Un arrêté du conseil de Louis XV interdit l'impression et la diffusion des deux premiers volumes de "L'Encyclopédie " ou "Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers. Elle est jugée subversive par les Jésuites qui la qualifie "d'athée et matérialiste".
Les jésuites et les jansénistes s'opposent au projet. Ils sont particulièrement choqués par la participation de l'abbé de Prades qu'ils dénoncent comme étant hérétique. Les premiers volumes sont interdits. Mais Malesherbes et Madame de Pompadour défendent le projet qui reprend.
Dès la parution du premier tome, l'Encyclopédie rencontre de vives oppositions. Les jésuites la considèrent comme une véritable machine de guerre contre l'Église. Après la parution du tome II en 1752, un arrêt du Conseil du roi interdit l'ouvrage.
Marie Leca-Tsiomis & Ann Thomson (éd.) DÉBUTANT À UN MOMENT OÙ L'ENCYCLOPÉDIE affronte l'hostilité grandissante des autorités, la participation de Voltaire est annoncée avec un faste à la hauteur de sa célébrité et de son impor- tance pour l'entreprise.
"Le but d'une encyclopédie est de rassembler les connaissances éparses sur la surface de la terre; d'en exposer le système général aux hommes avec qui nous vivons, et de le transmettre aux hommes qui viendront après nous; afin que les travaux des siècles passés n'aient pas été inutiles pour les siècles qui succèderont; ...
Un arrêté du conseil de Louis XV interdit l'impression et la diffusion des deux premiers volumes de "L'Encyclopédie " ou "Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers. Elle est jugée subversive par les Jésuites qui la qualifie "d'athée et matérialiste".
- À travers l'Encyclopédie, il condamne l'absolutisme, la monarchie de droit divin, dénonce les privilèges, les atteintes à la liberté du travail et la guerre.
Le pape Clément XIII condamne l'ouvrage, il le met à l'Index, le 5 mars 1759 , et il « enjoint aux catholiques, sous peine d'excommunication, de brûler les exemplaires en leur possession ».
Ouvrage majeur du XVIIIe siècle, l'"Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers" fut éditée de 1751 à 1772 sous la direction de Denis Diderot et Jean Le Rond d'Alembert.
Symbole du siècle des Lumières, elle est l'œuvre du célèbre écrivain et philosophe Denis Diderot (1713-1784) et du mathématicien Jean Le Rond D'Alembert (1717-1783). Dès 1751, plus de cent cinquante auteurs travaillent à son élaboration : philosophes, médecins, géographes, mathématiciens, avocats, militaires…
L'Encyclopédie est publiée dans une époque de censure, qu'elle subit par deux fois. En 1752, après la parution des deux premiers volumes, par décision du Conseil d'Etat qui y voit un ferment d'erreur, de corruption des mœurs et d'irréligion.
- diffuser auprès du plus grand nombre un savoir libre de tout préjugé, de toute superstition ; - mesurer les connaissances à l'aune de la raison ; - enfin, fournir un matériel pour, comme Diderot le proclame dans l'article « Encyclopédie », « changer la façon commune de penser. »
diffuser auprès du plus grand nombre un savoir libre de tout préjugé, de toute superstition, mesurer les connaissances à l'aune de la raison, enfin, fournir un matériel pour, comme Diderot le proclame dans l'article « Encyclopédie », « changer la façon commune de penser ».
C'est grâce à des documents conservés aux Archives nationales de Paris, et en particulier à des actes du Minutier central, que nous avons pu déterminer que c'est Etiennette Gabrielle Ponthieux, alors épouse du maître vitrier Jean Baptiste Gerard, qui a accueilli Jean Le Rond en 1717.
L'Encyclopédie numérique s'appuie sur un premier tirage de la première édition de l'Encyclopédie, dont la bibliothèque Mazarine, à Paris, conserve deux exemplaires. Les 28 volumes de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert sont désormais en ligne sur le site de l'Académie des sciences.
1À peine une cinquantaine de collections des dix-sept volumes de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert fut diffusée au cours du XVIIIe siècle en Europe centrale et orientale.
L'Encyclopédie, également nommée Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, éditée de 1751 à 1772 sous la direction de Denis Diderot et Jean Le Rond d'Alembert, constitue une synthèse inégalée de toutes les connaissances du XVIII e siècle, en particulier pour les sciences et les techniques.
En France, le Siècle des lumières et l'essor des sciences au XVIIIe siècle favoriseront la naissance d'un modèle, celui de l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, auquel les noms de Diderot et de d'Alembert sont étroitement associés.
Le titre exact de cet immense répertoire de la science du dix-huitième siècle était : Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et métiers, par une société de gens de lettres, mis en ordre par DIDEROT, et, quant à la partie mathématique, par D'ALEMBERT.
L'initiative du projet revient à l'écrivain et philosophe Denis Diderot (1713-1784) mais c'est une entreprise collective qui fait appel aux spécialistes de leur domaine : d'Alembert (qui a rédigé le Discours préliminaire en 1751) s'occupe des mathématiques, Bellin contribue à la géographie, Daubenton à la biologie, ...
Ouvrage emblématique du siècle des Lumières, dont la parution (1751-1772) connut bien des aléas.
La position de Diderot serait donc que, étant donné que la sensibilité est une propriété de la matière, Dieu n'existe pas; autrement dit, l'athéisme serait établi par le matérialisme.
Après un passage à La Haye, en Hollande, il rentre en France en octobre 1774. Il publie son neuvième Salon en 1781. Victime d'une attaque d'apoplexie (19 février 1784), il meurt le 31 juillet de cette même année.
Pour Denis Diderot, le seul critère auquel répond la connaissance est l'expérience. Il défend l'idée qu'il n'y a qu'une seule substance, la matière, et que le processus de passage du minéral à la vie est continu. Cette théorie peut être considérée comme une intuition du transformisme de Lamarck.
L'Encyclopédie porte le nom de « Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers ». Diderot accorde une place très importante aux techniques et au savoir-faire : les planches illustrées sont très précises et montrent la fabrication des objets, l'utilisation des machines et les travaux des champs.