Elle est nécessaire, parce que les données de la conscience sont extrêmement lacunaires a ; aussi bien chez l'homme sain que chez le malade, il se produit fréquemment des actes psychiques qui, pour être expliqués, présupposent d'autres actes qui, eux, ne bénéficient pas du témoignage de la conscience.
Freud considère que l'inconscient est également psychique et peut avoir pour conséquence certaines névroses. Freud fait naître et théorise la psychanalyse, dont le but est de décrypter l'inconscient pour tenter de comprendre et de guérir les maladies psychiques.
Les mécanismes inconscients contrôlent la plupart de nos comportements, nos choix, nos émotions, nos décisions, comme le montrent de nombreuses expériences de psychologie. La conscience ne serait que la partie émergée de l'iceberg des processus cognitifs.
L'inconscient, qui possède ses propres lois et des mécanismes autonomes, exerce sur nous une influence importante, que l'on pourrait comparer à une perturbation cosmique. L'inconscient a le pouvoir de nous transporter ou de nous blesser de la même façon qu'une catastrophe cosmique ou météorologique ».
Par ailleurs, l'hypothèse de l'inconscient est pleinement « légitime », car, sans elle, il nous faudrait dire que tous les actes et toutes les manifestations que nous remarquons en nous sans savoir les relier au reste de notre vie psychique doivent être jugés comme appartenant à une autre personne.
L'inconscient chez Freud devient un substantif. Il désigne une partie de nous-mêmes, ou plus exactement une zone de notre esprit où sont stockés une foule de souvenirs, de fantasmes, de désirs inavouables, que nous ne pouvons pas atteindre car une résistance en nous s'y oppose.
Selon la théorie freudienne, l'Inconscient est une réalité psychique aussi active que la conscience. L'inconscient désigne le non-conscient, une partie inaccessible du sujet. Ce non-conscient regroupe tous les désirs que le sujet refoule parce qu'ils le dérangent ou le menacent.
Elles se manifestent sous des formes déguisées, afin de tromper la vigilance de la conscience. Les actes manqués (erreurs, oublis, lapsus), les rêves, ainsi que certains symptômes pathologiques tels que les phobies ou troubles de la parole, sont autant de manifestations de l'inconscient.
On observe donc que l'inconscient agit sur notre corps de manière autonome et automatique. L'inconscient répète des tâches, comme un engrenage qui tourne dans une machine bien huilée. Sigmun Freud reste un acteur important en nous montrant que l'inconscient agit aussi sur la partie de notre psychisme.
L'inconscient forme un système indépendant qui ne peut pas devenir conscient sur une simple injonction du sujet parce qu'il a été refoulé. C'est une force psychique active, pulsionnelle, résultat d'un conflit intérieur entre des désirs qui cherchent à se satisfaire et une personnalité qui leur oppose une résistance.
On le voit : l'hypothèse de l'inconscient remet en cause l'idée même de liberté. Si le principe des actions n'est plus la seule volonté rationnelle du Moi, mais des motifs inconscients qui nous déterminent secrètement, alors nos actions ne sont plus effectuées librement.
Elle est nécessaire, parce que les données de la conscience sont extrêmement lacunaires a ; aussi bien chez l'homme sain que chez le malade, il se produit fréquemment des actes psychiques qui, pour être expliqués, présupposent d'autres actes qui, eux, ne bénéficient pas du témoignage de la conscience.
En analysant les traces, les manifestations de l'inconscient. Le Sujet se prend comme objet lui-même, à travers divers éléments qui émanent de lui : rêves, lapsus, actes manqués, symptômes, fantasmes sexuels, etc. Ces symptômes expriment un désir refoulé de la conscience, c'est-à-dire de l'inconscient.
– L'inconscient comme ce qui est inconscient : tout ce dont je ne m'aperçois pas. Par exemple, quand on agit machinalement par habitude, telle que la différence entre entendre quelque chose et l'écouter ; ou encore comme le fonctionnement des organes du corps.
Les états inconscients peuvent être envisagés comme l'une des raisons de l'inadéquation de la connaissance que nous pouvons avoir de notre propre esprit. Prendre connaissance de ce que sont ces états ne m'apporte rien quant à la connaissance que j'ai d'être ce que je suis en tant que chose pensante.
L'inconscient n'est-il qu'une conscience obscurcie ? L'idée d'inconscient exclut-elle l'idée de liberté ? Quelle conception de l'homme l'hypothèse de l'inconscient remet-elle en cause ? Sur quelles raisons pouvons-nous nous appuyer pour admettre l'existence d'un inconscient ?
Passée au travers de cette censure, la pulsion inconsciente peut devenir consciente, ce qui ne signifie pas qu'elle le devient effectivement: elle est alors préconsciente, au même titre que tout ce qui est effectivement présent à l'esprit, sans qu'on le remarque de fait.
Pour l'inconscient, Freud parle des processus primaires, par opposition aux processus secondaires. Les processus primaires caractérisent une pensée qui fait s'équivaloir des représentations d'une part parce qu'elles sont contiguës (en quelque lieu que ce soit, une proposition aussi bien qu'une situation concrète).
Pour avancer dans la vie, nous devons apprendre à composer avec notre inconscient. Les jugements que nous émettons sur les autres, notamment, sont en grande partie automatiques. Nous interagissons souvent avec des inconnus, que nous ne voyons qu'une seule fois.
La conscience, selon Freud, ne serait ainsi que mineure par rapport au rôle joué par l'inconscient. Or, Sartre refuse qu'on puisse faire de la conscience un phénomène passif et secondaire.
L'inconscient est un peu comme un disque dur auquel nous n'avons pas accès directement (consciemment), il s'exprime lors de nos rêves, de nos fantasmes ou de nos peurs. Il est dirigé par nos croyances. L'inconscient est très puissant et il prendra toujours le dessus sur le conscient.
L'inconscient aussi se reconnaît à ses œuvres : « actions manquées, rêves, symptômes psychiques, idées incidentes et résultats de pensée dont l'élaboration nous est restée cachée ».
L'inconscient y est représenté comme un lieu clos et mystérieux situé dans le poste de pilotage central de la tête d'un enfant. On peut difficilement faire plus irréaliste : l'inconscient est tout sauf un réduit où nous enfermerions nos pensées indésirables ou nos pulsions secrètes.
Selon Freud, l'inconscient se manifeste lorsque notre conscience ne peut plus le refouler : c'est le cas pour les rêves puisqu'on dort et lors des lapsus, quand la conscience se relâche momentanément.
Sans utiliser précisément l'argumentation de Politzer, Sartre rejette également, avec l'inconscient, un principe à la fois abstrait et réaliste, une chosification de la « vie psychique » : l'inconscient apparaît comme cette chose en moi qui m'agit sans que je le sache ; il procède d'une substantialisation de la vie ...