Avec l'inflation galopante et la hausse des prix des logements, le pouvoir d'achat des ménages en France est en baisse. La Banque de France souligne d'ailleurs une augmentation de 10 % des incidents de remboursement des prêts en avril, sur un an.
Les « gagnants » sont ceux qui ont accès à ces liquidités surabondantes : les banques, les assurances (et réassurances), les opérateurs immobiliers, les fonds d'investissements, les fonds spéculatifs (ils ne se sont jamais portés aussi bien), les (grandes) entreprises dont le taux de rendement est supérieur à l' ...
Si un propriétaire immobilier finance son bien à un taux plafonné avant que l'inflation ne reparte à la hausse, les coûts d'emprunt demeureront inchangés, tandis que les revenus immobiliers augmenteront. Par conséquent, l'immobilier est une source potentielle de flux de trésorerie futurs.
immobilier locatif : l'indice de référence des loyers (IRL) est indexé sur l'inflation et il est possible d'investir dans l'immobilier à bas prix via des SCPI ; le luxe, les spiritueux de prestige, les valeurs technologiques, les entreprises axées sur la transition énergétique, etc.
En août 2022, la moyenne s'établissait à 80 % sur 20 ans (source CSA/Crédit Logement). Or la variation des taux immobiliers dépend du coût de la dette française à 10 ans (OAT 10 ans). À la clôture du 2 septembre 2022 les grands investisseurs prêtaient à la France au taux de 2,14 % sur 10 ans.
Les progressions du marché immobilier français devraient toutefois être plus mesurées en 2023 par rapport à 2021 et 2022, aussi bien en termes de prix qu'en termes de volumes de transactions. Les ventes pourraient ainsi atteindre 950 000 ventes contre 1,1 millions cette année.
Sous l'effet conjugué du nouveau DPE (Diagnostic de performance énergétique) et de la hausse des taux d'intérêts, le marché immobilier devrait ralentir. Selon le groupe BPCE, la baisse des ventes de logements dans l'ancien s'élèverait à 5 % en 2022.
Quand il y a de l'inflation, mettons par exemple en zone euro, le pouvoir d'achat de chaque euro baisse, puisque les prix de ce qu'on achète avec augmentent. Ce qui signifie aussi que chaque euro emprunté coûte, en termes réels (c'est-à-dire en baguettes de pain, en kg de carottes, etc.), moins cher à rembourser.
PRIVILÉGIER LES ACTIONS VALUE ET CYCLIQUES.
Une inflation modérée est bonne pour l'économie
Cela permet aux entreprises d'ancrer leurs anticipations de hausses des prix à moyen et long terme. Le caractère prévisible de ces dernières est favorable à la prise de décision d'investir, car il réduit l'incertitude sur les revenus futurs engendrés par l'investissement.
Les ventes de logements dans l'ancien devraient baisser de 5 % en 2022 selon le groupe BPCE. L'impact du DPE et la hausse des taux d'intérêt devraient en effet ralentir le marché immobilier. Le marché immobilier pourrait ralentir en 2022 et 2023.
Mais il faut savoir d'où l'on vient avec des taux extrêmement bas pour les banques et les emprunteurs ce qui a dynamisé très fortement le marché immobilier. La montée des taux va réguler le marché. Le volume de transactions va devenir un peu plus normal, autour du million de ventes en France en 2022.
En 10 ans, les prix moyens de l'immobilier ont largement progressé en France métropolitaine. Selon l'INSEE, l'indice des prix des logements a connu une hausse de près de 22% entre 2010 et 2020, pour l'ensemble du territoire métropolitain, tout type d'habitat confondus (maison et appartements, neufs et anciens).
En 2022, les prix des logements devraient croître sur tout le territoire, aucune baisse n'est prévue au regard de la demande actuelle. En revanche, on peut espérer une croissance plus modérée des prix. Les premières études sur le sujet tablent sur une hausse des prix autour de 2 %.
Facteurs de résistance du marché immobilier
De fait, la durée des prêts s'est considérablement allongée depuis les années 1990, passant de 12 ans en 1993 à 19 ans et 7 mois en 2021. Et cette demande persistante a pour effet de pousser à la hausse des prix de l'immobilier.
Le prix moyen des maisons au pays pourrait chuter de 20% à 25% en 2023, après que ceux-ci ont explosé pendant la pandémie de COVID-19, selon un rapport de la Banque TD. Les prix ont déjà commencé à baisser au cours de l'été dans certaines régions du pays, une tendance qui pourrait perdurer.
France : des prix en hausse de 3 % en 2023
Plus en détails, sur le terrain des prix, le marché progresserait de 3 %. Quant aux volumes de transactions, il devrait repasser sous le million de ventes, avec 950 000 transactions sur les douze prochains mois.
Excellent point pour les futurs investisseurs, le marché immobilier s'avère très dynamique en France. Malgré l'impact de la Covid, certaines villes voient leur attractivité décuplée. Mais encore, elles conservent des prix abordables et un potentiel locatif intéressant pour un investissement en 2022.
D'après une investigation menée par la Banque de France en mars 2020, la diminution des taux d'intérêt causée par le vieillissement de la population serait à l'origine de l'inflation du prix de l'immobilier à l'horizon 2030. L'investissement immobilier présente donc un réel potentiel sur le long terme.
En 2021, les comptes courants ne sont généralement pas rémunérés, et le livret A affiche un taux d'intérêt de seulement 0,5 %. Pour 15 000 euros d'épargne sur un compte courant, vous ne gagnerez que 75 euros en 1 an. Et le problème, c'est que vous ne gagnez pas d'argent, vous en perdez.
Nous vivons ainsi, depuis le début de l'année 2022 une hausse historique des taux d'intérêt. À titre d'exemple, l'obligation d'État allemande à 10 ans est passée de - 0,2 % à + 1 % depuis le début de l'année. Voilà qui ouvre une fenêtre d'opportunité pour les épargnants.