En Alsace, le toit est à pente très forte à cause du climat (évacuation rapide de la neige) et de la fragilité des matériaux de couverture (Tuile).
Les toits en pente sont conçus pour résister à la neige, à la glace, à l'eau et au vent. En forme de triangle, ils sont stables, plus solides et assurent un drainage parfait de l'eau. Certaines tuiles, comme l'ardoise naturelle, sont extrêmement résistantes, imperméables et ignifuges.
Très répandues dans l'est de la France, en particulier en Alsace, les maisons à colombages, réalisées avec des pans de bois et du torchis, s'y sont développées pour résister aux tremblements de terre. Leur nombre a commencé à croître après le grand séisme de Bâle (Suisse), en 1356.
Une ossature bois, constituée de pans de bois ; Un hourdage, remplissage des espaces vides entre les poutres, qui s'effectue en briques, moellons, torchis ou plâtre selon que l'on se trouve en ville ou dans les campagnes. Ce hourdage solidifie et assure le maintien des fondations.
La toiture traditionnelle de l'Eure est clairement assez pentue et ce, pour deux raisons, la première est technique et liée à l'usage de la charpente en bois qui est dans sa forme la plus simple assez pentue (puisque plus la pente est faible, plus cela nécessite de pièces de bois).
L'Alsace ne serait pas l'Alsace sans ses maisons rurales traditionnelles à ossatures dites à pan de bois (s'Fàchwarkhüss en dialecte). Ce patrimoine se retrouve dans toute la Région du nord au sud. Les constructions sont semblables mais jamais identiques.
La plupart des matériaux utilisés pour leur construction se trouvent déjà sur place par exemple. C'est notamment le cas du granit, une pierre qui est très représentative de la région Bretagne. Riche en quartz et d'une grande résistance, elle se décline en formes et en couleurs variées.
Le colombage est une technique de construction connue dès l'Antiquité romaine, utilisée en France à partir du Moyen Âge jusqu'au XIXe siècle. Elle est encore employée dans l'habitat en Alsace, en Sologne ou en Normandie. Ce système a évolué dans le temps, et s'est perfectionné.
Vendée, Poitou-Charentes
Les deux premières, rappelons-le, s'adaptent particulièrement bien aux toitures à faible pente et permettent l'évacuation rapide des eaux de pluie. Les toitures de ces deux régions offre une grande diversité de couleurs et de formes.
On les appelle des chaumières pour une bonne raison : les maisons normandes traditionnelles disposent de toits de chaume. Autrement dit, un mélange de seigle, de roseaux ou de blé fixé sur une structure en bois, construite avec les mêmes poutres que celles des colombages.
PROTECTION CONTRE LE VENT ET LA TEMPÊTE. Un toit en pente recouvert de tuiles en terre cuite protège la maison contre l'humidité en cas d'exposition au vent et aux tempêtes.
La plus ancienne maison en France, se trouve dans l'Aveyron, construite il y 700 ans environ. Une photo retweetée près de 4000, et récoltant plus de 20 000 "likes".
Principe de l'encorbellement
Massivement employé durant l'époque médiévale française, l'encorbellement permet de réaliser plus facilement des voûtes et d'avancer chaque étage supérieur par rapport à l'étage inférieur.
Une maison à colombages ou maison à pans de bois est une maison constituée d'une ossature de bois et d'un hourdage (remplissage) fait de briques ou de torchis, parfois de plâtre. Ces maisons ont été très courantes en ville et à la campagne, du Moyen Âge au XVIIe siècle, et même plus tard.
Dans les deux cas, le déséquilibre de la maison proviendrait du XVe siècle. On ne vous cache pas que la première est un peu bancale : « Au Moyen Âge, les architectes travaillaient avec des mesures comme la coudée.
La maison rurale est généralement faite de terre, de bois ou de pierre. Elle ne comporte souvent que deux pièces et très peu d'ouvertures à part la porte, afin de conserver la chaleur. Les techniques de construction varient néanmoins selon l'époque, la région et le niveau de vie des habitants.
Ça fait au moins 7 000 ans ! En France, au néolithique, à partir de 5000 avant notre ère, l'humain se sédentarise en construisant de vastes habitations rectangulaires avec de la terre pour les murs, du bois pour la structure et du chaume pour le toit.
Elle rend les maisons bretonnes chaleureuses et accueillantes. De plus, ce matériau a l'avantage d'être durable dans le temps et de conserver sa couleur au fil des années. Les ardoises sont conçues pour être résistantes aux intempéries et à toutes les conditions climatiques.
Influence du climat. L'objectif principal de l'inclinaison d'un toit est de rediriger l'eau et la neige. Ainsi, la hauteur d'une toiture est généralement plus grande dans les zones de forte pluie ou de neige.
Les maisons traditionnelles
La maison traditionnelle ( ou typique vendéenne ) est souvent basée sur des volumes très découpés. Ces découpages sont souvent liés à un souci d'économie et aux faibles moyens de la population vendéenne de l'époque.
Cette dernière a plus d'avantages que la pose courante, puisqu'elle peut aussi bien être utilisée en pente faible qu'en pente moyenne. La disposition des tuiles l'une sur l'autre est un moyen d'évacuer les eaux de pluie.
Les pièces du bois de colombage sont généralement taillées dans un arbre de type feuillu. Il s'agit le plus souvent du chêne.
Le colombage est une technique ancestrale qui remonte à l'Antiquité romaine et en France à partir du Moyen Age. On trouve ces maisons de style en Alsace ou en Normandie, la méthode s'est perfectionnée et devient plus moderne.