Les États-Unis inscrivirent ce conflit dans une logique de guerre froide en s'appuyant sur une stratégie anti-communiste. L'expansion du communisme devait être stoppée conformément à la doctrine américaine de l'endiguement, afin d'empêcher un « effet domino » en Asie du Sud-Est.
L'économiste français Thomas Piketty explique que les Etats-Unis ont perdu le Vietnam pour deux raisons principales. D'abord, la guerre a coûté une fortune. D'autre part, le pays a perdu un des plus grands producteurs de pétrole au monde.
C'est la chute de Saigon, capitale du Sud-Vietnam, qui met un terme définitif aux affrontements entre les troupes vietnamiennes. Le 30 avril 1975, le camp soviétique prend Saigon et gagne la guerre du Vietnam.
Le renforcement de la présence américaine avait commencé en 1964, mais c'est en 1965 que le président Johnson décida officiellement d'un engagement direct de son pays dans la guerre, avec l'envoi massif de troupes et de matériel, et que commencèrent des opérations militaires sur le territoire du Nord-Viêt Nam.
La guerre d'Indochine s'est déroulée de 1946 à 1954. Le régime colonial imposé par la France à plusieurs pays asiatiques est à l'origine de ce conflit, qui a fait plus de 500.000 victimes et a notamment conduit à la scission du Vietnam.
Lorsque commence, en 1946, la guerre d'Indochine, le déséquilibre des forces est flagrant. Le corps expéditionnaire français est important, doté de matériel moderne, face à des nationalistes sans grands moyens. Pourtant, la guerre révolutionnaire menée par le général Giap a conduit la France à la défaite.
La principale cause de la guerre du Vietnam provient du découpage du Vietnam réalisé à la fin de la guerre d'Indochine (1946-1954). Cette séparation favorise un régime autoritaire au Sud-Vietnam incarné jusqu'en 1963 par le président Ngô Dinh Diêm.
Les Etats-Unis ont « perdu » la guerre menée pendant 20 ans en Afghanistan. C'est ce qu'a admis mercredi le chef d'état-major américain Mark Milley devant une commission parlementaire, un mois après la fin chaotique de l'intervention américaine dans ce pays.
Le territoire vietnamien avait été divisé en deux en 1954 à la suite des accords de Genève. La fin de la présence française n'a cependant pas mis fin aux hostilités qui ont atteint de nouveaux sommets au cours des années 60 avec l'implication d'un fort contingent états-unien.
Ainsi, l'Indochine française regroupait ces trois pays de l'Asie du Sud-Est que sont aujourd'hui le Cambodge, le Laos et le Vietnam, sans oublier une portion de territoire chinois située dans l'actuelle province du Guangdong, le Kouang-Tchéou-Wan.
Seconde Guerre mondiale (1939-1945) : le conflit le plus meurtrier de l'histoire.
À partir de 1961, le président américain John Fitzgerald Kennedy envoie sur place quelques troupes déguisées en conseillers militaires.
Enfin, la révolution russe de février 1917 permet au président américain de présenter le combat des pays de l'Entente comme celui de la démocratie contre l'autocratie incarnée par les Empires centraux. Le 2 avril 1917, le président américain demande au Sénat de voter la déclaration de guerre.
Bien que le Vietnam ait été une colonie française de 1885 à 1946, soit durant une soixantaine d'années, c'est depuis le XVIIe siècle que la France était présente dans cette région.
La guerre d'Indochine est un conflit qui a opposé la France au Vietminh de 1946 à 1954. La défaite de la France entraîne la fin de l'Indochine française et la division du Vietnam : la République démocratique du Vietnam et le Sud-Vietnam.
La guerre froide prend fin avec la disparition de l'un des principaux protagonistes, et laisse la place à une unique super-puissance : les Etats-Unis, pour un nouvel ordre mondial.
1968, l'offensive du Tết : l'apogée de la guerre
L'objectif est d'aboutir au soulèvement de la population sud-vietnamienne contre la République du Vietnam. L'offensive est lancée dans la nuit du 30 au 31 janvier : 80 000 soldats du Nord-Vietnam attaquent une centaine de villes à travers le pays.
À partir de 1965, le conflit s'intensifie avec l'engagement massif des États-Unis contre le Nord-Vietnam. En effet, le président Johnson amplifie la lutte contre le communisme et lance en février 1965 des opérations de bombardements dans le Vietnam du Nord.
En tout, trois millions de soldats américains sont envoyés sur le terrain. L'aviation du Pentagone larguera deux fois plus de bombes qu'il n'en a été lâché durant la seconde guerre mondiale, dont le terrible napalm, des défoliants, des armes chimiques.
Les Etats-Unis ont attisé les tensions dans le monde entier en déclenchant des guerres, en provoquant des confrontations et en renversant des gouvernements étrangers par la force, semant la guerre et le désordre dans de nombreux pays et régions.
Les forces alliées sont opposées à celles de l'Axe Rome-Berlin-Tokyo. Ce sont les cinq Alliés principaux (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni et URSS) qui devinrent les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies.
1 En possession d'une position hégémonique incontestée, les États-Unis ont mené quatre guerres inter-étatiques majeures depuis l'effondrement de l'Union Soviétique, les deux guerres contre l'Irak (celle de 1991 et celle de 2003), celle contre la Serbie (1999) et celle contre l'État taliban (2001-2002).
Le 14 mars 1967, Il préside la cérémonie de départ de ces dernières du camp de Saint-Germain-en-Laye. A 16 heures, sous l'œil des photographes et caméras visibles au premier et à l'arrière-plan de cette image, les drapeaux français et américains sont descendus devant des détachements de militaires des deux pays.
Le pacte de Varsovie est une réponse de l'URSS à l'adhésion de la RFA (République fédérale d'Allemagne) à l'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) en mai 1955. Une adhésion qui s'accompagne d'un plan de réarmement, longtemps craint par la France au lendemain de la seconde guerre mondiale.
L'enjeu est de taille : permettre au capital impérialiste de pénétrer à nouveau les immenses territoires du « bloc de l'Est ». Bien que localisé sur l'Indochine, le conflit vietnamien n'est pas une guerre locale, ni même régionale. Sa portée est proprement mondiale.