Confrontée à la mondialisation des flux migratoires, l'Europe est un carrefour de liens – familiaux, économiques, géographiques, historiques, culturels divers avec les régions de départ – et de transit, mais elle continue souvent à considérer l'immigration comme une donnée temporaire alors qu'elle est devenue ...
Ces dernières années, la majorité des personnes migrant vers l'Europe tentaient de fuir les conflits, le terrorisme où les persécutions dans leurs pays d'origine.
Le développement économique européen a contribué à l'inégale répartition de la population. Dès le Moyen âge, l'Europe de l'ouest s'est dotée d'un réseaux d'importantes villes marchandes. Le 19esiècle est également important dans le peuplement de l'espace européen.
Parce que la France est un vieux pays d'immigration et que son immigration familiale s'est développée depuis le milieu des années 1970, elle a la particularité d'être l'un des pays d'Europe avec la plus forte proportion d'enfants d'immigrés.
Ils fuient les guerres, les conflits ethniques, religieux, les violations des droits de l'homme et d'autres situations de ce type. Certains sont immédiatement reconnus comme réfugiés, souvent dans les pays voisins. D'autres deviennent des demandeurs d'asile.
Avec 728 600 entrées enregistrées en 2020, l'Allemagne reste le pays qui a accueilli le plus de personnes sur son sol, suivie par l'Espagne (467 900), la France (283 200), l'Italie (247 500) et la Pologne (210 600).
France (658 000) Allemagne (412 000) Espagne (340 000) Italie (294 000)
Les États-Unis restent le pays qui abrite le plus grand nombre d'immigrés, 49,8 millions, soit un sur cinq, loin devant l'Arabie saoudite et l'Allemagne (12,2 chacun), la Russie (11,7 millions), le Royaume-Uni (8,8), les Émirats arabes unis (EAU) (8,3) et la France (7,9).
Proportionnellement à sa population, la France accueille ainsi deux fois moins d'immigrés que l'Allemagne, la Belgique ou les Pays-Bas, et trois fois moins que la Suède ou l'Autriche. Elle se trouve donc au bas du classement des pays d'Europe occidentale, au même niveau que l'Italie et le Royaume-Uni.
Durant les Trente Glorieuses (1945-1975), et particulièrement dans les années 1960, les pouvoirs publics favorisent l'immigration afin de satisfaire aux besoins de main-d'œuvre de l'économie française. De nombreux juifs marocains, souvent en transit pour Israël, sont logés dans des centres de transit ou d'« accueil ».
Installation dans un pays d'un individu ou d'un groupe d'individus originaires d'un autre pays. (L'immigration est le plus souvent motivée par la recherche d'un emploi et la perspective d'une meilleure qualité de vie.)
L'immigration entraîne pour le pays d'accueil le développement et la modification du droit de la circulation des personnes et d'autres branches du droit influencées par la présence d'étrangers (Droit de l'Homme, Droit International Privé, Droit familial, Droit social et administratif, Droit pénal).
En 2020 ce chiffre a été divisé par 10, n'atteignant même pas les 100.000 personnes arrivées. De plus, en Europe, l'arrivée de personnes a surtout impacté l'Allemagne. En 2014, le pays accueillait 216 956 réfugiés et 226 147 demandeurs d'asile, contre 1,11 millions de réfugiés et 295 177 demandeurs d'asile en 2020.
La crise migratoire de 2015 a fortement déstabilisé la coopération européenne en matière d'asile et d'immigration. En 2020, la Commission européenne a annoncé l'adoption d'un nouveau "Pacte sur la migration et l'asile" dont les modalités pratiques restent à mettre en œuvre.
Le 4 mars 2022, l'UE a décidé de mettre en place le régime de protection temporaire. L'objectif est d'alléger la pression exercée sur les régimes d'asile nationaux et de permettre aux personnes déplacées de jouir dans toute l'UE de droits harmonisés. Ces droits sont notamment: le séjour.
Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,7 %), le Maroc (12 %), le Portugal (8,6 %), la Tunisie (4,5 %), l'Italie (4,1 %), la Turquie (3,6 %) et l'Espagne (3,5 %). La moitié des immigrés sont originaires d'un de ces sept pays (49 %).
Pourquoi ce pays ? D'abord parce que beaucoup y ont de la famille, des connaissances. Une aide précieuse quand on arrive, souvent sans même un bagage. Au Royaume-Uni, les migrants pourront aussi parler l'anglais, car c'est la langue étrangère qu'ils connaissent le mieux.
Des conséquences regrettables découlent de ces migrations internationales surtout vers la cote de l`Espagne et de l`Italie en Europe, avec des milliers de perte de vie humaine, en passant par le Maroc et la cote Libyenne avec de nouvelles formes d`esclavage.
Mais si l'on rapporte les naturalisations au nombre d'étrangers sur le territoire (taux de naturalisation), c'est la Suède qui arrive en tête du classement.
La moitié des illégaux réside même dans deux pays seulement, l'Allemagne (1 à 1,2 million) et le Royaume-Uni (800.000 à 1,2 million). Ce dernier se singularise par le fait que les illégaux y sont presque aussi nombreux que les immigrés légaux et représentent 1,5 % de la population, le plus fort taux d'Europe.
Ainsi, huit immigrés sur dix résident dans des grands pôles urbains, contre six non-immigrés sur dix. En particulier, 38 % des immigrés (2,2 millions de personnes) habitent dans l'aire urbaine de Paris, où résident par ailleurs 17 % des non-immigrés (10,2 millions de personnes).
Origine des migrants
D'après le HCR, les cinq principaux pays d'origine des réfugiés au cours de l'année 2015 sont la Syrie (50 %), l'Afghanistan (20 %), l'Irak (7 %), l'Érythrée (4 %), et le Pakistan (2 %) (chiffres provisoires, décembre 2015).
CONCLUSION. L'immigration est un domaine qui traditionnellement est profondément ancré au coeur de la souveraineté des États. Des questions telles que l'admission des étrangers sur le territoire, l'acquisition de la nationalité ou encore le contrôle des frontières sont liées par essence à l'État-nation.