La réponse traditionnelle tient que l'homme est un être doué d'un esprit et qu'il y a, inhérent à sa nature, un besoin de savoir. La science disait Aristote est fille de la curiosité, de l'étonnement, de l'émerveillement constitutifs de l'esprit.
La recherche du savoir a libéré l'homme de la nécessité qui le liait à la nature, il l'a libéré d'une forme de servitude et lui a permis de vivre chaque jour un peu mieux que le précédent. La recherche du savoir permet le progrès scientifique et technique.
- En conséquence le « soi-même » dont il est question ici est à distinguer de moi-même. Si l'homme doit chercher à se connaître soi-même c'est parce que l'humanité en nous, ce qu'il y a d'universel dans notre condition, le sens de l'existence, n'est ni donné immédiatement, ni définitivement découvert.
Se connaître soi-même n'est pas un devoir parmi les autres, c'est en fait le premier des devoirs. C'est cela qu'a montré Socrate, et sa révolution socratique.
Par définition, le désir de vérité est insatiable, car c'est la vérité elle-même qui nous meut et non les services qu'elle rend. Pour preuve, plus on sait, plus on désire savoir, la curiosité appelle la curiosité. Il faudrait donc dire : l'homme est intéressé à la vérité avant d'avoir un intérêt pour la vérité.
Les hommes ont toujours cherché la vérité. C'est grâce à cela que la science a évolué, de même que les connaissances dans de nombreux domaines, et évoluent encore. Cependant, aujourd'hui certains sont morts pour avoir eu connaissance de vérités qui ne les concernaient pas.
Dire la vérité accroît la part d'humanité dans notre monde. Nous souhaitons tous être traités de manière humaine, avec respect et gentillesse. Nous montrer honnêtes les uns envers les autres en est un aspect, c'est une manière que nous pouvons choisir de rendre ce monde meilleur, pour les autres et pour nous-même.
Avoir une juste idée, une juste appréciation de soi-même.
Vouloir se connaître c'est donner un sens à sa vie. Dès lors « se connaître » se présente davantage comme un idéal que comme une réalité. Le sujet ne se laissant pas objectiver, la connaissance de soi ne peut être du même ordre qu'une connaissance scientifique, expliquant un objet extérieur, ou distinct du scientifique ...
II. On ne peut pas se connaître soi-même. On ne peut pas se connaître soi-même, car l'expérience des sens nous en empêche. En effet, nos sens sont trompeurs et sont considérés comme une source d'illusion, d'incertitude, car ils nous détournent de notre pensée.
L'un des moyens pour se connaître est la relation avec les autres, cela permet d'avoir une meilleure connaissance de notre personne. Il est plus facile de critiquer une personne, de dire ses défauts plutôt que de se faire un vrai portrait de nous mêmes.
La connaissance de soi est le savoir qu'une personne acquiert sur elle-même, en termes psychologiques ou spirituels, au cours de sa vie à l'occasion de ses expériences.
Chacun, nous dit Socrate, dispose du savoir en lui-même, il suffit de se les rappeler. La connaissance est immanente à l'homme, et non extérieure. La sagesse consister à apprendre à se ressouvenir.
Le savoir est l'activité la meilleure qui soit et il est encore un état, une forme de vie dont Platon entend montrer qu'elle doit être recherchée et pratiquée au moins par quelques hommes, faute de quoi la vie humaine dans son ensemble ne peut prétendre ni à l'excellence ni au bonheur.
PLATON, La question du savoir - Encyclopædia Universalis.
Elle est utile pour comprendre qui on est, comment les autres nous voient, et la façon dont nous nous intégrons au monde. La connaissance de soi nous donne le pouvoir. Peut-être qu'on n'aimera pas forcément ce que l'on voit, mais c'est un grand réconfort et une grande aide de se connaître soi-même.
Se connaître c'est donc un peu se construire : il y a une réflexion sur soi, et non un simple constat. C'est un travail, créatif, puisque je m'y construis. En effet en réfléchissant à qui je suis, je crée celui que je suis, car je cesse de subir mon être pour le choisir : je deviens conscient de moi même.
aussi les obstacles possibles à la connaissance de soi par soi : subjectivité, illusions sur soi, amour de soi, narcissisme, image inconsciente idéalisée de soi, etc. Autrui comme autre moi-même : amitié (autrui comme miroir de soi, Aristote).
Synonyme : comprendre, concevoir, entendre. – Littéraire : embrasser.
La connaissance de soi favorise l'acceptation de soi.
Elle aide à se libérer de ses automatismes, se dégager des contraintes de son image, s'ouvrir aux relations authentiques, savoir recevoir avec gratitude. Voilà l'intérêt d'apprendre à se connaître.
La méditation. La méditation est une de ces techniques. La méditation permet l'intériorisation, elle centre votre attention vers l'intérieur, vers soi-même.
La vérité est la correspondance entre ce que je dis, et ce qui est : elle s'oppose donc à la fausseté – au sens d'erreur, mais aussi de mensonge. Détenir la vérité, c'est donc énoncer un discours objectif qui correspond à la réalité.
Définition générale. La vérité est un concept abstrait qui se situe à la confluence, pour l'Homme, d'une croyance en un système issu de la conscience et représentatif de réalité, et de l'emploi du langage correspondant à cette vérité à laquelle s'applique le symbolisme phonétique.
Se questionner, c'est penser contre soi-même.
C'est s'interroger pour rechercher des arguments contre l'idée que l'on soutient ou que l'on pense juste. Il s'agit de privilégier la vérité à la certitude.