En juin 2017, l'American Heart Association a publié un rapport qui déconseillait la consommation d'huile de noix de coco en raison de sa forte concentration en gras saturés, qui sont associés à un taux élevé de cholestérol LDL (qu'on dit «mauvais») et à un risque accru de maladies cardiovasculaires.
Le Pr Karin Michels y a alors affirmé que l'huile de coco était extrêmement dangereuse pour la santé, en raison de sa teneur en acides gras saturés. Ces derniers, consommés en trop grande quantité, finissent par boucher les artères qui alimentent le cœur, ce qui peut provoquer des infarctus.
Les effets néfastes de l'huile de coco
Elle est très comédogène, c'est-à-dire qu'elle ne pénètre pas les pores et reste à la surface de la peau. Cela provoque des pores bouchés, des éruptions cutanées et, sans absorption, la peau s'assèche plus rapidement ".
L'huile de noix de coco est loin d'être aussi bonne pour la santé que certaines personnes ont pu nous le faire miroiter. Une récente méta-analyse a souligné que l'huile de coco augmentait de façon significative le cholestérol LDL – le fameux mauvais cholestérol, qui est une cause parmi d'autres des maladies du coeur.
L'huile de coco est bonne pour la cuisson
"Contrairement à d'autres huiles végétales, comme l'huile de colza ou l'huile de noix, l'huile de coco ne se détériore pas sous la chaleur, elle ne perd pas ses bienfaits et ne devient pas toxique", indique la médecin nutritionniste Corinne Chicheportiche-Ayache.
En moyenne, la consommation d'huile de coco fait augmenter le cholestérol-LDL de 0,3 mmol/L (10,47 mg/dL) comparativement aux autres huiles, ce qui confirme que son contenu en gras saturés a un impact négatif sur cet important facteur de risque de maladie coronarienne.
Il s'agit du même produit, mais sous deux noms différents. En fait, la température de fusion de l'huile de coco est de 24°C, on la retrouve donc dans la plupart des pays d'Europe sous forme de masse crémeuse, ferme et blanche : voilà pourquoi elle est parfois appelée "graisse", plutôt que "huile" !
L'huile d'olive est probablement la meilleure huile pour la santé. Riche en vitamines (A, D, E et K) et en oméga-9, elle agit sur le cholestérol, protège l'organisme contre les maladies cardiovasculaires, améliore la glycémie et régule le transit intestinal.
Quels bienfaits ? L'huile de coco (et la graisse) désinfecterait, renforcerait le système immunitaire et aiderait à prévenir les infections. Elle diminuerait le taux de cholestérol et protégerait contre les maladies cardiovasculaires. Elle accélérerait le métabolisme et les graisses brûleraient plus rapidement.
L'idée est simple : ajouter dans son café une cuillère de beurre doux et d'huile de coco. Ainsi, pendant que la caféine se charge de vous réveiller, le gras contenu dans les deux autres ingrédients neutralisent la sensation de faim et vous permettent de tenir toute la matinée sans grignoter.
La surproduction de sébum bouche les pores de la peau et favorise l'apparition de boutons et de points noirs. Pour les peaux grasses, l'huile de coco n'est pas adaptée car elle va davantage obstruer les pores de la peau.
Un rôle comédogène
« L'huile de coco n'est pas une huile végétale brute, elle a la texture de la cire sur le visage, un peu comme l'huile de jojoba. Elle est très comédogène, c'est-à-dire qu'elle ne pénètre pas les pores et reste à la surface de la peau.
L'huile de coco peut provoquer une accumulation de protéines pour ces types de cheveux, bloquant vos cheveux de l'humidité bien nécessaire, ce qui les rend encore plus secs, plus rigides et moins élastiques. Et moins d'élasticité signifie plus de casse lors du peignage ou du coiffage.
Quand on parle d'huiles ou de crèmes « comédogènes » lorsque le produit ne pénètre pas bien et forme à la surface de la peau une couche non respirante, qui obstrue les pores et favorise ainsi la formation d'imperfections, notamment de comédons et de micro kystes.
L'huile de coco a un indice de comédogénécité égal à 4.
Elle est donc comédogène et ne convient pas aux peaux grasses ou à tendance acnéique. Comme elle ne pénètre pas facilement l'épiderme, elle forme une couche non respirante au-dessus de l'épiderme qui va obstruer les pores.
Elle est considérée comme huile extrêmement résistante à la chaleur qui préserve ses propriétés bienfaisantes même pendant la cuisson. Un autre avantage très pratique est que l'huile de coco (teneur en graisse 96 % ou plus) n'éclabousse pas pendant la cuisson. Cela est dû à son point de fumée élevé de 234 °C.
Comment utiliser l'huile de coco comme lubrifiant ? Et bien, comme un lubrifiant classique ! Prélevez une noisette d'huile de noix de coco et appliquez la sur votre vulve et votre vagin. Votre partenaire peut également s'en appliquer pour encore plus de facilité dans le rapport.
Le lait de coco contient de l'acide laurique qui en représente environ 50%. Cet acide contribue à améliorer le cholestérol et notre santé cardiovasculaire. Les matières grasses du lait de coco contribuent également à réduire le mauvais cholestérol (LDL) et augmente le bon cholestérol (HDL).
100g d'huile de coco apportent 900 kilocalories (kcal). L'apport calorique d'un aliment représente sa valeur énergétique, c'est-à-dire la dose d'énergie qu'il apporte à l'organisme. >
Hydratante, apaisante, antioxydante… l'huile de coco regorge de bienfaits. Elle s'utilise sans modération sur la peau, sur les cheveux, et peut se substituer à de nombreux produits de beauté. Elle remplace en effet parfaitement le démaquillant, le dentifrice, le déodorant, les masques capillaires et la crème de jour.
L'huile de colza est l'alliée de notre cœur. Elle est riche en oméga 3 et 6, ainsi qu'en antioxydants, notamment les vitamines E. L'huile de colza contient des quantités faibles d'acides gras saturés. Cette huile rejoint également les propriétés de l'huile d'olive en termes de santé cardiaque.
Les Oméga 3 sont les « bons gras par excellence » et sont à privilégier pour notre cerveau. On les retrouve principalement dans les noix ou l'huile de colza mais les plus efficaces sont d'origine marine.
De façon générale, la durée de conservation de l'huile de coco est de 12 mois en moyenne après ouverture et à température ambiante. Cette durée peut se prolonger, passant à 2 ans, si l'huile est stockée au réfrigérateur, mais rend son usage plus difficile car celle-ci se solidifie dans un environnement froid.
A l'inverse, l'huile de palme contient 50 % d'acides gras saturés, donc de mauvaises graisses. Ainsi, de par leur structure, ils participent à l'augmentation du cholestérol et du taux de graisse dans le sang, accentuant le risque de maladies cardiovasculaires.