identité individuelle ne ressemble totalement à une autre. Aucun individu ne peut être réduit « aux façons d'exister » de(s) collectivité(s) auxquelles il a été et/ou est toujours relié. C'est pourquoi, nous nous cherchons à éviter toute vision stéréotypée et réductrice de nous-même et de l' « Autre ».
L'identité a une existence « objective » puis qu'elle est définie à partir de critères juridiques, sociaux et physiques qui s'imposent au sujet et, simultanément, elle s'étaye sur des intentions, des perceptions, des sentiments, donc sur une subjectivité dont on sait qu'elle est « sujette à caution », donc vulnérable ...
L'identité personnelle se construit avec le langage, la mémoire et la conscience de soi. Cependant, cette connaissance de soi est partielle et imparfaite. Pour se connaître soi-même, il faut prendre en compte l'existence de l'inconscient, nos relations aux autres, nos actions et nos choix de vie.
1Chaque personne, constate Erving Goffman, possède une identité personnelle, une biographie, une mémoire accumulée de ce voyage qu'est sa vie. Dans ce cadre, l'individu se réclame d'une multitude de capacités, de fonctions.
Nous distinguons trois niveaux d'identités: l'individu, le groupe et la communauté.
L'identité attribuée est une définition de l'identité qui est donnée de l'extérieur (elle se différencie ainsi de l'identité subjective, laquelle est issue de l'individu lui-même).
Stigmate. La « stigmatisation » d'un individu intervient, pour Goffman, lorsqu'il présente une variante relative par rapport aux modèles offerts par son proche environnement, un attribut singulier qui modifie ses relations avec autrui et en vient à le disqualifier en situation d'interaction.
L'identité se construit de manière dynamique. Avec un mouvement d'assimilation et de différenciation. On y trouve également un mouvement d'identification aux autres et de distinction par rapport à eux (Marc, 2016). La construction identitaire est un phénomène complexe et multidimensionnel propre à chaque être humain.
La socialisation permet de construire notre identité sociale. Cette dernière désigne la façon dont un individu ou un groupe se définit et est défini par les autres.
Caractère permanent et fondamental de quelqu'un, d'un groupe, qui fait son individualité, sa singularité : Personne qui cherche son identité. Identité nationale.
L'identité, au sens large, est d'abord un ensemble de caractéristiques qui permettent de définir expressément un objet ou un acteur. L'identification extérieure est la recherche de ces caractéristiques.
L'identité d'une personne est composée de plusieurs éléments : une identité légale, qui permet d'identifier et de reconnaitre la personne aux yeux de tous ; une identité personnelle, qui se construit au jour le jour par les choix qu'un individu peut faire.
En ce sens, l'identité apparait comme le résultat d'un processus social car elle se constitue dans des interactions sociales, à partir du regard et de la reconnaissance d'autrui (…) L'identité peut ainsi être définie comme une représentation de soi qui se développe dans la relation à l'autre.
Selon Erik Erikson : « L'identité est une réalité intime, un ressenti » (Erikson, 1972, p.
Cette identité individuelle se construit grâce à l'importance des relations intra-interpersonnelle que nous entretenons avec notre environnement. L'identité, c'est un sentiment d'intégrité véhiculé par les valeurs que nous entretenons avec nous-mêmes et les autres. La culture impacte ces valeurs et nos comportements.
II) L'identité personnelle
Chaque personne possède aussi une identité personnelle. Elle est formée de nombreux éléments : lieu de résidence, religion, profession, loisirs, goûts, amis, engagements…
Le paradigme des groupes minimaux
La première étape est de comprendre à partir de quand un individu se sent appartenir à un groupe, et entreprend le processus de catégorisation « mon groupe » (dit endogroupe) versus « le ou les autre(s) groupe(s) » (dit exogroupe(s).
Pour le sociologue américain Erving Goffman (1922-1982), la vie sociale est une sorte de théâtre, où les individus sont des acteurs qui endossent des rôles, différents selon qu'ils sont au travail, dans une soirée mondaine ou dans l'intimité du foyer.
Le but de la socialisation est double. La socialisation permet l'intégration sociale des individus qui se sentent alors appartenir à la société. Elle permet d'autre part une cohésion sociale, c'est-à-dire la mise en place de solidarités entre les individus.
On distingue l'identité comme relation d'un être à lui-même (« identité numérique » : le fait d'être un), de l'identité comme ressemblance extrême entre deux êtres (« identité qualitative »), et de l'identité comme ce qui fait le caractère d'un sujet dans son devenir temporel (« identité personnelle »).
L'identité est personnelle et sociale. L'identité d'une personne est donc liée à différents statuts et différents rôles, notre concept de soi, notre identité est lié aux autres, à nos interactions (Cooley, 1902 ; Vallerand, 1993 et répondre à la question « Qui suis-je » est donc très complexe.
plusieurs éléments (nom, prénom, date de naissance, sexe…), permet de distinguer chacun d'entre nous ; elle est protégée par l'Etat.
Le capital humain d'un individu se définit donc surtout par les connaissances et compétences que ce dernier maîtrise. Ces connaissances et compétences se sont accumulées tout au long de la scolarité, au cours des diverses formations suivies et à l'occasion des expériences vécues (Fuente et Ciccone, 2002).
La socialisation, un processus d'intériorisation. Au cours de sa socialisation, l'individu acquiert peu à peu des valeurs et des normes qui lui sont transmises par son environnement, mais auxquelles il imprime sa marque personnelle, en fonction des événements qu'il est amené à vivre.