En effet, poursuivi par la police de Louis-Napoléon Bonaparte après le coup d'État du 2 décembre 1851 auquel il s'était publiquement opposé, Hugo s'est enfui avec sa famille à Bruxelles en 1852, puis la même année partit pour l'île de Jersey et enfin, en 1855, à l'île de Guernesey où il demeura jusqu'à son retour d' ...
Parce que le poète y a passé trois années d'exil pendant lesquels il a écrit ses plus beaux poèmes. A la suite du coup d'Etat de Louis Napoléon Bonaparte (futur Napoléon III), en décembre 1851, Victor Hugo passe à l'opposition et décide de quitter la France.
Plusieurs amis de Hugo, Paul Meurice, Auguste Vacquerie ainsi que ses fils Charles et François-Victor, déploient une activité intense destinée à résister au coup d'Etat. Victor Hugo accuse Louis-Napoléon de haute trahison, il est recherché par la police. Victor Hugo choisit l'exil.
Hugo choisit l'île de Jersey, terre francophone et libérale, où, entouré de ses proches et de quelques autres proscrits, il continue de manifester son opposition au régime en publiant à Bruxelles le pamphlet Napoléon le Petit (1852) puis des vers « vengeurs » au titre explicite, Les Châtiments (1853).
Mettant en scène son exil volontaire, il affirme alors : « la liberté est partie, je rentrerai quand la liberté rentrera ». Lors de son exil, il publie de nombreux écrits, dont un pamphlet intitulé Napoléon le Petit en 1852. Il y dresse un portrait cruel et sans concession de Napoléon III.
Victor Hugo vécut une partie de sa vie en exil. Après la Belgique et Jersey, l'écrivain, une partie de sa famille et Juliette Drouet (sa maîtresse) débarquent le 31 octobre 1855 sur l'île anglo-normande de Guernesey pour y séjourner plus de quinze ans jusqu'en 1870 au 38, "Hauteville Street".
Le 18 mars, il rentre à Paris à la suite de la mort de son fils Charles, au moment où la Commune prend le pouvoir, mais quitte la ville rapidement pour Bruxelles. C'est de Bruxelles qu'il suit les événements.
Il a été un grand défenseur des droits de l'Homme, de la Femme et de l'Enfant. Il s'est battu contre la peine de mort, contre l'esclavage, le rejet de l'autre parce qu'il est différent, la xénophobie, la misère, l'oppression… Cet engagement, il l'a payé de dix-neuf ans d'exil.
Le poète devient le symbole de la lutte de la République contre l'Empire, prenant position en toute occasion, par voie de presse et dans ses œuvres en faveur d'une meilleure justice sociale, pour la paix et la liberté des peuples opprimés, contre la peine de mort…
Surnom donné par les républicains à Napoléon III (du nom de l'ouvrier qui lui avait prêté ses habits lorsqu'il s'évada du fort de Ham, en 1846).
Toujours selon le site d'informations, qui s'inspire du livre Hugo, Victor pour ces dames de Michel de Decker, Victor Hugo a eu de nombreuses liaisons au cours de sa vie : de Céline Bàà, une pacotilleuse, en passant par Albertine Seran et Alice Ozy, des actrices, sans oublier Judith Gautier, avec qui il couche alors qu ...
Le drame commence le 16 avril 1846, quand le garde-forestier en chef du domaine de Fontainebleau, Pierre Lecomte, tire deux cartouches en direction du roi Louis-Philippe. C'est qu'il est en pétard, le bougre : le roi n'a pas répondu à son courrier dans lequel il se plaint de ne pas avoir droit à une retraite.
Napoléon le Petit est une œuvre que Victor Hugo a fait paraitre en 1852 à Bruxelles pour s'opposer à l'empereur Napoléon III au début du Second Empire après le coup d'État du 2 décembre 1851 du prince -président Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon Ier (surnommé par contraste Napoléon le Grand).
Devant la Chambre des pairs, où l' "on est tout à la fois juge et législateur", il s'élève contre la peine de mort, "au point de vue général, je répugne aux peines irréparables ; dans le cas particulier, je ne les admets pas". Il plaide l'irresponsabilité du coupable et vote la détention perpétuelle.
Chef de file du romantisme en France, Victor Hugo a marqué l'histoire du théâtre français avec ses pièces Hernani, Lucrèce Borgia, Ruy Blas. Trouvant l'inspiration de ses drames dans l'Histoire, se réclamant de Shakespeare auquel il a consacré un essai, il a tenté de rompre avec la tradition classique.
Toute sa vie Victor Hugo a été un farouche abolitionniste. Ce combat contre la peine de mort est d'abord mené au moyen de son oeuvre littéraire. Dans deux romans, Le dernier jour d'un condamné (1829) et Claude Gueux (1834), il dépeint la cruauté des exécutions capitales auxquelles il a assisté dans son enfance.
Après le coup d'Etat de 1851, Victor Hugo se dresse contre Napoléon III. Un combat politique… et personnel.
Le livre paru en 1831 du célèbre écrivain, indigné par les dégradations de la cathédrale, a permis de sauver l'édifice de la ruine. La cathédrale parisienne frappée lundi 15 avril 2019 par un vaste incendie, est aussi connue dans le monde entier grâce au chef-d'œuvre de Victor Hugo, « Notre-Dame de Paris ».
Dans sa jeunesse, Victor Hugo est plutôt proche des monarchistes. En 1848, il est élu député et siège parmi les conservateurs. Il soutient aussi Louis-Napoléon Bonaparte lorsque celui-ci se présente à l'élection présidentielle.
Un événement tragique marquera la vie de Victor Hugo à tout jamais : la mort de sa fille Léopoldine, noyée avec son mari en 1843. Cette tragédie lui inspirera certains poèmes des Contemplations (1856), un recueil de deuil et de recueillement.
1851 – 1870 : l'exil de Victor Hugo pendant le Second Empire
Il fuit Paris et se réfugie à Bruxelles. Proscrit, Victor Hugo s'exile ensuite avec sa famille pendant 19 ans sur les îles anglo-normandes de Jersey puis Guernesey, refusant l'amnistie accordée par Napoléon III en 1859.
Portrait de Victor Hugo en frontispice de l'édition des Quatorze discours (1851), avec sa devise fac-similée en dessous (« Haine vigoureuse de l'anarchie, tendre et profond amour du peuple »)
1. "Demain, dès l'aube", Victor Hugo.