Traditionnellement, le rose est associé à la bonne chance et le jaune à la mauvaise chance.
Torero : celui qui combat le taureau lors d'une corrida à pied ou à cheval. Les toreros sont regroupés en équipes ou "cuadrillas" dirigées par le "matador", chargé de tuer le taureau, assisté par les "peones" et le "picador".
Le rouge s'est imposé sur la muleta parce qu'il permet de rendre moins visibles les traces de sang dessus. Brossée et lavée après chaque combat, la muleta est ensuite réutilisée par le torero, lors de ses corridas suivantes.
Après la corrida, le corps du taureau est parfois mutilé lorsqu'on lui coupe une oreille pour que celle-ci constitue un trophée. Le torero garde parfois deux oreilles, un pied ou la queue du taureau qu'il a tué. À certains endroits, comme le Portugal par exemple, les taureaux ne sont pas tués dans les arènes.
La muleta est un leurre fait d'un drap de serge rouge monté sur bâton (le palo en espagnol) et réservé à l'usage exclusif du matador pendant la faena. L'étoffe est ovoïde, fixée et pliée en deux sur un bâton (palillo) long d'une cinquantaine de centimètres, qui possède une extrémité cannelée.
La montera est la coiffe traditionnelle des toreros à pied.
Cette cape s'appelle “cape de brega” et est fabriquée en toile de couleur vive, les toreros l'utilisent durant la corrida.
Le combat de l'arène est tout à la fois un sport, une science, une liturgie, un drame, un art, peut-être même… une résonance cosmique. D'effleurements en effleurements, les souffles sont binaires, mais la valse est toujours à trois temps.
La corrida avec mise à mort reste légale en Espagne, dans une partie de la France, au Mexique, en Colombie, au Pérou, au Venezuela et dans une partie de l'Equateur. Au Portugal et dans une autre partie de l'Equateur, tuer le taureau dans l'arène est interdit même s'il est abattu ensuite.
La corrida portugaise, comme celle qui est programmée dans les arènes Palavasiennes, a deux particularités de taille, elle se fait sans picador et sans mise à mort du taureau.
C'est bien connu : à la vue d'un tissu rouge, un taureau s'énerve. C'est d'ailleurs pour cette raison que les toreros agitent une muleta en flanelle rouge.
La couleur vive du tissu exciterait l'animal. Il n'est est rien. Comme la plupart des mammifères, et tout particulièrement les ongulés dont les bovins font partie, le taureau distingue mal les couleurs. En revanche, il a une excellente vision des mouvements et le toréador qui agite la muleta le fait voir rouge.
La vision des taureaux
Dans leurs yeux, la rétine contient peu de cônes (qui distinguent les teintes) et beaucoup de bâtonnets (insensibles aux couleurs mais qui nous permettent de voir dans la pénombre). Selon certaines études, ils voient tout de même le rouge, ainsi que le jaune, le vert et le bleu clair.
Ses conclusions sont que, durant une corrida, le taureau ne souffre pas et même, ressent une sensation de bien-être.
Dans la tradition taurine, le taureau gracié est considéré comme particulièrement volontaire, et pourrait lui-même transmettre son courage à sa progéniture. Après la bataille, le brave Cazatodes a donc la mission de concevoir de nouveaux petits toros, eux-aussi destinés aux corridas.
Avec son interdiction, c'est un des derniers bastions de l'animal divertissement qui disparaît. »
En fait, le taureau s'en fiche comme de sa première corne. Il ne voit pas qu'en noir et blanc, comme on l'entend parfois, mais les couleurs, ce n'est pas son dada : sa rétine contient peu de cônes et beaucoup de bâtonnets.
La vision du taureau se rapproche de celle du chien ou du chat. Ces animaux ont tous les trois une bonne vision nocturne, meilleure que celle de l'être humain. Mais côté couleurs, ils sont plus limités que l'homme.
La pose de trois paires de banderilles va permettre au toro de retrouver de la motricité et sa gestion visuelle de l'espace. Les courses longues lui permettent de délier sa musculature et d'oxygéner son organisme après son combat face au picador.
À l'origine, la faena de muleta se limitait à quatre ou cinq passes. Aujourd'hui, le matador qui en ferait si peu déclencherait une énorme bronca. Le matador conclut la faena par l'estocade, coup mortel porté au taureau. Parfois, après l'estocade, le taureau tarde à s'écrouler.
1 Joao Moura Caetano (25 corridas, 10 oreilles). 2 Guillermo Hermoso de Mendoza (24 corridas, 63 oreilles et 7 queues). 3 Diego Ventura (22, 63, 10). 4 Leonardo Hernandez (21, 51, 7).
Le mouchoir blanc est le plus utiliser puisque c'est celui qui permet le paseo, qui autorise les sorties des toros, qui peut faire jouer la musique, qui fait sonner les avis ou qui accorde les récompenses. Le vert est quant à lui destiné au changement du toro si celui-ci s'avère impropre au combat.
Sans oublier le prix des taureaux de combat, dont les meilleurs sont vendus aux alentours de 10.000 euros. « Sachant qu'un taureau de quatre ans coûte 3.500 euros à élever », insiste André Viard.