Pour garder le corps à une température constante de 37 °C, l'organisme évacue de la sueur par les pores de la peau. En s'évaporant, elle refroidit le corps : c'est le mécanisme naturel de la transpiration, qui régule la température du corps. Cette mécanique s'enraye quand l'atmosphère est chargée en humidité.
Cela est notamment dû aux conditions météorologiques, mais aussi à d'autres facteurs. Parmi les plus courants : la mauvaise aération ou ventilation du logement, les matériaux de construction utilisés, une isolation trop importante, des infiltrations, nos activités quotidiennes, etc.
Chaque degré de température en moins permet de gagner 3% d'humidité relative. En baissant la température, on peut ramener l'humidité à un taux plus acceptable. Par exemple, si l'air chauffé à 23°C contient 18% d'humidité relative, on pourra, en diminuant de 4°C, la hausser à 30%.
Plus l'air est chaud, plus il peut contenir d'eau sous forme vapeur. Inversement, quand l'air se refroidit la vapeur condense et forme des gouttelettes d'eau liquide : on dit que le seuil de la saturation augmente avec la température. L'humidité relative d'une masse d'air varie donc avec la température de l'air.
Durant la journée, l'air se réchauffe et l'humidité du sol s'évapore. L'air étant "chaud", il peut contenir beaucoup de vapeur d'eau puisque la pression de saturation augmente avec la température : elle est par exemple de 1400 Pa à 12°C.
L'humidité relative dépend de la température : plus l'air est chauffé et plus l'humidité relative diminue. En hiver, par exemple, un air extérieur à 0°C avec brouillard (100% d'humidité relative), chauffé à 22°C génère une humidité relative à 23%.
Non, il ne monte pas et ne descend pas, il va juste se "diluer". Si par exemple on fait bouillir de l'eau dans une casserole l'air vas devenir plus humide au dessus de la casserole, mais rapidement l'hygrométrie va s'équilibrer en tout points de la pièce.
Lorsque la température monte, l'air peut contenir plus de vapeur d'eau ; donc plus le climat est chaud, plus le taux d'humidité peut être élevé.
La condensation est la cause la plus courante de problèmes d'humidité dans la chambre à coucher. La vapeur d'eau se forme dans une habitation à travers des activités quotidiennes comme la cuisine, la vaisselle, et même le fait de respirer. La vapeur créée fait grimper le taux d'humidité de l'air.
Parce que l'air froid absorbe beaucoup moins d'humidité que l'air chaud. Dans une pièce chauffée entre 20 et 22 °C, un mètre cube d'air peut absorber 20 g de vapeur d'eau au maximum, alors qu'il ne peut en absorber que 5 g à l'extérieur lorsque les températures avoisinent 0 °C.
Afin d'éviter de contracter les maladies citées ci-dessus, il vous suffit de tout faire pour obtenir le taux d'humidité recommandé par les experts, à savoir entre 45 et 60 %.
Quand il pleut, l'humidité relative est de près de 100%. Quand il fait froid, l'humidité relative peut se retrouver en dessous de 5%. Plus l'air est chaud, plus il peut contenir de vapeur d'eau.
Il existe plusieurs causes possibles à la présence d'humidité dans un logement : La condensation par ventilation insuffisante : si vous constatez la présence de buée sur vos vitres en hiver, d'humidité sur vos murs avec des moisissures ou même des champignons comme la mérule, cela vient sans doute d'une condensation.
L'air se concentre et s'agglutine alors sur les surfaces froides. La condensation est l'une des causes les plus fréquentes d'humidité : les occupants d'une habitation produisent beaucoup d'eau en respirant, en transpirant mais également par exemple en cuisinant ou en se lavant.
Disposez au fond de la bouteille 150 grammes de sel (pour une pièce de 25m²) préalablement refroidis dans le réfrigérateur pendant au moins 10 heures, pour une meilleure efficacité. Ensuite, il suffit de changer le sel tous les 4 jours.
Le premier réflexe lorsque l'on découvre un problème d'humidité chez soi : aérer ! Une bonne ventilation, c'est-à-dire une ouverture des fenêtres pendant au moins 10 minutes par jour, selon l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur (OQAI), permet d'éliminer les polluants et de réguler l'hygrométrie de la maison.
Ces systèmes de ventilation s'appellent des VMC (ventilation mécanique contrôlée). Ils peuvent adapter le renouvellement d'air en fonction de l'occupation du logement et des variations du taux d'humidité de l'air ambiant. Il existe deux types de VMC : à simple flux ou double flux .
« Les normes européennes préconisent un taux d'humidité compris entre 30 et 70 %, mais l'idéal est de se situer entre 40 et 60 %. Au-delà de 60 %, on peut déjà considérer qu'il y a un problème d'humidité », estime Laurent Héritier, conseiller habitat et santé.
Il suffit d'avoir un hygromètre. Cet appareil indique la teneur en humidité de l'air ambiant, en %. L'échelle va de 0%, qui traduit un taux d'humidité extrêmement bas et donc un air très sec, à 100%, qui traduit un taux d'humidité extrêmement élevé et donc un air très chargé en eau.
Parmi les phénomènes extrêmes accompagnant le dérèglement climatique, la chaleur humide devient plus fréquente. Une étude publiée en mai 2020 a recensé à deux reprises 35 degrés Tw, le seuil de température humide mortelle pour l'homme.
Or, le chauffage est rarement la solution la plus efficace pour réguler l'hygrométrie d'un logement. Et c'est sans compter le cout financier et écologique que cela engendre. Lutter contre l'humidité, cela passe forcément par une bonne ventilation et une bonne isolation.
De plus, l'activité à l'intérieur de la maison produit de la vapeur d'eau qui augmente le taux d'hygrométrie de l'air. Un air chargé d'eau sera beaucoup plus difficile à chauffer qu'un air sec, impliquant une consommation plus importante du chauffage.
Les températures pour chaque pièce sont adaptées selon différentes caractéristiques : pour les pièces à vivre (salon, salle à manger, cuisine) la température recommandée est de 19°C, alors que pour la chambre elle est de 16°C. Pour la salle de bain elle se situe entre 17°C (inoccupée) et 22°C (en cas d'utilisation).