Le Code du travail ne précisant rien sur la question des samedis, il convient de rappeler simplement que 30 jours ouvrables correspondent à 5 semaines et que 5 semaines comprennent forcément 5 samedis. C'est pourquoi 5 samedis sont considérés comme des congés même lorsqu'un collaborateur ne travaille jamais le samedi.
Ainsi, dans une semaine classique, sans jours fériés, on compte 6 jours ouvrables dont le samedi. Un salarié qui prend un semaine de congés, du lundi au vendredi sans jours fériés, se verra donc décompter 6 jours même s'il ne travaille jamais le samedi.
Exemple de décompte
Si le salarié demande un congé le vendredi, on devra décompter 2 jours ouvrables de congé payé. Dans ce cas précis, le samedi devra être pris en compte, car il suit directement un jour de congé.
Même si le samedi n'est pas travaillé par le salarié habituellement, il est décompté des 30 jours ouvrables. À savoir : si le salarié pose son vendredi, le samedi est automatiquement décompté des 30 jours ouvrables. En revanche, seuls 5 samedis sont décomptés par an (5 semaines de congés payés donc 5 samedis).
Le décompte de la période de congés se fait comme suit pour savoir comment calculer les congés payés : on compte comme premier jour de congé payé, le prochain avec lequel le salarié aurait dû travailler. Et l'on compte comme dernier jour de congé, le dernier inclus dans la période de congés.
Les cinq samedis
En effet, 30 jours ouvrables de congés payés correspondent à 5 semaines donc 5 samedis. Ensuite, si un salarié prend des semaines incomplètes, même si le samedi aurait dû être compté, l'employeur ne pourra pas décompter plus de 5 samedis dans l'année.
Un jour ouvré correspond aux jours effectivement travaillés dans une entreprise ou une administration (généralement du lundi au vendredi inclus), à l'exception des jours fériés habituellement non travaillés. Certains commerces sont ouverts le samedi et fermés le lundi.
Pour pouvoir acquérir la totalité de ses congés payés, il faut justifier de 288 jours ou 8 semaines de travail effectif. Si on raisonne en jours ouvrés, le salarié peut prétendre à 25 jours de congés payés par an. Le mois de travail effectif est assimilé aux périodes équivalentes à 4 semaines ou à 24 jours de travail.
Il est interdit de faire travailler un salarié plus de 6 jours par semaine. Le repos hebdomadaire est d'au moins 35 heures consécutives. Toutefois, des dérogations peuvent remettre en cause le droit au repos du week-end des salariés. Tout salarié âgé de moins de 18 ans bénéficie de dispositions spécifiques.
Pourquoi 2,08 de congés par mois ? Lorsque le calcul des congés payés se fait en jours ouvrés, du lundi au vendredi, les 5 semaines correspondent à 25 jours ouvrés. Le salarié obtient alors 2,08 jours par mois travaillé soit 25 jours / 12 mois.
Exemple : Vous avez travaillé 5 mois au cours de l'année, vous bénéficiez d'un congé de 2,5 × 5 = 12,5, arrondi à 13 jours ouvrables. Votre employeur peut calculer les jours de congés en jours ouvrés : Jour effectivement travaillé dans une entreprise ou une administration. On en compte 5 par semaine..
La période pour déterminer l'année complète court du 1er juin au 31 mai de l'année suivante. Ainsi, les congés payés que vous avez acquis au cours de la période du 1er juin 2021 au 31 mai 2022 doivent être pris au plus tard le 31 mai 2023, sinon ils seront perdus.
Calcul des congés pris
Une semaine correspond donc à 6 jours (dimanche exclu). Si vous prenez une semaine de congés, 6 jours seront déduits de votre compteur même si vous ne travaillez réellement que 5 jours (voire moins si temps partiel).
Les méthodes de paiement des congés annuels
Contrairement aux idées reçues, les salariés ne perçoivent pas de salaire pendant leurs congés annuels. Toutefois, ils bénéficient d'une indemnité de la part de leurs employeurs. Ainsi, ils peuvent gagner plus en étant en congé.
L'employeur peut imposer un ordre de départs en congés payés par roulement. L'employeur est en mesure de déterminer un ordre de roulement lorsque plusieurs salariés souhaitent poser leurs congés en même temps.
Il prend deux semaines de congés payés (10 jours ouvrés) dans un mois qui compte 22 jours ouvrés. L'indemnité de congés payés est égale à : (2.000/7×22) x (7×10) = 909,09 euros. L'indemnité selon cette formule s'établit à : (24.000/10) x (10/30) = 800 euros.
En cas d'activité accrue ou pour des motifs liés à l'organisation de l'entreprise, la durée maximale quotidienne de travail est limitée à 12 heures par jour de travail effectif.
Le salarié doit bénéficier d'au moins 2 jours de repos par mois et autant que possible le dimanche.
L'article L. 3132-1 du Code du travail porte sur le repos hebdomadaire : "Il est interdit de faire travailler un même salarié plus de six jours par semaine." Le repos hebdomadaire a une durée minimale de vingt-quatre heures consécutives.
Les jours de fractionnement
Le fractionnement du congé principal donne alors droit à des jours de congés supplémentaires si une partie est prise en dehors de la période légale (1er mai au 31 octobre) : un jour supplémentaire pour trois, quatre ou cinq jours, deux jours supplémentaires, au-delà de six jours.
Cela signifie que dès qu'on a travaillé 1 mois entier, ou 4 semaines, on a le droit de prendre ses congés acquis. On acquiert 2.5 jours de congés payés par tranche de 4 semaines, et ces 2.5 jours de congés payés représentent 10% du salaire perçu pendant le mois.
Principe des congés payés
Peu importe le type (CDD, CDI, intérim) et la durée du contrat, le temps de travail et son ancienneté dans la société. Chaque salarié a la possibilité d'acquérir 2,5 jours ouvrables (ou 2,08 jours ouvrés) de congés payés par mois de travail effectué au cours de la période de référence.
Pour commencer, en prenant seulement le lundi 29 avril et le mardi 30 avril, vous pourrez bénéficier de cinq jours de repos d'affilée. En ajoutant le lundi 6 mai, le mardi 7 mai et le vendredi 10 mai, vous pourrez profiter de neuf jours libres consécutifs.
S'il termine un samedi, un dimanche ou un jour férié alors la fin du délai sera reportée jusqu'au premier jour ouvrable à venir. En cas de délai de 1 jour, exprimé en jour franc, on parle de "3 jours francs" puisqu'il faut exclure le jour de départ, le jour de l'échéance, et y ajouter le jour de délai.
Les jours ouvrables sont les jours qui peuvent être légalement travaillés (du lundi au samedi), ils excluent les dimanches et jours fériés. Les jours ouvrés représentent les jours où l'entreprise est réellement en activité (en général du lundi au vendredi).