Une recherche de psychologues environnementalistes de l'Université de Cornell montre que plus le voyagement est long, plus les passagers vivent un stress physiologique et psychologique et plus ils ont de la difficulté à exécuter une tâche mentale simple à la fin du trajet.
Faire des pauses régulièrement lors d'un long trajet est indispensable pour des raisons de sécurité, que cela soit pour vous ou les éventuels passagers qui vous accompagnent. Les longs trajets en voiture sont en effet fatigants. Au fil des heures, l'attention des conducteurs diminue et la fatigue se fait sentir.
L'impact d'un temps de trajet trop long se répercute sur la qualité du sommeil. Les travailleurs avec plus d'une heure de transport ont 46 % de risques en plus de dormir moins de 7 heures par nuit. Stress et fatigue aidant, ils ont aussi 21 % de chances de plus de devenir obèses.
Lorsque vous conduisez, pensez à avoir le dos bien droit.
La tête ne doit pas reposer sur l'appui-tête et votre siège doit être suffisamment haut pour bien voir ce qui se passe autour de vous. Plus vous serez avachi dans votre fauteuil, plus vous prendrez le risque de vous assoupir.
Selon Google Maps, un trajet de plus de 1000 kilomètres correspond à un voyage de 10 heures de route. C'est plutôt un long trajet, surtout avec deux enfants sur la banquette arrière.
Le saviez-vous ? Il est recommandé de faire une petite pause toutes les 2 heures lorsqu'on conduit sur de longues distances. Les pauses servent à vous décontracter, à vous dégourdir les jambes et vous remettre en forme. Mettez-vous en position accroupie, balancez vos bras décontractés et étendez lentement les jambes !
Durant cet interlude, il faudra qu'il se relaxe les jambes en effectuant des étirements, voire une petite marche de quelques minutes à allure tranquille. Dans les cas où le départ a nécessité d'écourter la durée d'une bonne nuit de sommeil, il faudra tout simplement augmenter la fréquence des pauses.
En d'autres termes, le temps raisonnable de trajet domicile-travail est d'une heure au maximum. Cela correspond à un total de 2 heures de route chaque jour, si l'on compte l'aller et le retour.
Mangez légèrement avant de partir, et évitez l'alcool. Pendant le voyage il est préférable de regarder le paysage et d'éviter la lecture. Si vous vous sentez mal (étourdissements, accélération du pouls et de la respiration), allongez-vous et fermez les yeux. Respirez profondément et laissez votre corps se détendre.
Les vibrations du simulateur de conduite pourraient stimuler les ondes d'une fréquence de 4 à 7 hertz dans notre cerveau. Or cette gamme de fréquences basses est celle des ondes thêta, caractéristiques de certains états de somnolence.
Pour rester éveillé au volant, il est conseillé d'éviter certains horaires. Après le repas de midi, entre 13h et 15h, le corps digère et les risques de somnolence sont plus importants. Évitez également de partir après une longue journée de travail.
L'association de l'exposition de l'ensemble du corps à des vibrations au long cours + le port de charges fréquent majore le risque de douleurs lombaires pour le conducteur et les passagers.
Une solution : toutes les deux heures la pause s'impose ! La somnolence, c'est la difficulté à rester éveillé, avec le risque d'endormissement, quelle que soit la longueur du trajet. Elle se manifeste par des bâillements et des paupières lourdes.
Exemple : Une voiture de rallye fait 150 km en 1 heure (150 Km /h) puis 300 km en 3 heures (à 100 km/h ).
Le Modafinil, cette drogue conçue pour permettre aux personnes souffrant de narcolepsie ou de fatigue chronique de rester éveillées, se révèle être un dopant intellectuel (“smart drug” en anglais).
La narcolepsie
Ce trouble du sommeil est caractérisé par un sommeil nocturne de durée normale mais de qualité médiocre, une somnolence diurne excessive et des endormissements irrépressibles qui peuvent survenir à tout moment de la journée, même en pleine activité.
Cette pathologie touche environ 1 personne sur 2 800 et touche aussi bien les hommes que les femmes. Elle n'entraîne aucune complication, mais peut altérer la vie sociale et le bien-être du patient. Bien qu'il n'existe aucun traitement curatif, certains médicaments contribuent à prévenir les symptômes.