant une fonction rénale réduite en raison des risques perçus de lésion rénale aiguë induite par le contraste. Et cela peut entraver un diagnostic rapide et précis chez ces patients.
Dans certains cas, un produit de contraste est injecté au patient avant l'examen pour opacifier les parties du corps à examiner et les rendre plus visibles au scanner. Une chaleur et un goût désagréable peuvent être ressentis suite à l'injection.
Le scanner abdomino-pelvien est un examen d'imagerie qui consiste à visualiser avec la plus grande précision les structures suivantes : le tube digestif, le foie, la rate, les reins, le pancréas, les vaisseaux, les ganglions…
À retenir. Un intervalle de 3 jours minimum doit, si possible, être respecté entre deux examens avec un produit de contraste à base d'iode. Boire beaucoup d'eau avant et après l'examen (durant 2 jours) permettra à vos reins d'éliminer plus rapidement les produits injectés.
Non. L'iode est un élément indispensable à l'être humain. Une allergie à l'iode est donc impossible. Mais… même si l'allergie à l'iode n'existe pas, on peut tout de même être allergique à des produits (médicaments ou aliments) qui en contiennent.
Dans certains cas, la réalisation d'une IRM nécessite l'injection d'un produit de contraste (le plus souvent à base de gadolinium, un métal faisant partie des terres rares). Cette substance opacifie des éléments du corps, pour les rendre visibles sur les images enregistrées pendant l'examen.
C'est combien, un bon taux de contraste ? 1000:1, c'est bien suffisant pour un usage courant. Ca signifie qu'avec un blanc à 200 cd/m², le noir n'est qu'à 0,2 cd/m². Et qu'à 100 cd/m² dans le blanc (pour un usage d'image pro), on a un noir à 0,1 cd/m².
Les écrans avec un contraste faible confondent souvent les gris foncés avec du noir. À partir de maintenant, tous les nouveaux téléviseurs testés doivent afficher un taux de contraste au dessus de 1500:1 pour prétendre à la note de 4 étoiles ou plus.
Une luminosité de 300 nits est considérée comme une bonne moyenne. Elle vous offre une bonne vision, les couleurs ressortent bien et vous évitez la fatigue oculaire. Le plus important est d'ajuster la luminosité de l'écran à votre environnement.