Le niveau des salaires dans notre pays est faible. Il se situe parmi les plus bas d'Europe. C'est la redistribution qui est forte. Les gens ont le sentiment de perdre du pouvoir d'achat parce que les salaires n'augmentent pas même quand il y a une compensation sous forme de redistribution.
Près de 8 salariés sur 10 ont un salaire net mensuel compris entre le Smic (1 204 euros nets de contributions et cotisations sociales) et 3 200 euros par mois. Les 10 % de salariés les moins rémunérés ont gagné moins de 1 319 euros nets alors que les 10 % les mieux rémunérés ont perçu plus de 3 844 euros par mois.
Le montant du SMIC brut horaire en 2022 est de 10,25€ contre 10,15€ en 2020, soit un SMIC brut mensuel de 1 554,58 € en 2022 sur la base de la durée légale du travail de 35 heures hebdomadaires. Comme chaque année, le SMIC a été revalorisé et 2022 ne fait pas exception.
Les salaires varient également selon le secteur d'activité et la taille des entreprises : entrent en jeu à ce niveau l'importance de l'utilisation des technologies, mais aussi des différences de politique salariale, et de pouvoir de négociation des salariés.
Selon ces théories macro-économiques, un salaire minimum plus élevé fait augmenter les coûts de main-d'œuvre pour les employeurs, mais stimule aussi la consommation des travailleurs faiblement rémunérés et de leur famille.
Les inconvénients sont nombreux. Les salaires minima sont considérés comme ayant un effet de distorsion sur le marché du travail. Ils ont entraîné l'augmentation des taux de chômage, la hausse des coûts de la main-d'œuvre pour les entreprises et,dans certains pays, une hausse de l'emploi dans l'économie informelle.
Une augmentation du salaire minimum peut permettre d'augmenter le pouvoir d'achat des ménages, et ce faisant de favoriser la demande et l'emploi. Cela impose toutefois que le salaire minimum permette bien d'augmenter la demande, et que cette dernière ne se reporte pas uniquement sur les importations.
Les inégalités de salaire traversent un certain nombre de catégories sociales : le sexe, l'âge, la profession, le type d'emploi et le secteur sont autant de facteurs corrélés à de nettes différences de salaire.
partout dans le monde, les femmes sont en première ligne des inégalités à cause d'un système économique injuste et sexiste qui les cantonne dans des pans de l'économie les plus dévalorisés et les plus précaires. Sans parler des discriminations et des violences subies dans la sphère professionnelle et privée.
Le directeur artistique peut travailler dans de grandes entreprises ou encore à son compte dans son propre cabinet. Son salaire moyen est d'environ 6000 euros par mois.
Plombier. Le travail d'artisan plombier peut rapporter entre 3000 euros et 5000 euros par mois. La seule condition est de travailler à son propre compte. Par ailleurs, en matière de plomberie, les urgences sont fréquentes mais elles sont surtout bien payées.
Vendredi 6 mars, l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale a publié un rapport mettant en avant des "budgets de référence" pour les ménages français.
Salaire médian ou salaire moyen ? 2 000 euros net mensuel ne correspond donc pas tout à fait au salaire médian. Selon les derniers chiffres dévoilés par l'Insee, le salaire net médian dans le privé était de 1 940 euros en 2019. Les 10% des salariés les moins rémunérés touchaient moins de 1 319 euros par mois.
Plombier. Autre métier du bâtiment qui peut rapporter plus de 2 500 euros par mois, le métier de plombier. En effet, il est de plus en plus difficile de trouver un plombier, ce qui a pour conséquence de faire augmenter les prix des diverses prestations.
3,2 millions de personnes gagneraient plus de 4000 euros mensuels. Si on considère que l'on est riche lorsqu'on appartient aux 10% des Français qui gagnent le plus, ce seuil tombe à 3200 euros nets par mois après impôts pour une personne seule, indique l'Observatoire des inégalités.
Quelques chiffres sur la distribution des revenus (données Piketty) : salaire supérieur ou égal à 2400€ brut/mois : 50% de la population. salaire supérieur ou égal à 5000€ brut/mois : 10% de la population. salaire supérieur ou égal à 14 500€ brut/mois : 1% de la population.
La plus grande partie des inégalités de revenus s'explique par les mécanismes de formation des revenus du travail. De nombreux facteurs économiques et sociaux expliquent les inégalités salariales : hétérogénéité du facteur travail, productivité, rareté, éducation, progrès technique, mondialisation des échanges…
Madame Vincent met aussi en lumière des données de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui démontrent l'écart de gains important entre mères et non mères : Les femmes sans enfant gagnent nettement plus que celles qui en ont. Plus le nombre d'enfants augmente et plus l'écart s'agrandit.
La première conséquence du chômage est la perte du pouvoir d'achat et l'endettement des ménages. En se retrouvant au chômage, le salarié perd 25 % de son revenu, qui décroît en fonction de sa durée. En fin de droit, le chômeur ne perçoit plus que le RSA (revenue de solidarité active).
Allocation chômage : quelques exemples de taux
qu'en moyenne, l'allocation nette représente 72 % de l'ancien salaire. Pour les petits salaires (1 150 € net), le taux est d'environ 79 %. Pour les hauts salaires (3 000 € net), le taux est d'environ 64 %.