Jour après jour, la population ukrainienne tente d'échapper aux bombardements et aux troupes de Moscou. Selon un décompte publié mercredi 20 avril, le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) de l'ONU, quelque 5 034 000 Ukrainiens ont fui l'Ukraine dévastée par les affrontements avec les soldats russes.
Selon le HCR, l'escalade du conflit en Ukraine a provoqué la destruction d'infrastructures civiles et des victimes civiles et a forcé les gens à fuir leurs maisons en quête de sécurité, de protection et d'assistance.
Comme le détaille notre graphique, plus de la moitié des réfugiés ukrainiens sont passés par la frontière polonaise (3,6 millions). La Roumanie, la Hongrie, la Slovaquie et la Moldavie ont de leur côté accueilli un total de 2,6 millions de réfugiés.
Selon plusieurs études, dans leur immense majorité, les réfugiés ukrainiens ne veulent pas rester dans les pays occidentaux. "Au moins 65 à 80% des Ukrainiens qui ont décidé de fuir le pays à cause de l'agression russe, font part de leur volonté de rentrer chez eux le plus vite possible.
En Roumanie et en Moldavie, l'agence Frontex comptabilise 1 270 540 personnes. La Hongrie (près de 710 167 personnes), la Slovaquie (plus de 584 407), et l'Autriche (plus de 260 000) sont particulièrement impactées par les arrivées de déplacés ukrainiens. 268 348 personnes sont comptabilisées en République tchèque.
L'invasion par la Russie a poussé plus de 10 millions d'Ukrainiens à quitter leur domicile, dont une partie à l'étranger. Ce sont principalement des femmes et des enfants que l'Union européenne accueille à bras ouverts. La majorité s'installe dans les pays limitrophes, en premier lieu la Pologne.
Jusqu'en 2021, les motivations qui attirent les Ukrainiens en Pologne sont diverses mais centrées autour du travail, à la fois parce que l'économie du pays présente un dynamisme sans commune mesure avec celui de l'Ukraine (le rapport salarial est environ du simple au double), et parce que l'émigration polonaise avait ...
Bien que plusieurs raisons historiques, politiques et géographiques s'imposent, le président Poutine considère notamment une adhésion potentielle de l'Ukraine à l'alliance militaire comme une menace pour les frontières de la Russie et pour sa sphère d'influence.
Le conflit en Ukraine s'inscrit dans le contexte de deux décennies de tensions entre la Russie et l'Occident, durant lesquelles se sont manifestées des divergences sur les différentes questions internationales : l'indépendance du Kosovo en 2008, la guerre de Géorgie la même année, la guerre en Syrie depuis 2011, la ...
L'origine du conflit remonte au 21 novembre 2013 , à la suite de la décision du gouvernement ukrainien de ne pas signer l'accord d'association entre l'Ukraine et l'Union européenne.
Ce mercredi 5 octobre, Le ministre délégué à la Ville et au Logement Olivier Klein a officialisé la mise en place d'une indemnisation mensuelle de 150 euros pour les familles françaises qui hébergent des réfugiés ukrainiens.
Après bientôt six mois de guerre en Ukraine, plus de 10 millions de civils ont fui leur pays. Si près de quatre millions de personnes ont désormais pu rentrer chez elles, d'autres sont toujours réfugiées dans des pays voisins, ou bien en Russie.
L'Union européenne (UE) accueille l'immense majorité de ces personnes, dont 3,1 millions sont entrées par la Pologne et 850 000 par la Roumanie.
Des femmes ukrainiennes universitaires, diplômées ou étudiantes, sont actuellement en grand danger. Nous appelons à les accueillir en France. Cette plateforme de l'association Femmes & Sciences est dédiée à l'accueil des femmes scientifiques ukrainiennes en exil qui arrivent en France.
C'est une aide financière inédite accordée par le gouvernement aux familles françaises qui hébergent des réfugiés ukrainiens. L'Etat va verser une aide financière de 150 euros par mois, a annoncé mercredi dans un communiqué le ministre délégué à la Ville et au Logement, Olivier Klein.
Ces difficultés sont d'autant plus importantes que les Ukrainiens se concentrent dans les grandes villes ; 40 % d'entre eux se trouvent en PACA [Provence-Alpes-Côte d'Azur] et en Ile-de-France. Avec 9 500 déplacés accueillis, Nice est la première ville « ukrainienne » de France.
“Vladimir Poutine veut faire la jonction entre la Crimée et les territoires conquis autour de la Crimée.”(...), détaille Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) . “Il va, petit à petit, grignoter le territoire pour aboutir à une sorte de cohérence géographique”, ajoute-t-il.
Principal partenaire commercial de la Russie, la Chine (abstention) n'a pas condamné l'invasion de l'Ukraine. Sans tenir un discours très marqué en faveur de la Russie, Xi Jinping s'est déclaré favorable à une résolution du conflit par la voie diplomatique.
En 1993, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Géorgie signent un accord-cadre d'union économique dans le cadre de la CEI (l'Ukraine et le Turkménistan s'y sont associés).
En raison des politiques et des agissements hostiles de la Russie, l'OTAN ne peut pas la considérer comme un partenaire. Elle ne cherche pas la confrontation et ne représente aucune menace pour la Russie. L'Alliance continuera de répondre de façon concertée et responsable aux menaces et aux actes de ce pays.
Vladimir Poutine a présenté l'Eurasianisme et le "putinisme" comme alternative aux idéaux occidentaux adoptés par de nombreux pays de l'OTAN. Le putinisme associe le capitalisme d'État au nationalisme autoritaire.
Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine. Alors que l'invasion de l'Ukraine s'éternise, la Russie de Vladimir Poutine n'a jamais paru si isolée sur la scène mondiale.
Sur 4 millions de réfugiés, 2,3 million se trouvent aujourd'hui en Pologne, 600 000 en Roumanie, 390 000 en Moldavie et 365 000 en Hongrie. En géographie, la distance compte ! Cette prime à la proximité dans les phénomènes migratoires est d'ailleurs observable dans d'autres contextes.
Non seulement la Pologne est un pays essentiellement catholique, mais la religion y tient un rôle particulier. La conscience nationale y a été intimement associée à la religion catholique, surtout après les partages de la fin du XVIIIe siècle qui ont rayé le pays de la carte de l'Europe jusqu'en 1918.
Au sens du droit international, la Pologne est le premier pays à avoir reconnu l'indépendance de l'Ukraine, dès le lendemain du référendum qui y fut organisé le 1er décembre 1991. 90 % de la population de la République d'Ukraine s'était prononcée en faveur de la souveraineté de l'État.