Si l'homme est la mesure de toute chose, c'est parce qu'il injecte du sens dans le monde. Si la conscience disparaît, c'est la signification du monde qui disparaît également. L'homme est donc bien la mesure de toute chose, car sans homme, les choses sont détruites.
« L'homme est la mesure de toute chose » est une citation de Platon dans son Théétète. Mais elle n'est pas de Platon lui-même dans la mesure où il l'a reprise d'un célèbre sophiste, Protagoras, dans le but de la critiquer.
L'idée que « l'homme est à la mesure de toutes choses » incarne ce qu'on appelle le relativisme, c'est à-dire une doctrine philosophique selon laquelle il existe plusieurs vérités et non une seule.
L'Origine de toutes choses. Les premiers philosophes grecs cherchaient l'origine ou principe des choses. Anaximandre aurait été le premier philosophe à employer le terme grec ἀρχή / arkhế pour désigner l'objet de cette recherche.
Protagoras réinvente en quelque sorte le mythe de Prométhée et d'Epiméthée, pour les besoins de sa démonstration. Il prolonge le mythe traditionnel par l'intervention de Zeus qui apporte à tous les hommes, à parts égales, le sens politique sans lequel aucune vie sociale n'est possible.
Les sophistes sont considérés comme les ennemis de Socrate puis de Platon, qui leur reprochent de ne pas chercher la vérité, le bien ou la justice, mais seulement leur propre gloire en défendant avec des arguments fallacieux n'importe quelle opinion (doxa en grec, qui signifie aussi : gloire).
La distinction entre sophistes et philosophes se ramènerait finalement à une différence entre Paroles qui dépassent les individus de part et d'autre et qui s'imposent à eux. Les sophistes, en réalité, ne feraient que justifier la doxa, la vision commune, alors même qu'ils croient pouvoir la manipuler.
En religion, Dieu peut être le principe premier, la condition sine qua non de l'existence de toutes choses. Dans le christianisme, c'est Dieu le Père, créateur du ciel et de la terre, comme indiqué dans le Livre de la Genèse : « Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre » (Gn 1, 1).
-C. ), les quatre éléments primordiaux sont la terre, le ciel étoilé, les hautes montagnes et la mer ; selon Anaximandre (~ 610-546 av.
L'homme est aussi un «animal politique». En cela, Aristote, signifie que l'homme vit mieux dans une «polis», la forme la ville grecque. L'homme devient homme parmi les autres, en vivant dans une société régie par des lois et des coutumes.
La vérité est la correspondance entre ce que je dis, et ce qui est : elle s'oppose donc à la fausseté – au sens d'erreur, mais aussi de mensonge. Détenir la vérité, c'est donc énoncer un discours objectif qui correspond à la réalité.
La vérité comme relation
L'absolu, c'est ce qui, dans la pensée comme dans la réalité, ne dépend de rien d'autre que soi, et contient en soi-même sa raison d'être.
La vérité doit être universelle (valable partout) et nécessaire (valable en tout temps). La science pourrait donc être le lieu privilégié de la vérité. Ainsi la vérité ne peut être relative au sens où justement sa caractéristique est de restituer avec objectivité la réalité qu'elle désigne.
“ L'homme est la mesure de toute chose : de celles qui sont, du fait qu'elles sont ; de celles qui ne sont pas, du fait qu'elles ne sont pas“
« L'homme est un loup pour l'homme. » Chaque homme représenterait potentiellement un danger mortel pour les autres. Cet état permanent de menace découle du fait que tous les hommes sont égaux et que chacun peut désirer ce que l'autre a.
La cause première, ou premier Principe (en grec ancien : ἀρχή, arkhè), est un concept de philosophie métaphysique. Il s'agit de la première de toutes les causes, c'est-à-dire la plus ancienne ou la plus profonde, celle responsable de l'ordre de l'univers.
Du latin “humanitas”, le terme se traduit par nature humaine, culture générale de l'esprit. L'Humanitas est le caractère de ce qui est humain. Elle désigne aussi « les hommes » en général, le genre humain considéré dans son unité. La plupart des philosophes définissent comme humain tout être doué de raison.
Il faut donc démontrer en tout premier lieu que tous les hommes sont « philosophes », en définissant les limites et les caractères de cette « philosophie spontanée », propre à « tout le monde », c'est-à-dire de la philosophie qui est contenue : 1.
Dieu, d'après Platon, est toujours et partout l'organisateur du monde et celui qui lui conserve son éternelle jeunesse ; c'est la cause immédiate de la nature, le principe auquel est directement suspendue la chaîne des mouvements cosmiques ; et ce principe, il le représente comme un être qui « se meut lui-même » .
C'est sans doute ainsi que Pythagore a été amené à faire l'hypothèse de l'harmonie des sphères. Dans son univers, la Terre est une sphère autour de laquelle tournent en cercles concentriques le soleil, la lune, les cinq planètes alors connues — Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne — et la sphère des étoiles fixes.
L'intelligence, d'après lui, enveloppait de la puissance ; elle ne peut être qu'une forme pure. Il en faisait une cause efficiente ; elle ne peut être qu'une cause finale. Tel est le Dieu d'Aristote ') ; et ce Dieu est grand.
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
Les sophistes, qui sont à l'origine du mot sophisme, étaient des penseurs de la Grèce antique qui développèrent la rhétorique dont le but était principalement de persuader un auditoire, bien souvent au mépris de la vérité elle-même.
Dans Gorgias ou de la rhétorique, Socrate apporte à ces questions une réponse radicale : le bonheur n'est pas une question de pouvoir, ni de plaisir. Est heureux celui qui ne commet pas l'injustice. Et il ne suffit pas de vouloir : il faut savoir. Ne pas être injuste, cela s'apprend.