Alors que l'art traditionnel de l'irezumi, qui couvre les corps de volutes indigo, connaît un succès croissant au XIXe siècle, l'empereur Meiji l'interdit en 1872, de peur que celui-ci ne soit perçu comme barbare aux yeux des Occidentaux, auquel le pays s'ouvre.
L'interdiction des tatouages au Japon est complètement levée en 1948, sous l'occupation américaine d'après-guerre. Néanmoins, la mauvaise image associée à la mafia japonaise reste fermement ancrée dans la société, d'où les nombreux lieux interdisant encore aujourd'hui les personnes tatouées.
Un tatouage se traduit par une substance ou une préparation colorante destinée, par effraction cutanée, à créer une marque sur les parties superficielles du corps humain. Cette pratique est réglementée pour éviter les risques sur la santé.
Le tatouage devient multiculturel, protéiforme. Au Japon, Irezumi reste le mot le plus utilisé, mais encore et toujours le plus associé à la mafia japonaise. Il évoque le style ancestral, mais surtout la technique traditionnelle.
Ces tatouages sont souvent appelés “irezumi” en japonais, ce qui signifie littéralement “injection d'encre”. L'existence des tatouages yakuza remonte à l'époque d'Edo au Japon, au XVIIe siècle, où ils étaient portés par les criminels pour indiquer leur appartenance à une organisation criminelle.
Le sixième Yamaguchi-gumi (六代目山口組, Rokudaime Yamaguchi-gumi) est la plus grande famille yakuza actuelle. Il porte le nom de son créateur, Harukichi Yamaguchi, qui le créa en 1915 avec une cinquantaine d'autres gangsters. C'est l'une des plus grandes organisations criminelles dans le monde.
Le tatouage fait de plus en plus d'adeptes et n'est pas qu'un simple accessoire de mode. Par son caractère indélébile et sa dimension symbolique, il est un moyen de s'approprier son corps, de se remettre d'une expérience traumatisante ou de se remémorer un moment précis de sa vie.
Le tatouage des côtes est connu pour être l'un des endroits les plus douloureux pour se faire tatouer. En effet, les côtes sont très proches de la peau, ce qui signifie qu'il y a très peu de tissu entre l'os et l'aiguille.
Avertissement aux voyageurs tatoués : si la loi anti-tatouage fut abandonnée en 1948 au pays du Soleil-Levant, cette pratique corporelle est encore aujourd'hui volontiers assimilée aux gangs de yakuzas.
Les motifs de tatouage les plus fréquents (chez les stars et les anonymes) sont variés : les mots arrivent en tête de liste, avec bien sûr les prénoms des enfants et autres proches tatoués sur les bras, le thorax ou le cou.
Le judaïsme est la première des religions monothéistes à se consolider. Dans la tradition juive, les tatouages sont interprétés de différentes manières. Dans les temps anciens, c'était interdit parce que c'était considéré comme de l'idolâtrie.
Les pigments bleu et vert interdits en 2023
Les tatoueurs espèrent notamment une révision du texte qui prévoit également l'interdiction de pigments bleu et vert en 2023.
D'autre part, se faire tatouer sur un grain de beauté est fortement déconseillé. De même sur une zone sur laquelle un tatouage a été enlevé depuis moins de 6 mois. Les tatoueurs refusent également de tatouer sur une cicatrice qui date de moins d'un an et sur un tatouage effectué il y a moins de 6 semaines.
Certains expliquent aussi son interdiction par la volonté féroce du gouvernement de créer un Japon uniformisé. Faire disparaitre les tatouages était alors une manière de rejeter la culture des minorités aïnous et okinawaïennes et d'obliger les criminels à entrer dans le rang.
Les règles de base sont la politesse, la modestie, la propreté, la ponctualité et plus généralement le respect de l'autre. Lorsque l'on rencontre quelqu'un, on doit éviter les contacts physiques, pas de bise ni de poignée de main, mais on s'incline légèrement. Une légère et rapide inclinaison de la tête suffit.
Cependant, le « V-sign » était déjà présent dans la culture populaire japonaise. Dans des mangas célèbres, tel que Kyojin no Hoshi (Star of the Giants), où le père d'un héros lui fait ce geste en guise d'encouragement ou encore dans un manga sur le volley-ball, dont le nom est tout simplement Sain wa V!
À l'heure actuelle, l'irezumi, et le tatouage en général, est considéré par une majorité de Japonais de manière négative, comme étant une marque d'appartenance aux yakuzas, ou un symbole machiste des classes sociales les plus basses.
A l'occasion de l'exposition « Summer of Japan » dans la grande salle de lecture de la Bibliothèque d'étude et du patrimoine de Toulouse, à partir du 16 mai 2023, Rosalis fait un éclairage sur trois symboles japonais : le kimono, la fleur de cerisier et les samouraïs !
Détendez vous, respirez (inspirez/nez – expirez/bouche) et ne vous laissez pas partir dans l'escalade psychologique et la panique. Essayez de ne pas vous focaliser sur la douleur. Vous pouvez par exemple venir avec vos écouteurs et vous passer la musique qui vous apaise ou qui simplement vous plait.
L'infection est le plus souvent locale : abcès, pustule , cellulite ou érysipèle. La gravité de ces infections dépend de la dissémination éventuelle mais rare du germe dans le sang et les tissus avoisinants. Cette infection peut entraîner des risques d'endocardite (atteinte de la paroi interne du cœur) par exemple.
Même si le niveau de douleur ressentie évolue en fonction de certains critères, le détatouage n'est plus aussi douloureux qu'il y a quelques années car les nouveaux lasers ont considérablement évolué.
Avec 36 % des personnes interrogées déclarant avoir au moins un tatouage, les Français sont moins nombreux à être tatoués. Loin devant se trouvent les Italiens, qui sont près de la moitié à avoir cédé aux sirènes du tatouage. Viennent ensuite les Suédois (47 %) et les Américains (46 %).
En effet, la particularité d'un tissu conjonctif est d'être composé de cellules séparées entre elles par de la matrice extracellulaire. C'est dans cet espace que les pigments du tatouage perdureront des années (cf. photo ci-dessous). Autrement dit, on ne tatoue pas directement des cellules.
Un tatouage peut avoir une forte dimension artistique, qui traduit visuellement les goûts/intérêts de la personne qui le porte; Il peut revendiquer l'appartenance à un groupe social ou une relation (amoureuse, amicale) particulièrement significative.