En France, les soldats qui combattent sur le front sont appelés les « poilus », sans doute parce qu'ils n'avaient ni le temps ni les moyens de se raser. Pour conserver à tout prix le terrain conquis, les troupes s'enterrent dans des tranchées, parfois fortifiées, qui forment bientôt un labyrinthe boueux.
Les tranchées sont des chemins de bataille creusés dans la terre dans le but de protéger les troupes contre les attaques ennemies. Elles n'ont jamais été autant utilisées que lors de la Première Guerre mondiale, mais elles ne datent pas de cette époque.
Les soldats français sont au bord de l'épuisement. Au printemps 1917, le général Nivelle élabore une nouvelle offensive (attaque) qui doit mettre fin à ce conflit interminable. Mais sa mauvaise préparation provoque un véritable désastre militaire. Résultat : les soldats de l'armée française se mutinent (se révoltent).
Les conditions de vie des « poilus » dans cet univers sont excessivement dures : outre le froid, les rats, les poux, les odeurs pestilentielles et l'absence d'hygiène, l'ennemi le plus redoutable des combattants est la pluie, qui transforme les tranchées en fondrières malgré les caillebotis qui en garnissent le fond.
Les tranchées servent à protéger les soldats.
Ils vivent dans l'humidité, la boue, la crasse, dans la puanteur. Ils vivent aussi avec les rats et les poux. Ils dorment peu. Ils font des trous sous les tranchées des ennemis pour les faire exploser.
Un homme se tenait sur la surface et creusait la tranchée. Cette méthode était la plus efficace car plusieurs hommes pouvaient creuser simultanément. Cependant, les soldats étaient complètement exposés aux tirs ennemis, cette méthode était donc utilisée la nuit ou à l'arrière du front.
Corvées quotidiennes
Pendant qu'il faisait jour, ils effectuaient tous les travaux sous terre et à l'abri des fusils des tireurs d'élite. Entre les corvées, il y avait souvent du temps pour des loisirs. Les soldats lisaient, rédigeaient leur journal intime, écrivaient des lettres ou jouaient à des jeux de hasard.
Les souffrances psychologiques: Les poilus vivent dans la peur de mourir. Ils voient leurs compagnons mourir sous leurs yeux, dans des combats toujours plus violents. Beaucoup sont traumatisés à vie par toutes les horreurs subies.
Les poilus, baptisés ainsi parce qu'ils ne pouvaient ni se laver, ni se raser, restaient un mois dans les tranchées avant d'être relevés et envoyés à l'arrière où il pouvaient manger chaud, à leur faim et dormir au sec.
Les actes de désobéissance et de mutinerie ont touché les deux tiers des grandes unités militaires durant le printemps et l'été 1917. C'est la révolte la plus résolue enregistrée lors de la Première Guerre mondiale : elle est réprimée par Pétain.
milit. et mar., de guerre civile, d'univers carcéral] Personne qui est en révolte ouverte contre une autorité établie, qui refuse d'obéir aux ordres de ses supérieurs. Synon. émeutier, insurgé, rebelle, séditieux.
Il l'explique par leurs « tribulations sous les marmites », c'est-à-dire les conditions de vie dans les tranchées soumises à des bombardements ainsi que par les tentatives de percées inutiles. 3. Les soldats expriment leur rejet des conditions de vie dans les tranchées par leur refus de partir au combat.
Avec la Grande Guerre, l'artillerie inflige jusqu'à 70 %-80 % des blessures. Les éclats d'obus broient les membres, éventrent les corps, détruisent les visages. En cas d'impact direct, ils peuvent pulvériser un combattant, dont il ne reste finalement plus rien.
Les soldats devaient creuser des fossés pour se protéger de leurs ennemis . Ces fossés sont appelés « tranchées » .
Fossé permettant au combat la circulation et le tir à couvert. (En cas de guerre de position, les tranchées sont équipées de postes d'observation et de commandement, d'abris et de boyaux les reliant à l'arrière ; elles deviennent alors de véritables positions fortifiées.)
Rats, poux et épuisement
La vie dans les tranchées se résumait à de longues périodes d'ennui ponctuées de brefs moments de terreur. La menace de la mort obligeait les soldats à être constamment sur le qui-vive alors que les conditions de vie difficiles et le manque de sommeil minaient leur santé et leur endurance.
Les moyens de communication au front - télégraphe, téléphone, TSF, colombophilie pigeons voyageurs. TELEGRAPHE, TELEPHONE, TSF, PIGEONS VOYAGEURS, PHOTO, CINEMA, Un ensemble de modules d'expositions présentant tous les moyens de communication disponibles au front et dans les tranchées.
Gaz moutarde de la Première Guerre mondiale: pourquoi cette appellation ? Reconnaissable par sa couleur jaunâtre, le gaz moutarde de la Première Guerre mondiale tient son appellation de son odeur semblable à celle de la moutarde. Ce gaz a été utilisé pour la toute première fois le 12 juillet 1917 en Belgique.
LONGUEUR: 600 km répartis dans toutes la France. MÉTHODE DE CONSTRUCTION: Selon le manuel de construction britannique, il fallait 6 heures à 450 hommes pour construire une tranchée de 250 mètres.
La guerre est partout, et la France part au front pour défendre son pays et ses alliés. Qui part en premier? Les forces opérationnelles immédiatement mobilisables, c'est-à-dire 77.000 femmes et hommes de l'armée de terre, 34.000 de la marine et 40.000 de l'armée de l'air et de l'espace.
Le soldat reste en contact à l'arrière par les lettres qu'il envoie et reçoit de sa famille. 5) Les combats sont extrêmes meurtriers. Près de 300 000 soldats sont tombés durant la bataille de Verdun ; près de 400 000 ont été blessés.
Les rats et les poux tourmentaient les soldats jour et nuit. Des rats gigantesques attirés par la nourriture et les déchets des armées stationnaires contribuaient à répandre les maladies et étaient un irritant constant.
Fossé étroit et en zigzag permettant de gagner à couvert les tranchées.