L'épuisement des ressources non renouvelables, et plus précisément des combustibles, est dû au fait que nous les consommons plus vite qu'elles ne se régénèrent. C'est ainsi que certaines ressources se raréfient, dans un contexte où les énergies fossiles représentent 81 % de la consommation mondiale d'énergie primaire.
L'épuisement des ressources naturelles se produit lorsque les ressources sont prélevées de l'environnement plus rapidement qu'elles ne se reconstituent. Ce problème est encore amplifié par l'augmentation de la population mondiale et les besoins croissants en ressources qui en découlent.
Épuisement des ressources fossiles, destruction des habitats naturels, prélèvement excessif sur la faune et la flore, braconnage, agriculture intensive, surpêche, surexploitation du bois, consommation excessive d'eau et d'énergie…
Une surconsommation de ressources fossiles
Or, les réserves énergétiques de la planète ne sont pas inépuisables : au rythme de consommation actuel, le pétrole va arriver à épuisement d'ici à 54 ans, le gaz d'ici à 63 ans, le charbon d'ici à 112 ans et l'uranium d'ici à 100 ans (pour les ressources identifiées).
L'industrialisation massive et la surconsommation entraînent cette disparition des ressources naturelles et cette augmentation de la pollution. Le mode de vie occidental marqué par une consommation de masse n'est pas applicable à l'ensemble de la planète.
Au sein du capital naturel, il faut distinguer les ressources renouvelables des ressources épuisables. Les ressources épuisables sont extraites, pour l'essentiel, du sous-sol : minerais solides, pétrole et gaz, nappes d'eau fossile. A l'échelle des temps géologiques, elles sont certes renouvelables.
La rareté provoquée par la demande : l'accroissement démographique ou la hausse des niveaux de consommation tend à provoquer la raréfaction des ressources naturelles accessibles à chaque personne.
28 juillet 2022 : c'est le jour de l'année passée où l'humanité a consommé l'ensemble des ressources que la planète peut régénérer en un an.
100 des répondants ont cité l'eau douce comme étant la ressource naturelle la plus importante pour l'avenir du pays, 21,7 p. 100 ayant choisi le pétrole et le gaz, 11,2 p. 100 les forêts et 3,8 p.
La dégradation des sols dans le monde est principalement due aux activités humaines : agriculture intensive, irrigation, déforestation, surpâturage, pollutions industrielles.
Parfois, le fait de renforcer une ressource naturelle peut permettre de réduire l'impact des aléas naturels, y compris ceux qui sont amplifiés par le changement climatique. Par exemple, si les forêts de mangrove côtière abîmées sont restaurées, elles pourront offrir une protection contre les ondes de marée.
Il convient d'intégrer le plus de matériaux possibles à un circuit à grande échelle comprenant les matières premières, la production, l'utilisation durable, le recyclage et la valorisation.
Quelles sont les ressources naturelles qui s'épuisent ? Dans le domaine de l'énergie, les ressources naturelles qui s'épuisent sont des combustibles fossiles ou des minerais, comme : le gaz ; le pétrole ; le charbon ; l'uranium (qui sert à produire l'énergie nucléaire).
Réponse 1 - Si les réserves de pétrole et de charbon ne se reconstituent pas, c'est tout simplement parce que ces réserves se sont constituées quand la Terre était une véritable fournaise, couverte de volcans, et invivable pour l'Homme.
Selon les données d'Index Mundi [archive], le Groenland se classe au premier rang et l'Islande au deuxième rang pour les ressources renouvelables internes en eau douce par habitant avec respectivement 10 662 190 mètres cubes et 519 264,7 mètres cubes .
Talc, gypse, sable alluvionnaire, calcaire, andalousite, kaolin, sable siliceux, diatomite, pierres de construction… Avec près de 3600 carrières actives, la France bénéficie d'une activité extractive en substances de carrières parmi les plus importantes en Europe, lui assurant une certaine indépendance.
Lac Baïkal: la plus grande réserve d'eau douce au Monde
Le lac Baïkal, situé dans le sud de la Sibérie en Russie orientale, est le plus grand réservoir d'eau douce liquide de la surface de la Planète. Avec ses 23000 milliards de mètres cubes d'eau, il est classé au Patrimoine mondiale de l'humanité.
Dans combien de temps les Humains (et les autres mammifères) ne pourront-ils plus vivre sur Terre ? Dans 250 millions d'années, a répondu ce mardi 26 septembre 2023 une étude publiée dans la revue Nature Geoscience et repérée notamment par Le Temps .
La planète est de plus en plus surpeuplée. Ses habitants se concentrent dans les villes. Les technologies peuvent produire davantage de richesses, mais il faut tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes.
Le destin le plus probable pour la planète consiste en son absorption par le Soleil dans environ 7,5 milliards d'années, après que l'étoile sera devenue une géante rouge et que son rayon aura dépassé celui de l'orbite terrestre actuelle.
Tout problème économique découle d'un fait simple et incontournable : l'impossibilité où nous sommes de satisfaire tous nos désirs. Nous vivons dans un monde de rareté. L'économiste définit la rareté comme une situation où les besoins et les désirs dépassent les ressources dont on dispose pour les satisfaire.
Les besoins sont illimités car on constate que si au fur et à mesure qu'un besoin est satisfait, son intensité diminue, un autre apparaît et la chaîne continue.
Une ressource naturelle peut être renouvelable à l'échelle humaine (biomasse animale ou végétale, eau) ou non (ressources métallique, minéraux, ressources énergétique fossile, uranium).