Cela peut aussi être dû au fait qu'ils n'ont pas été éduqués à ce sujet. Même s'ils en connaissent quelque chose, ils peuvent ne pas se rendre compte que ce qu'ils vivent est sexuel. Il se peut aussi qu'ils n'aient pas le vocabulaire ou les notions nécessaires pour exprimer ses expériences.
Les conséquences du harcèlement
Ces enfants se retrouvent isolés et n'osent pas parler par manque de confiance en eux, par peur qu'on ne les croie pas mais aussi par peur des représailles. Être harcelé, c'est entrer rapidement dans un cercle vicieux. L'enfant harcelé perd confiance en lui et en son entourage.
S'appuyer sur les livres pour lancer le dialogue. Certains livres ou films (Festen, Les Chatouilles, Slalom…) pour les adultes peuvent aider à aborder l'inceste, et plus généralement l'intégrité physique.
Contact : 02 22 06 89 03 ou [email protected]. Face à l'Inceste (ex AIVI) : propose notamment des groupes de parole à thème (la confiance en moi ; vivre en couple après l'inceste, etc.) partout en France, pour les victimes d'inceste et leurs proches.
- en cas de doute n'hésitez pas à appeler les permanences téléphoniques pour être conseillé : 119 (enfance maltraitée), 39-19 (violences conjugales), 39-77 (maltraitance envers les personnes âgées et les personnes handicapées), 0 800 05 95 95 (viols femmes information du collectif féministe contre le viol), 08-victimes ...
Mieux vaut lui dire qu'il a bien fait d'en parler et à l'adulte ensuite d'aller demander de l'aide et des conseils, par exemple en appelant le 119 ou l'Enfant Bleu (01 56 56 62 62).
· Il peut porter un intérêt soudain aux parties génitales des gens ou des animaux (questions, dessins, envie de donner des baisers, etc.…) ·Alors que jusque là tout allait bien, il peut avoir un sommeil agité, faire des cauchemars, mouiller son lit, avoir peur de dormir seul ou encore sans lumière.
Le fonctionnement des familles incestuelles ou incestueuses peut être favorisé par l'existence de carences affectives précoces chez l'un des parents ou les deux, d'antécédents d'abus sexuels dans l'enfance (un tiers des cas), par la survenue d'évènement traumatique, de séparation affective, etc.
“Le plus souvent, c'est dans l'après-coup que les victimes réalisent ce qui leur est arrivé: le goût que ça laisse. On ne se sent pas bien et tout à coup, on fait une crise d'angoisse… Un viol, c'est un château de cartes qui s'effondre”, analyse Pascal Lapeyre.
Les expériences traumatiques de l'enfance (ACEs) – qui incluent : maltraitances émotionnelle et physiques ; humiliation verbale ; abus sexuels; présence d'un membre de la famille sous addiction ou malade mental ; abandon parental, divorce, perte, décès, emprisonnement - peuvent endommager le cerveau en cours de ...
Cette amnésie de notre enfance s'expliquerait donc par cette mise en place progressive des processus fondamentaux de la mémoire. Ces processus servent à la formation, la consolidation et la récupération de souvenirs. En pleine formation à cet âge, ils ne seraient donc pas en mesure de remplir pleinement leur rôle.
La mémoire n'est pas statique
Ainsi, le cerveau ne cesse de se rappeler de certaines choses et d'en oublier d'autres. Mémoriser, oublier... Cette activité s'effectue surtout pendant la nuit. Ainsi, le manque de sommeil augmente le risque de troubles de la mémoire et d'hallucination en cas de traumatismes.
L'abus émotionnel est un comportement psychologiquement destructeur de la part d'une personne en position de pouvoir, d'autorité ou de confiance, qui comprend une attaque continue sur l'estime de soi d'une personne.
La mémoire traumatique, trouble de la mémoire implicite émotionnelle, est une conséquence psychotraumatique des violences les plus graves se traduisant par des réminiscences intrusives qui envahissent totalement la conscience (flash-back, illusions sensorielles, cauchemars) et qui font revivre à l'identique tout ou ...
Les symptômes physiques fortement suspects
– La présence de sperme sur le corps de l'enfant ou sur ses vêtements. – Des lésions au niveau génital, périnéal et anal, des saignements vaginaux et rectaux ainsi que des douleurs pelviennes, génitales ou anales.
Les flash-back sont des images mentales qui font revivre la situation traumatisante à la personne. La personne peut aussi revivre ces réactions lorsqu'elle est exposée à une situation semblable à celle qui a causé le traumatisme.
Revenir sur les lieux de son enfance
« Revenir sur les lieux de sa jeunesse, ou encore observer les enfants, sont de bons indicateurs des émotions liées à notre passé, estime Virginie Megglé.
De reconstruire une image positive de soi positive. Ce travail thérapeutique est souvent très douloureux pour la victime, mais il est indispensable. Outre la thérapie classique, des méthodes comme l'EMDR (intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires) peuvent s'avérer efficaces.