“Le plus souvent, c'est dans l'après-coup que les victimes réalisent ce qui leur est arrivé: le goût que ça laisse. On ne se sent pas bien et tout à coup, on fait une crise d'angoisse… Un viol, c'est un château de cartes qui s'effondre”, analyse Pascal Lapeyre.
"La culpabilité des victimes est souvent liée à l'agresseur. Souvent l'agresseur met en scène la culpabilité de la victime : il lui dit que c'est de sa faute, qu'elle l'a mérité, qu'elle l'a provoqué, que la victime ne vaut rien... particulièrement quand il s'agit de proche.
La victime a tendance, de son côté, à se sentir fautive, à s'en vouloir, à se blâmer, comme pour pomper la culpabilité que l'agresseur se refuse d'assumer. Elle cherchera, inconsciemment, à s'autopunir, à se torturer, à se saboter, au lieu de diriger sa colère vers le malfaiteur.
Les conséquences du harcèlement
Ces enfants se retrouvent isolés et n'osent pas parler par manque de confiance en eux, par peur qu'on ne les croie pas mais aussi par peur des représailles. Être harcelé, c'est entrer rapidement dans un cercle vicieux. L'enfant harcelé perd confiance en lui et en son entourage.
La stigmatisation est l'une des principales causes de ce silence. Dans de nombreux pays, une personne violée est considérée comme impure et salie. Elle couvre de honte et de déshonneur sa famille proche et sa communauté.
L'irresponsabilité personnelle est liée à l'immaturité émotionnelle et au manque de compétences sociales. Ainsi, les personnes qui n'admettent pas leurs erreurs sont également celles qui présentent de graves carences.
Dans une relation, quelle qu'elle soit, le silence est souvent une autre façon de communiquer lorsque le ressenti est difficile à exprimer, et ce qu'il s'agisse d'un moment de bien-être ou de mal-être. Il peut aussi être utilisé quand on a peur d'être incompris(e), et ainsi éviter tout malentendu.
Mentionnez-lui que si un adulte lui demande d'avoir des comportements à caractère sexuel (ex. : baisers, caresses, attouchements sexuels), il doit dire « non » et vous en parler le plus vite possible. Apprenez-lui ce qu'est un bon et un mauvais secret.
Que souhaiteriez-vous dire aux victimes d'inceste ? Qu'il faut en parler à un proche, à un membre de la famille. Je ne pense pas qu'il faille à tout prix que ce soit la victime qui porte plainte. L'entourage peut jouer ce rôle.
Comment naît le sentiment de culpabilité ? Il y a d'abord une culpabilité "originaire", issue de la détresse du tout-petit, trop immature, physiquement et psychiquement, pour réaliser ses envies, se mouvoir, attraper un objet convoité…
La personne qui vit avec un sentiment de culpabilité s'auto-flagelle, tant au niveau physique, que mental. Elle se critique en permanence, pense sans cesse au mal qu'elle a pu faire et à tous les choix qu'elle n'aurait pas dû faire.
Selon Freud, la culpabilité résulte de l'angoisse de notre petit moi face aux exigences de perfection du surmoi, de la conscience morale. Plus nous nous voulons sans défaut, aimables, plus ce juge intérieur nous tourmente et nous incite à nous sentir petits.
Lorsqu'on se sent agressé par les autres, c'est généralement qu'on a peu confiance en soi. Il n'est pas possible de faire face aux autres quand on n'a pas une construction solide de soi-même. ➜ Par conséquent, il est plus facile de ressentir une agression. On va être aussi plus facilement vexé à la moindre critique.
Considérée comme particulièrement toxique sur le plan psychique, la culpabilité chronique participe en effet à une détérioration progressive de l'humeur, à une fragilisation narcissique et à l'épuisement des ressources nerveuses.
Le Code pénal ne comporte pas le vocable d'attouchement. la victime. d'outrage sexiste où aucun contact n'existe entre l'auteur et la victime. considérées comme sexuelles : la poitrine, les fesses, les parties génitales.
Regardez la manière dont votre enfant joue avec ses jouets ou avec d'autres enfants et si vous remarquez quelque chose d'inhabituel, ne le négligez pas. Par exemple, un enfant qui est harcelé sexuellement peut toucher une poupée ou un jouet d'une manière inappropriée ou afficher ce comportement envers un autre enfant.
Qu'ils soient actifs ou passifs, on peut qualifier sans hésiter les pères incestueux de pervers. L'abuseur nie l'existence de l'autre et l'utilise à des fins purement personnelles. L'abuseur ne poursuit qu'une seule envie, celle d'assouvir ses désirs personnels.
Le silence est la meilleure réponse que l'on puisse faire à un sot.
Il dénote d'un manque d'intelligence émotionnelle, et il peut aussi entraîner de graves conséquences sur l'autre personne. Cela revient à des tentatives de contrôle et d'humiliation de l'autre. Dans tous les cas, cela n'a rien de positif dans une relation. Ignorer quelqu'un, c'est le mépriser et même l'annuler.
Or, parfois le silence à un bien plus grand pouvoir que toute parole. Il permet d'avoir la main dans certaines situations de conflit ou de négociation. Il permet à l'autre de projeter et à vous de l'observer et de comprendre ce qui l'habite. Enfin il permet de ne pas constamment livrer à autrui votre mode d'emploi.
La séduction : le manipulateur commence toujours par séduire sa victime pour mieux la manipuler ensuite. Au départ, il fait tout pour plaire à sa proie pour que celle-ci baisse la garde et se sente en parfaite confiance. Plus on se sent à l'aise avec une personne, moins on s'en méfie.
Une personnalité orgueilleuse aura du mal à reconnaître ses erreurs en se pensant supérieure aux autres, et remettra toujours la faute sur les autres.
Les personnes qui se plaignent tout le temps ont surtout besoin d'attention. Ils peuvent être particulièrement irritants, voire franchement agaçants pour leurs proches. Leur tendance à tout voir en noir semble témoigner d'un irréductible pessimisme et leur constant besoin d'attention peut être difficile à gérer.