La présence d'un animal va permettre de travailler à partir des relations « élémentaires » (la peur, la confiance, la réciprocité, etc.) et de construire du sens à partir de cela.
Rappelons tout d'abord que l'Homme est lui-même un animal, et qu'il ne possède aucune différence radicale avec d'autres espèces. D'autres animaux sont bipèdes, d'autres ont des cerveaux de taille importante, et les autres primates utilisent comme nous leurs mains avec des pouces opposables.
« L'homme est par nature un animal politique. » – Aristote.
Du point de vue de la méthode scientifique, rien ne distingue les hommes et les femmes des autres animaux. Dès lors, l'humain est un animal comme les autres. Explications avec Guillaume Lecointre, systématicien, zoologiste et professeur au Muséum national d'Histoire naturelle.
L'homme est un animal pensant
L'homme s'inscrit dans le schéma de la nature comme «animal pensant». L'esprit, ce qui distingue l'homme comme être rationnel, est “incapable d'être détruit” Il est une partie spéciale de la psyché (âme), qui est à son tour la force qui anime le corps.
"Quelle est donc la différence essentielle entre l'homme et l'animal ? La plus simple et la plus générale des réponses à cette question est aussi la plus populaire : c'est la conscience.
L'Homme est souvent décrit comme un être supérieur à l'animal car il dispose d'une conscience que les animaux n'ont pas. Ceci s'explique par l'aptitude du rire, d'examiner et de raisonner. Pour Aristote, l'homme est par nature un animal politique.
(Philosophie) Être vivant organisé, doté de mobilité et de sensibilité. (Science) Organisme vivant multicellulaire eucaryote, caractérisé par son hétérotrophie et sa motilité.
L'homme est un animal politique est une expression créée par Aristote, philosophe grec, vivant au IVe siècle avant J. -C.. Il utilise ces termes pour décrire l'homme comme étant naturellement destiné à vivre dans une société régie par des lois et coutumes.
Cela signifie que : La cité n'est pas un état contre-nature. Aristote s'oppose ici à tous les penseurs qui affirment que l'homme est par nature insociable, rebelle à l'état civil, que celui-ci requiert pour s'instituer une sorte de dénaturation de l'homme. C'est par exemple le propre de la thèse freudienne.
Jean-Jacques Rousseau avait lui-même écrit: «L'homme est naturellement bon, c'est la société qui le corrompt.
Du latin “humanitas”, le terme se traduit par nature humaine, culture générale de l'esprit. L'Humanitas est le caractère de ce qui est humain. Elle désigne aussi « les hommes » en général, le genre humain considéré dans son unité. La plupart des philosophes définissent comme humain tout être doué de raison.
Les ancêtres de l'Homme ont pris certaines formes plus complexes, de type poisson, toutes aquatiques, formes dont les expressions les plus complexes ressemblaient aux poissons osseux actuels.
L'origine de l'Homme a été ainsi promenée d'un continent à l'autre jusqu'à sa fixation en Afrique tropicale. Soixante années de recherches internationales dans cette région ont permis de dessiner un arbre phylogénétique de l'Homme depuis environ 10 millions d'années, avec un grand nombre de ses branches.
La question des origines n'en finit pas de questionner. Une chose est sûre : il y a environ 10 millions d'années, les premiers hominidés sont apparus en Afrique, et il a fallu attendre au moins 4 millions d'années pour qu'ils se dressent sur leurs jambes.
Selon Rousseau, les hommes et les animaux sont des êtres semblables, ils disposent d'une nature commune qui est la sensibilité. En effet, l'homme et l'animal éprouvent des sensations et des sentiments. Parce qu'ils sont semblables, l'homme ne doit pas, selon le philosophe, faire souffrir inutilement l'animal.
Les animaux ne sont pas des meubles. Leur statut d'êtres vivants doués de sensibilité est inscrit dans notre code civil depuis 2015. Mais le droit français continue à considérer l'animal comme une chose.
Ainsi l'homme n'est pas animal par le corps, et humain par l'esprit ; il est un esprit incarné dans une corporéité originale, ou un corps tout entier spiritualisé. Il est une unité fonctionnelle, et non pas la réunion de deux substances hétérogènes.
Tout ce qu'il dit, c'est que nous, personnes humaines, nous sommes des animaux. Chacun admet que toute personne humaine possède un corps humain ; l'animalisme professe que quiconque détient un animal humain en guise de corps est cet animal.
Souvent, le monde animal nous paraît beaucoup plus libre que le monde des Hommes car il y a une absence de contrainte sociale. L'animal fait ce qui lui plait, c'est à dire il suit ses instincts, il n'a pas de barrière morale, il a une liberté physique lié à son indépendance (déf. : ne dépendre de personne pour vivre).
Qu'est-ce qui rapproche l'homme et l'animal de manière propre et particulière ? ÉF. Les gènes : plus de 99 % de gènes communs avec le chimpanzé ainsi que, disent les éthologues, la sensibilité et la subjectivité.
La société (ses lois, ses institutions) corrompt l'homme. Selon le philosophe genevois Jean-Jacques Rousseau : « l'homme naît bon, la société le corrompt ».
Pour le philosophe anglais du 17e siècle Thomas Hobbes, l'homme est un loup pour l'homme et naît mauvais.