L'homme a des besoins qui lui sont propres et qui existent tout à fait indépendamment de toute société. Il est vrai que l'homme doit vivre de façon à répondre aux demandes de la société, mais il est vrai aussi que la société doit être construite et structurée de façon à répondre aux besoins de l'homme.
La société est le moteur de la culture humaine
La société a donc pour fonction de socialiser et d'éveiller l'esprit de l'Homme. Mais elle est aussi un cadre, qui permet à l'Homme de transmettre sa culture ainsi que les pratiques matérielles et spirituelles qui la caractérisent.
Vivre en société signifie, au-delà de la dimension économique, vivre avec les autres. Un certain nombre de devoirs moraux sont indispensables sous peine de voir la société se réduire à un état de guerre permanent. Les individus doivent renoncer à ne penser qu'à eux pour faire preuve d'empathie, voire d'altruisme.
L'homme est donc destiné à vivre dans la société. Un être humain ne peut pas vivre naturellement en dehors de la société. Selon Aristote, il est possible de voir un homme vivre hors de la cité par le hasard des circonstances, pour des raisons circonstancielles.
Naturelle : L'état de nature, hors de toute société, n'existe pas. En effet, l'homme est naturellement sociable. Il recherche spontanément le contact avec ses semblables. A travers la vie en société, il ne fait donc que développer des facultés naturelles.
Pour vivre en société, il est nécessaire d'avoir une justice. Certes, la justice nécessite des institutions judiciaires, mais aussi elle est inhérente à la paix sociale favorisée par les relations de bienséance, de courtoisie et de respect.
Le lien social est tel que dans certains cas, l'individu est prêt à donner sa vie pour défendre la société lorsqu'elle est menacée, d'où l'idée du patriotisme. En somme, lorsque la société se met en place, il y a un conflit qui s'installe entre l'individu et la société.
Les statistiques montrent que les gens qui ont de bonnes relations interpersonnelles sont moins sujets à souffrir de cancer, d'accident vasculaire cérébral, de maladie cardiaque et de troubles vasculaires. Ils vivent plus longtemps aussi.
De la naissance jusqu'à la mort, l'être humain a besoin des autres pour vivre, survivre, se développer et mourir. Notre mère nous donne naissance et notre conjoint ou nos proches nous accompagnent dans la mort ; entre les deux, notre vie est rythmée par les relations sociales que nous entretenons avec les autres.
Les principes d'entreprise sont un groupe de croyances et de valeurs qui fonctionnent comme des guides qui inspirent la vie d'une organisation. On peut aussi les définir comme un ensemble de valeurs et de croyances qui régissent le fonctionnement des entreprises ou des organisations.
Jean-Jacques Rousseau et Thomas Hobbes voyaient la naissance de la société comme un rassemblement d'individus « sauvages » décidant soudain de passer un « contrat social ».
La société civile est le lieu des besoins satisfaits par le travail, donc elle est avant tout économique. L'État est un régulateur de l'ensemble par son organisation juridique et politique. La puissance publique garantit que la société civile et la famille existent.
La vie sociale diminue le sentiment d'isolement et d'inutilité, elle améliore l'estime de soi, permet progressivement de s'affranchir du regard des autres et, au final, de mieux vivre avec la maladie.
Le but de n'importe quelle action serait d'augmenter notre plaisir et/ou diminuer notre souffrance. Il dérive de cette constatation que « ce qui est bien est ce qui amène le plus de bonheur à la plus grande quantité de personne possible ». Pour Bentham, le sens de la vie est le « principe du plus grand bonheur ».
Aimer pour se construire
Les humains l'utilisent pour combler un manque aussi bien matériel qu'immatériel qu'ils sont incapables d'assouvir eux-mêmes. L'homme ne sait pas vivre seul et nécessite la présence d'autrui à ces côtés pour vieillir avec lui. L'amour rassure, d'où cette recherche effrénée par l'Homme.
"La grande majorité des couples ne pourra dans la durée accepter de vivre dans une forme d'abstinence sexuelle sans conséquences pour leur union. La sexualité restera un élément indispensable et indissociable du couple et de l'amour favorisant leur épanouissement et bien être mutuel.
L'influence sociale ou la pression sociale est l'influence exercée par un individu, ou par un groupe sur chacun de ses membres, dont le résultat est d'imposer des normes dominantes en matière d'attitude et de comportement. Émile Durkheim fut le premier sociologue à souligner la « force » du social sur l'individu.
Notre conscience morale est son œuvre et l'exprime ; quand notre conscience parle, c'est la société qui parle en nous. Émile Durkheim, L'Éducation morale [1903, publ.
Le lien social c'est ce qui unit, relie les individus dans un groupe. On dit aussi que le lien social c'est l'ensemble des réseaux de relation qui maintiennent les individus en contact.
Grâce au savoir-vivre, on peut réellement devenir une meilleure personne, avoir plus confiance en soi. Le tout est d'agir en conscience, c'est-à-dire en étant dans une réflexivité constante, en s'interrogeant au quotidien sur son attitude, l'image que l'on renvoie.
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